Le président Gbagbo reçoit la jeunesse demain au complexe sportif de Yopougon. Mais avant, un regard sur le chemin de croix de la jeunesse ivoirienne sur les 19 ans de marche.
Il est annoncé, avec tambour et trompette, la prochaine rencontre entre le candidat du Front Populaire Ivoirien et la jeunesse de Côte d' Ivoire, ce samedi 31 octobre 2009 au complexe sportif de Yopougon. Pour les prochaines élections, le père du boycott actif veut certainement réitérer son ''amour'' et son ''attachement'' à sa jeunesse. Il va lui dire qu'elle et lui mènent le même combat etc…mais, en le faisant, le candidat des frontistes fait preuve d'un cynisme politique sans précédent. Parce que dans le fond, Laurent Gbagbo n'a jamais aimé la jeunesse ivoirienne comme il veut le faire croire. Il l'a tout simplement utilisée pour les besoins de ses ambitions.
La révolte de 1990
Nous nous souvenons qu'en 1990, la jeunesse scolaire et estudiantine avait été savamment actionnée par Laurent Gbagbo et ses affidés pour leurs combats politiques. Les écoles et campus étaient en ébullition, les cahiers et livres sont abandonnés au profit des cailloux et autres projectiles. L'école était transformée en un champ de bataille politique. Une bataille qui n'était pas la leur, mais, dans laquelle certains ont laissé leur vie. Le sang des Kpea Domin, Akpélé Akpélé etc… ont abondamment maculé les mains des frontistes. La spirale de grèves à l'école pilotée par Laurent Gbagbo et ses amis ont contraint les autorités à fermer l'école en 1990. Mais la grande sagesse d'Houphouët et sa culture du pardon l'on amené à rouvrir l'école et éviter à nos enfants une année blanche dont les conséquences seraient regrettables. Les grèves se succédaient à un rythme frénétique et les programmes annuels bâclés. Depuis cette date, notre école a entamé sa descente aux enfers avec des conséquences extrêmement graves pour la jeunesse. Nos diplômes sont dévalués et ne sont plus côtés sur le marché du travail. Ailleurs, il est exigé aux diplômés ivoiriens une certaine mise à niveau avant de faire une équivalence. Le chômage a connu un coup d'accélérateur. Depuis lors, la descente aux enfers continue pour les élèves et étudiants ivoiriens.
Du rêve au cauchemar
Laurent Gbagbo prétendait symboliser l'espoir de la jeunesse ivoirienne. Pour elle, il a promis de grands chantiers qui devaient mettre fin aux difficultés des jeunes. L'emploi devait être disponible à tous les niveaux, l'école devait connaitre un regain de vitalité avec à la clé, la revalorisation des diplômes. Mais, voici environ dix (10) ans que ''l’espoir'' des jeunes est au pouvoir et les choses vont de mal en pire. Gbagbo installé au trône, une nouvelle mission est assignée à la jeunesse, servir de chair à canon pour la sauvegarde du pouvoir du roi. Les souvenirs des évènements de novembre 2004 sont encore vivaces dans nos esprits. Des jeunes ivoiriens ont été envoyés au suicide pour servir de muraille au palais présidentiel. Gbagbo est au pouvoir, et le chemin de l'avenir de la jeunesse s'obscurcit. La seule satisfaction des diplômés se trouve dans la gestion des cabines téléphoniques. Dans les concours de la fonction publique, les places sont offertes aux plus offrants. Les résultats dans l'enseignement secondaire er supérieur sont des plus catastrophiques. Les derniers résultats du BTS donnent plus de 70% d'échec. Sous Gbagbo, la Côte d'Ivoire est dans le désarroi et la jeunesse est aux abois. Voilà l'image de celui qui va rencontrer les jeunes de Côte d'Ivoire, ce samedi à Yopougon. Certainement des promesses faramineuses vont être faites tout juste pour des besoins électoraux.
Rodolphe Flaha
Il est annoncé, avec tambour et trompette, la prochaine rencontre entre le candidat du Front Populaire Ivoirien et la jeunesse de Côte d' Ivoire, ce samedi 31 octobre 2009 au complexe sportif de Yopougon. Pour les prochaines élections, le père du boycott actif veut certainement réitérer son ''amour'' et son ''attachement'' à sa jeunesse. Il va lui dire qu'elle et lui mènent le même combat etc…mais, en le faisant, le candidat des frontistes fait preuve d'un cynisme politique sans précédent. Parce que dans le fond, Laurent Gbagbo n'a jamais aimé la jeunesse ivoirienne comme il veut le faire croire. Il l'a tout simplement utilisée pour les besoins de ses ambitions.
La révolte de 1990
Nous nous souvenons qu'en 1990, la jeunesse scolaire et estudiantine avait été savamment actionnée par Laurent Gbagbo et ses affidés pour leurs combats politiques. Les écoles et campus étaient en ébullition, les cahiers et livres sont abandonnés au profit des cailloux et autres projectiles. L'école était transformée en un champ de bataille politique. Une bataille qui n'était pas la leur, mais, dans laquelle certains ont laissé leur vie. Le sang des Kpea Domin, Akpélé Akpélé etc… ont abondamment maculé les mains des frontistes. La spirale de grèves à l'école pilotée par Laurent Gbagbo et ses amis ont contraint les autorités à fermer l'école en 1990. Mais la grande sagesse d'Houphouët et sa culture du pardon l'on amené à rouvrir l'école et éviter à nos enfants une année blanche dont les conséquences seraient regrettables. Les grèves se succédaient à un rythme frénétique et les programmes annuels bâclés. Depuis cette date, notre école a entamé sa descente aux enfers avec des conséquences extrêmement graves pour la jeunesse. Nos diplômes sont dévalués et ne sont plus côtés sur le marché du travail. Ailleurs, il est exigé aux diplômés ivoiriens une certaine mise à niveau avant de faire une équivalence. Le chômage a connu un coup d'accélérateur. Depuis lors, la descente aux enfers continue pour les élèves et étudiants ivoiriens.
Du rêve au cauchemar
Laurent Gbagbo prétendait symboliser l'espoir de la jeunesse ivoirienne. Pour elle, il a promis de grands chantiers qui devaient mettre fin aux difficultés des jeunes. L'emploi devait être disponible à tous les niveaux, l'école devait connaitre un regain de vitalité avec à la clé, la revalorisation des diplômes. Mais, voici environ dix (10) ans que ''l’espoir'' des jeunes est au pouvoir et les choses vont de mal en pire. Gbagbo installé au trône, une nouvelle mission est assignée à la jeunesse, servir de chair à canon pour la sauvegarde du pouvoir du roi. Les souvenirs des évènements de novembre 2004 sont encore vivaces dans nos esprits. Des jeunes ivoiriens ont été envoyés au suicide pour servir de muraille au palais présidentiel. Gbagbo est au pouvoir, et le chemin de l'avenir de la jeunesse s'obscurcit. La seule satisfaction des diplômés se trouve dans la gestion des cabines téléphoniques. Dans les concours de la fonction publique, les places sont offertes aux plus offrants. Les résultats dans l'enseignement secondaire er supérieur sont des plus catastrophiques. Les derniers résultats du BTS donnent plus de 70% d'échec. Sous Gbagbo, la Côte d'Ivoire est dans le désarroi et la jeunesse est aux abois. Voilà l'image de celui qui va rencontrer les jeunes de Côte d'Ivoire, ce samedi à Yopougon. Certainement des promesses faramineuses vont être faites tout juste pour des besoins électoraux.
Rodolphe Flaha