Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dit, hier à Yamoussoukro, à l'ouverture des 4èmes journées ivoiriennes de la médecine militaire à l'Hôtel des parlementaires, qu'il ne comprend pas que des gens affichent un pessimisme alors que la lueur du jour pointe sur la Côte d'Ivoire. “On était dans l'abîme, on ne voyait même pas les lueurs de l'espoir. Depuis que nous avons signé les accords politiques de Ouagadougou, en mars 2007 jusqu'à ce jour, nous avons tenu. Mais nous sommes quelquefois des hommes. On dit parfois qu'on va faire des choses en trois jours et on le fait en sept jours. Il faut donc tenir compte qu'on l'a fait en sept jours. Si on l'a fait en sept jours, c'est qu'on avait mal calculé au départ. Mais on ne va pas pleurer pour çà”, a lancé Laurent Gbagbo à ceux qui veulent voir se tenir l'élection présidentielle en dépit des difficultés techniques. Pour le chef de l'Etat ivoirien, tout est fini. Il argumente : “Ce matin, j'ai reçu des appels d'Abidjan. La Sagem et l'INS ont achevé d'imprimer la liste électorale provisoire. Aujourd'hui (NDLR : Hier), la liste doit être remise à la CEI pour l'affiche. Mais où est le problème ? nous avons dit dans la loi que la liste est affichée et si elle est remise aujourd'hui, elle sera affichée la semaine prochaine. On a un mois c'est-à-dire le 3 novembre. C'est le 3 décembre, c'est-à-dire que le 29 novembre est dépassé. Ça fait quoi ?”, s'est-il interrogé. Il a ajouté que la liste une fois affichée doit être consultée par les pétitionnaires. Et si un de ceux-là constate une anomalie sur son nom, il le signale à la commission. Soit on ajoute son nom ou on ne l'ajoute pas. “Mais après un mois, nous donnons huit jours aux juges pour trancher les questions qui leur sont soumises. Après les huit jours, vers le 15 décembre, c'est fini. Maintenant, on va devant la CEI pour dire : Voilà, on a fini, vous avez la liste définitive. Comme vous n'avez pas pu organiser les élections le 29 novembre, on vous demande quand elle veut faire les élections. Mais ceux qui s'excitent en ce moment, veulent quelque chose d'autre”, a déclaré Gbagbo.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Envoyé spécial
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