ABIDJAN, 31 oct 2009 (AFP) - L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles
(FN) a annoncé samedi, dans son fief à Bouaké (centre), "l'impossibilité"
d'organiser le scrutin présidentiel officiellement prévu le 29 novembre, en
raison des retards accumulés dans la publication de la liste électorale.
"A moins d'un mois des élections, la liste provisoire n'est pas publiée, ce
qui rend impossible la tenue du scrutin le 29 novembre", a annoncé Siniman
Bamba, chef de cabinet des FN, lors d'une "rencontre d'explication" avec les
habitants de la ville.
"Il y a beaucoup de travail à faire", a-t-il poursuivi.
Jeudi, le président ivoirien Laurent Gbagbo a déclaré que la date du 29
novembre officiellement retenue pour l'organisation du premier tour de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, "sera dépassée", évoquant "la
réalité du terrain".
A moins d'un mois de l'élection, et à la suite de nombreux retards, la
liste électorale provisoire n'a toujours pas été affichée à travers le pays.
Selon un décret, elle doit être affichée "30 jours au plus tard" avant
l'élection.
Deux listes devront être affichées, une pour plus de 4,3 millions
d'électeurs validés et une "liste à litiges" comprenant les quelque 1,9
million de personnes dont la nationalité reste inconnue, selon la CEI.
La phase de contentieux qui doit suivre est destinée à régler ces litiges,
en vue de la liste définitive.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin
est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d'Etat manqué de
2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste.
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, chef des FN est chargé de
conduire ce processus de sortie de crise, au terme d'un accord de paix
inter-ivoirien.
(FN) a annoncé samedi, dans son fief à Bouaké (centre), "l'impossibilité"
d'organiser le scrutin présidentiel officiellement prévu le 29 novembre, en
raison des retards accumulés dans la publication de la liste électorale.
"A moins d'un mois des élections, la liste provisoire n'est pas publiée, ce
qui rend impossible la tenue du scrutin le 29 novembre", a annoncé Siniman
Bamba, chef de cabinet des FN, lors d'une "rencontre d'explication" avec les
habitants de la ville.
"Il y a beaucoup de travail à faire", a-t-il poursuivi.
Jeudi, le président ivoirien Laurent Gbagbo a déclaré que la date du 29
novembre officiellement retenue pour l'organisation du premier tour de
l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, "sera dépassée", évoquant "la
réalité du terrain".
A moins d'un mois de l'élection, et à la suite de nombreux retards, la
liste électorale provisoire n'a toujours pas été affichée à travers le pays.
Selon un décret, elle doit être affichée "30 jours au plus tard" avant
l'élection.
Deux listes devront être affichées, une pour plus de 4,3 millions
d'électeurs validés et une "liste à litiges" comprenant les quelque 1,9
million de personnes dont la nationalité reste inconnue, selon la CEI.
La phase de contentieux qui doit suivre est destinée à régler ces litiges,
en vue de la liste définitive.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin
est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d'Etat manqué de
2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste.
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, chef des FN est chargé de
conduire ce processus de sortie de crise, au terme d'un accord de paix
inter-ivoirien.