Nous avons constaté que depuis un certain temps, il y a des jeunes gens qui déshabillent des filles dans la rue sous prétexte qu’elles sont mal vêtues. Le saviez vous et si oui, qu’en pensez ?
Oui, ce phénomène existe vraiment. Il y a deux ans, on nous avait fait cas de cela et nous avons saisi tous les commissariats et cela a cessé. Mais, je constate que le phénomène a recommencé.
Peut on considérer cela comme une agression ?
Quand on déshabille quelqu’un dans la rue, c’est une agression. Elle ne se limite pas seulement aux coups. Même quand vous injuriez quelqu’un qui ne vous a rien fait dans les rues, c’est aussi une agression, mais cette fois-ci verbale.
Est-ce que ces jeunes filles peuvent avoir recours à la loi ?
Une fille qui a subi une telle attaque doit se rendre au commissariat le plus proche pour porter plainte. Si elle reconnaît ses agresseurs, cela facilite la tâche aux policiers. Dans le cas où les policiers ne font rien en convoquant les agresseurs, elle saisit directement le procureur de leur commune. Elle peut déposer également plainte à la préfecture de police, au Tribunal militaire et à la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire. Après tout cela, elle doit signaler cela à l’Association des femmes juristes pour que nous puissions suivre le problème de près.
Peut-elle avoir gain de cause ?
Si elles sont plusieurs à porter plainte, des dispositions seront prises pour sécuriser la ville. Et tous ceux qui feront cela seront punis.
Si une fille qui a été déshabillée dans la rue se rend au commissariat, que doit-elle dire dans sa plainte ?
Elle explique textuellement ce qui s’est passé. Il n’y a pas de honte à cela. Elle a subi une agression, c’est normal qu’elle porte plainte.
Et que pensez-vous de l’attitude des jeunes qui se livrent à ces pratiques dans les rues ?
Ils n’ont pas le droit d’agir ainsi. Ce n’est pas eux de juger la tenue des filles et de les déshabiller. Il y a la question du respect de la dignité de la personne qui est en face qu’il faut prendre en compte. La dignité humaine est piétinée quand on déshabille quelqu’un dans les rues. La loi n’autorise pas cela.
Réalisée par Adélaïde Konin (Stagiaire)
Oui, ce phénomène existe vraiment. Il y a deux ans, on nous avait fait cas de cela et nous avons saisi tous les commissariats et cela a cessé. Mais, je constate que le phénomène a recommencé.
Peut on considérer cela comme une agression ?
Quand on déshabille quelqu’un dans la rue, c’est une agression. Elle ne se limite pas seulement aux coups. Même quand vous injuriez quelqu’un qui ne vous a rien fait dans les rues, c’est aussi une agression, mais cette fois-ci verbale.
Est-ce que ces jeunes filles peuvent avoir recours à la loi ?
Une fille qui a subi une telle attaque doit se rendre au commissariat le plus proche pour porter plainte. Si elle reconnaît ses agresseurs, cela facilite la tâche aux policiers. Dans le cas où les policiers ne font rien en convoquant les agresseurs, elle saisit directement le procureur de leur commune. Elle peut déposer également plainte à la préfecture de police, au Tribunal militaire et à la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire. Après tout cela, elle doit signaler cela à l’Association des femmes juristes pour que nous puissions suivre le problème de près.
Peut-elle avoir gain de cause ?
Si elles sont plusieurs à porter plainte, des dispositions seront prises pour sécuriser la ville. Et tous ceux qui feront cela seront punis.
Si une fille qui a été déshabillée dans la rue se rend au commissariat, que doit-elle dire dans sa plainte ?
Elle explique textuellement ce qui s’est passé. Il n’y a pas de honte à cela. Elle a subi une agression, c’est normal qu’elle porte plainte.
Et que pensez-vous de l’attitude des jeunes qui se livrent à ces pratiques dans les rues ?
Ils n’ont pas le droit d’agir ainsi. Ce n’est pas eux de juger la tenue des filles et de les déshabiller. Il y a la question du respect de la dignité de la personne qui est en face qu’il faut prendre en compte. La dignité humaine est piétinée quand on déshabille quelqu’un dans les rues. La loi n’autorise pas cela.
Réalisée par Adélaïde Konin (Stagiaire)