Le président du RDR, candidat par exception à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est intervenu avant-hier sur les antennes de la radio française RFI. Répondant à une question relative à la date du 29 novembre prévue pour la tenue de la présidentielle, Alassane Dramane Ouattara a estimé “qu’il ne serait pas sérieux que les élections soient une fois de plus reportées”.
Ces propos du père de la rébellion ivoirienne n’ont pas laissé indifférent le député Martin Sokouri Bohui, membre de la direction du FPI et directeur national de campagne adjoint du président Gbagbo, chargé des directions départementales de campagne, des structures locale et des opérations électorales. “C’est la guerre que Ouattara a envoyée en Côte d’Ivoire pour être candidat à la présidentielle, alors que la Constitution ivoirienne ne l’y autorise pas, qui est à la base des différents reports de l’élection présidentielle”, affirme le député de Koumassi. Martin Sokouri explique que la date constitutionnelle de la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est tous les 5 ans au mois d’octobre. “Cette élection-ci devrait normalement se tenir en octobre 2005 si Ouattara n’avait pas envoyé la guerre dans ce pays”, fait remarquer M. Sokouri. Qui rappelle par ailleurs ce que Ouattara avait dit avant 2005 : “Il avait dit qu’il n’attendrait pas 2005, année électorale pour prendre le pouvoir. Et c’est parce que tous les coups d’Etat qu’il a organisés à cet effet ont échoué qu’il a envoyé la guerre. Et c’est cette guerre-là qui empêche la tenue des élections en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, grâce au génie politique du président Laurent Gbagbo, la paix est en train de revenir si bien qu’on peut parler d’élections”. C’est au regard de cela que le député Sokouri pense que “si Ouattara était un homme comme tous les autres hommes, il devrait avoir honte de parler aussi quand il s’agit d’élections. En revanche, c’est nous, FPI qui devons nous plaindre parce que c’est nous qui avons été frustrés de la gestion du pouvoir d’Etat que nous avons acquis de haute lutte démocratique”. Il convient de rappeler qu’au temps fort de la guerre, l’un des ex-chefs de guerre, en l’occurrence Koné Zackaria avait clairement indiqué, au cours d’un meeting public, qu’Alassane Dramane Ouattaraleur faisait parvenir 25 millions de francs CFA par mois au Burkina Faso pour préparer la rébellion armée.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Ces propos du père de la rébellion ivoirienne n’ont pas laissé indifférent le député Martin Sokouri Bohui, membre de la direction du FPI et directeur national de campagne adjoint du président Gbagbo, chargé des directions départementales de campagne, des structures locale et des opérations électorales. “C’est la guerre que Ouattara a envoyée en Côte d’Ivoire pour être candidat à la présidentielle, alors que la Constitution ivoirienne ne l’y autorise pas, qui est à la base des différents reports de l’élection présidentielle”, affirme le député de Koumassi. Martin Sokouri explique que la date constitutionnelle de la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, c’est tous les 5 ans au mois d’octobre. “Cette élection-ci devrait normalement se tenir en octobre 2005 si Ouattara n’avait pas envoyé la guerre dans ce pays”, fait remarquer M. Sokouri. Qui rappelle par ailleurs ce que Ouattara avait dit avant 2005 : “Il avait dit qu’il n’attendrait pas 2005, année électorale pour prendre le pouvoir. Et c’est parce que tous les coups d’Etat qu’il a organisés à cet effet ont échoué qu’il a envoyé la guerre. Et c’est cette guerre-là qui empêche la tenue des élections en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, grâce au génie politique du président Laurent Gbagbo, la paix est en train de revenir si bien qu’on peut parler d’élections”. C’est au regard de cela que le député Sokouri pense que “si Ouattara était un homme comme tous les autres hommes, il devrait avoir honte de parler aussi quand il s’agit d’élections. En revanche, c’est nous, FPI qui devons nous plaindre parce que c’est nous qui avons été frustrés de la gestion du pouvoir d’Etat que nous avons acquis de haute lutte démocratique”. Il convient de rappeler qu’au temps fort de la guerre, l’un des ex-chefs de guerre, en l’occurrence Koné Zackaria avait clairement indiqué, au cours d’un meeting public, qu’Alassane Dramane Ouattaraleur faisait parvenir 25 millions de francs CFA par mois au Burkina Faso pour préparer la rébellion armée.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
