Les préfets et sous-préfets des nouveaux départements de Fresco et Guitry broient du noir. Tout manque pour la bonne conduite de l’administration préfectorale.
Pas de résidence, ni de bureaux, encore moins de véhicules de commandement, le corps préfectoral affecté dans les nouveaux départements de Fresco et Guitry est à la peine. Nommés à la tête des départements et des sous-préfectures, les administrateurs de ces régions, officient sans grand moyen. A preuve, le sous-préfet de Fresco vit à l’hôtel « La falaise » de la ville. Le représentant du chef de l’Etat dans la sous-préfecture de Fresco est bien obligé de cohabiter avec les clients de l’hôtel parce que n’ayant pas de résidence. Nénin Théophile partage ses bureaux avec le préfet qui vient d’être affecté. A Gbagbam, nouvelle sous-préfecture du département de Fresco, le premier responsable, Traoré Djibril, en fonction depuis mars 2009, est confiné dans la résidence d’un ancien député de la région, Aka Bla Denis. S’il a la chance d’avoir une résidence, il doit cependant travailler sur place. Le garage lui sert de bureau. Et pour cause, les locaux de la sous-préfecture tardent à sortir de terre. « Notre sous-préfet travaille dans des conditions difficiles. Il signe les papiers dans un garage. Mme Henriette Diabaté, pensez à nous. Aidez-nous à construire les bureaux de la sous-préfecture », ont plaidé, le 24 octobre, les populations au passage de la secrétaire générale du Rdr dans la localité. A Dairo, dans le département de Guitry, le tableau n’est pas reluisant.
Une décision électorale ?
Le sous-préfet Bouabré Norbert n’a ni résidence ni bureaux. Il réside dans la ville de Guitry, en attendant la construction de sa résidence et de ses bureaux. Les populations de Dairo comptent sur les bonnes volontés pour l’installation de « leur » sous-préfet. « Nous demandons l’aide de l’Etat et des bonnes volontés pour la construction de la résidence et les bureaux de notre administrateur. Depuis qu’il a été affecté, il ne peut pas travailler. Car les conditions sont loin d’être réunies », ont-elles dit à la collaboratrice d’ADO. Pis, le préfet de Guitry, Yao Oka, pour pouvoir exercer, a délogé le premier magistrat de la commune de Guitry de ses bureaux. C’est dans les locaux de la mairie qu’il traite les dossiers de la région. Face à cette situation difficile dans laquelle travaille le corps préfectoral, les populations de Fresco et de Guitry ne comprennent pas la décision qui a érigé leurs villes et villages en chefs-lieux de départements et de sous-préfectures. « C’est vrai que nous sommes contents de cette décision. Mais si les préfets et sous-préfets ne peuvent pas travailler, où est l’utilité de la décision », s’interrogent-elles. Certains voient derrière ces nominations des raisons électorales. « A quoi sert de se précipiter si on ne peut pas satisfaire le minimum de besoins de ceux qu’on affecte. C’est certain, il y a des dessous électoralistes dans ces nominations et cela est bien dommage », s’est offusqué un habitant de Guitry. En fait, à Guitry comme à Fresco, les populations déplorent les conditions de travail de leurs administrateurs et souhaitent que quelque chose soit fait pour améliorer la situation. En attendant, les préfets et les sous-préfets dans les nouveaux départements de Fresco et Guitry et les nouvelles sous-préfectures des deux départements continuent de vivre, dans l’indifférence, leur galère. C’est une honte pour le gouvernement avec à sa tête, le chef de l’Etat.
Lacina O.
Pas de résidence, ni de bureaux, encore moins de véhicules de commandement, le corps préfectoral affecté dans les nouveaux départements de Fresco et Guitry est à la peine. Nommés à la tête des départements et des sous-préfectures, les administrateurs de ces régions, officient sans grand moyen. A preuve, le sous-préfet de Fresco vit à l’hôtel « La falaise » de la ville. Le représentant du chef de l’Etat dans la sous-préfecture de Fresco est bien obligé de cohabiter avec les clients de l’hôtel parce que n’ayant pas de résidence. Nénin Théophile partage ses bureaux avec le préfet qui vient d’être affecté. A Gbagbam, nouvelle sous-préfecture du département de Fresco, le premier responsable, Traoré Djibril, en fonction depuis mars 2009, est confiné dans la résidence d’un ancien député de la région, Aka Bla Denis. S’il a la chance d’avoir une résidence, il doit cependant travailler sur place. Le garage lui sert de bureau. Et pour cause, les locaux de la sous-préfecture tardent à sortir de terre. « Notre sous-préfet travaille dans des conditions difficiles. Il signe les papiers dans un garage. Mme Henriette Diabaté, pensez à nous. Aidez-nous à construire les bureaux de la sous-préfecture », ont plaidé, le 24 octobre, les populations au passage de la secrétaire générale du Rdr dans la localité. A Dairo, dans le département de Guitry, le tableau n’est pas reluisant.
Une décision électorale ?
Le sous-préfet Bouabré Norbert n’a ni résidence ni bureaux. Il réside dans la ville de Guitry, en attendant la construction de sa résidence et de ses bureaux. Les populations de Dairo comptent sur les bonnes volontés pour l’installation de « leur » sous-préfet. « Nous demandons l’aide de l’Etat et des bonnes volontés pour la construction de la résidence et les bureaux de notre administrateur. Depuis qu’il a été affecté, il ne peut pas travailler. Car les conditions sont loin d’être réunies », ont-elles dit à la collaboratrice d’ADO. Pis, le préfet de Guitry, Yao Oka, pour pouvoir exercer, a délogé le premier magistrat de la commune de Guitry de ses bureaux. C’est dans les locaux de la mairie qu’il traite les dossiers de la région. Face à cette situation difficile dans laquelle travaille le corps préfectoral, les populations de Fresco et de Guitry ne comprennent pas la décision qui a érigé leurs villes et villages en chefs-lieux de départements et de sous-préfectures. « C’est vrai que nous sommes contents de cette décision. Mais si les préfets et sous-préfets ne peuvent pas travailler, où est l’utilité de la décision », s’interrogent-elles. Certains voient derrière ces nominations des raisons électorales. « A quoi sert de se précipiter si on ne peut pas satisfaire le minimum de besoins de ceux qu’on affecte. C’est certain, il y a des dessous électoralistes dans ces nominations et cela est bien dommage », s’est offusqué un habitant de Guitry. En fait, à Guitry comme à Fresco, les populations déplorent les conditions de travail de leurs administrateurs et souhaitent que quelque chose soit fait pour améliorer la situation. En attendant, les préfets et les sous-préfets dans les nouveaux départements de Fresco et Guitry et les nouvelles sous-préfectures des deux départements continuent de vivre, dans l’indifférence, leur galère. C’est une honte pour le gouvernement avec à sa tête, le chef de l’Etat.
Lacina O.
