Une véritable fuite en avant. Laurent Gbagbo refuse de se présenter comme le candidat du Front populaire ivoirien à la prochaine élection présidentielle. L’homme a plutôt décidé d’opter pour la bannière de ce qu’il appelle « La majorité présidentielle », en abrégé LMP, qui regroupe une série organisations satellites suscitées et formées pour la circonstance. Justifiant une telle méfiance vis-à-vis de son propre parti, Gbagbo craint d’être souillé par la réputation négative dont se rendent coupables le FPI et ses barons auprès de l’opinion nationale et internationale. A ce sujet, il n’a pas manqué, selon nos sources, de déverser toute sa colère sur les responsables et cadres de sa formation politique. « Vous êtes tous devenus riches, arrogants, je ne vous reconnais plus. C’est pour tout ça que je procède par alliances parce que le FPI tout seul n’est rien », a-t-il lancé, selon un confère malien, à la figure de ses camarades au cours d’une réunion tenue à Mama. Belle gifle pour Affi N’Guessan, Aboudramane Sangaré, Simone Ehivet, Mamadou Koulibaly et les autres.
Cependant, Laurent Gbagbo peut-il se dissocier des actes « honteux » du FPI ? Cette question nous ramène à une autre. Comment comprendre qu’après près de dix années d’exercice du pouvoir c’est seulement maintenant que Gbagbo se rend compte de « l’état de pourriture » dans lequel se trouve son parti ? De deux chose l’une. Soit le candidat du FPI s’adonne à une comédie, dans l’objectif de détourner l’attention des Ivoiriens, soit Laurent Gbagbo refuse carrément d’assumer sa part de responsabilité dans la décrépitude qui caractérise aujourd’hui son parti. Mais, dans tous les cas, les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent tous que Gbagbo est égal au FPI et vice-versa. Et comme l’ont si bien chanté les artistes Yodé et Siro, « Le peuple t’a choisi. Si tu choisis voleur, nous, on va t'appeler voleur. Tu seras le comptable de ton choix… ». Au lieu donc de jeter l’opprobre sur ses camardes, le ‘’Woudy’’ devra aussi s’en prendre à lui-même.
Diawara Samou
Cependant, Laurent Gbagbo peut-il se dissocier des actes « honteux » du FPI ? Cette question nous ramène à une autre. Comment comprendre qu’après près de dix années d’exercice du pouvoir c’est seulement maintenant que Gbagbo se rend compte de « l’état de pourriture » dans lequel se trouve son parti ? De deux chose l’une. Soit le candidat du FPI s’adonne à une comédie, dans l’objectif de détourner l’attention des Ivoiriens, soit Laurent Gbagbo refuse carrément d’assumer sa part de responsabilité dans la décrépitude qui caractérise aujourd’hui son parti. Mais, dans tous les cas, les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent tous que Gbagbo est égal au FPI et vice-versa. Et comme l’ont si bien chanté les artistes Yodé et Siro, « Le peuple t’a choisi. Si tu choisis voleur, nous, on va t'appeler voleur. Tu seras le comptable de ton choix… ». Au lieu donc de jeter l’opprobre sur ses camardes, le ‘’Woudy’’ devra aussi s’en prendre à lui-même.
Diawara Samou
