Discret mais efficace, le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo Issa Malick Coulibaly est avant tout un homme au ‘’profil en arrière plan’’. Pour lui, on ne peut pas tout légitimer au nom de la politique. C’est pourquoi il veut une campagne engagée, incisive mais civilisée. Dans un entretien exclusif, il parle sans détour de la campagne présidentielle.
Vous êtes sur plusieurs fronts, hier à Yamoussoukro, il y a quelques jours encore vous étiez avec les cadres du Nord au côté du président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui vous êtes à PK 18 pour redonner espoir à cette population. Monsieur le directeur national de campagne, peut-on affirmer que la bataille du terrain a commencé ?
La bataille du terrain a commencé à partir du moment où le président s’est officiellement porté candidat. C’est une bataille que je voudrais d’arguments, civilisée, une bataille de programme. Je suis de ceux qui pensent qu’en politique comme dans la vie en générale, tout n’est pas permis. C’est une bataille sans les armes et je le redis, ce sera la force des arguments. Sans les armes car le pays sort de la crise. Il faut que les cœurs et les esprits soient désarmés pour qu’on puisse faire les élections dans la tranquillité pour reprendre le chemin du développement dont a tant besoin toute la population ivoirienne dans sa majorité.
Comment vous pouvez expliquer l’absence de quelques poids lourds du FPI, notamment Mamadou Koulibaly au grand meeting de Yopougon le week-end dernier ?
Vous savez que autour du président Laurent Gbagbo, il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour cette élection. Et tout le monde ne peut pas être présent au même moment. Son absence est dûe au fait que le président Mamadou Koulibaly avait une autre mission ailleurs qu’il effectuait dans le même cadre. Je crois qu’il ne faut pas chercher une autre explication à cette absence car vous n’en trouverez pas de sérieuse.
Que pensez-vous de votre ‘’champion’’ Laurent Gbagbo. Et quel est votre objectif pour la campagne ?
D’abord je peux vous dire que l’objectif du Docteur Coulibaly c’est la réélection du Président Laurent Gbagbo au premier tour et je pense que nous travaillons dans ce sens. Laurent Gbagbo est le candidat le plus courageux, il a un esprit républicain et se bat de jour comme de nuit pour l’édification d’une nation ivoirienne prospère, solidaire et fraternelle. Comme je vous l’ai dit, nous allons parcourir toute la Côte d’Ivoire pour véhiculer les idéaux du Président Laurent Gbagbo car c’est le ‘’meilleur médicament’’ pour la Côte d’Ivoire.
Que pensez-vous de la date du 29 novembre ?
Peut-être que ce sera la date du premier tour de la présidentielle, peut-être que l’élection ne sera pas possible le 29 novembre pour des raisons purement techniques qui n’incombent pas au Président Laurent Gbagbo. Mais une chose est certaine, le soir de la proclamation du premier tour de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire dans sa grande majorité va savourer la victoire du Président Laurent Gbagbo.
On suppose que vous avez les moyens de lui donner cette victoire à cette élection historique. Que dites-vous aux Ivoiriens ?
Il faut que les Ivoiriens sortent massivement le jour de la présidentielle pour se rendre dans les urnes et voter massivement pour la réélection du Président Laurent Gbagbo. Il a la solution des problèmes sociaux, économiques de cette population qui aspire au bien être. Comme je viens de le dire aux populations de PK 18, et ce message est valable pour tous les Ivoiriens, il faut voter le président Laurent Gbagbo pour avoir un mieux être car c’est la solution de la Côte d’Ivoire.
Quelles sont vos relations avec la direction du FPI ?
Avec la direction du Front population ivoirien (FPI) j’ai de très très bonnes relations, se sont des relations de collaboration. A ce niveau il n’y a aucun problème. Nous travaillons la main dans la main pour un objectif commun : la victoire du Président Laurent Gbagbo. Une fois encore je peux dire qu’il n’y a pas de l’eau dans le gaz entre la direction du FPI et moi-même.
Entretien réalisé par Williams Arthur Prescot
Vous êtes sur plusieurs fronts, hier à Yamoussoukro, il y a quelques jours encore vous étiez avec les cadres du Nord au côté du président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui vous êtes à PK 18 pour redonner espoir à cette population. Monsieur le directeur national de campagne, peut-on affirmer que la bataille du terrain a commencé ?
La bataille du terrain a commencé à partir du moment où le président s’est officiellement porté candidat. C’est une bataille que je voudrais d’arguments, civilisée, une bataille de programme. Je suis de ceux qui pensent qu’en politique comme dans la vie en générale, tout n’est pas permis. C’est une bataille sans les armes et je le redis, ce sera la force des arguments. Sans les armes car le pays sort de la crise. Il faut que les cœurs et les esprits soient désarmés pour qu’on puisse faire les élections dans la tranquillité pour reprendre le chemin du développement dont a tant besoin toute la population ivoirienne dans sa majorité.
Comment vous pouvez expliquer l’absence de quelques poids lourds du FPI, notamment Mamadou Koulibaly au grand meeting de Yopougon le week-end dernier ?
Vous savez que autour du président Laurent Gbagbo, il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour cette élection. Et tout le monde ne peut pas être présent au même moment. Son absence est dûe au fait que le président Mamadou Koulibaly avait une autre mission ailleurs qu’il effectuait dans le même cadre. Je crois qu’il ne faut pas chercher une autre explication à cette absence car vous n’en trouverez pas de sérieuse.
Que pensez-vous de votre ‘’champion’’ Laurent Gbagbo. Et quel est votre objectif pour la campagne ?
D’abord je peux vous dire que l’objectif du Docteur Coulibaly c’est la réélection du Président Laurent Gbagbo au premier tour et je pense que nous travaillons dans ce sens. Laurent Gbagbo est le candidat le plus courageux, il a un esprit républicain et se bat de jour comme de nuit pour l’édification d’une nation ivoirienne prospère, solidaire et fraternelle. Comme je vous l’ai dit, nous allons parcourir toute la Côte d’Ivoire pour véhiculer les idéaux du Président Laurent Gbagbo car c’est le ‘’meilleur médicament’’ pour la Côte d’Ivoire.
Que pensez-vous de la date du 29 novembre ?
Peut-être que ce sera la date du premier tour de la présidentielle, peut-être que l’élection ne sera pas possible le 29 novembre pour des raisons purement techniques qui n’incombent pas au Président Laurent Gbagbo. Mais une chose est certaine, le soir de la proclamation du premier tour de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire dans sa grande majorité va savourer la victoire du Président Laurent Gbagbo.
On suppose que vous avez les moyens de lui donner cette victoire à cette élection historique. Que dites-vous aux Ivoiriens ?
Il faut que les Ivoiriens sortent massivement le jour de la présidentielle pour se rendre dans les urnes et voter massivement pour la réélection du Président Laurent Gbagbo. Il a la solution des problèmes sociaux, économiques de cette population qui aspire au bien être. Comme je viens de le dire aux populations de PK 18, et ce message est valable pour tous les Ivoiriens, il faut voter le président Laurent Gbagbo pour avoir un mieux être car c’est la solution de la Côte d’Ivoire.
Quelles sont vos relations avec la direction du FPI ?
Avec la direction du Front population ivoirien (FPI) j’ai de très très bonnes relations, se sont des relations de collaboration. A ce niveau il n’y a aucun problème. Nous travaillons la main dans la main pour un objectif commun : la victoire du Président Laurent Gbagbo. Une fois encore je peux dire qu’il n’y a pas de l’eau dans le gaz entre la direction du FPI et moi-même.
Entretien réalisé par Williams Arthur Prescot