“A vous la jeunesse ivoirienne, vous avez l'obligation morale de parachever le combat de la résistance en votant pour Laurent Gbagbo, qui, vous le savez, est le candidat des Ivoiriens. Pendant de longs moments, vous avez été aux côtés de la République contre les ennemis d'en face. Aujourd'hui, l'heure de la victoire, de la liberté sur la dépendance a sonné". Tels sont les mots d'exhortation du ministre Koffi Koffi Lazard, parrain de la Fédération nationale des orateurs, des parlements et agoras de Côte d'Ivoire (Fenopaci). C'était le vendredi 23 dernier, à la salle Félix Houphouët-Boigny du District d'Abidjan et ce, à l'occasion de la remise de plus de cent cinquante prises en charge par la Fenopaci, aux étudiants qui en avaient fait la demande. Pour Koffi Koffi Lazard, il faut que la jeunesse cherche à travailler, puisqu'il y a du travail pour tout le monde. Et cela ne peut être possible qu'avec le savoir. il a félicité la Fenopaci pour avoir initié une action. Quant au Général "Agbôlô", représentant Mian Augustin, Secrétaire général de la Fesci, il a exprimé toute la reconnaissance de la Fesci à l'endroit de la Fenpaci, qui, a-t-il ajouté, a posé un acte d'unification de la Côte d'Ivoire. "Lorsque vous unifiez l'esprit et le corps à travers le savoir, c'est toute la Côte d'Ivoire que vous réunifiez. C'est pourquoi, je remercie la Fédération des orateurs des parlements et agoras de Côte d'Ivoire qui nous incite au travail". Et au représentant du Secrétaire général de la Fesci de rassurer le donateur quant à la volonté des élèves et étudiants d'aller effectivement à l'école, temple du savoir, ferment nécessaire pour un débouché sur le monde du travail. Toutes choses qui ont fait dire à Jean-Marie Konin, président de la Fenopaci et initiateur de la cérémonie de remise des prises en charge aux étudiants, que sa structure, en posant un tel acte, n'a fait que perpétuer le combat qu'elle avait commencé aux premières heures de la crise militaro-politique. "C'est vrai que notre activité, en tant que parlementaires, n'a rien à voir avec cette cérémonie, mais elle contribue à l'autodétermination par le savoir. Or, l'autodétermination passe par la liberté, la liberté elle-même passant par le savoir. Et je souhaite que tous les enfants de Côte d'Ivoire aillent à l'école comme ". N'a de cesse de le répéter le Président de la République.
Simplice Zahui
Simplice Zahui