La France accepte un "décalage" de quelques semaines, pour des raisons techniques, de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, initialement prévue le 29 novembre, a indiqué jeudi le secrétaire d`Etat français à la Coopération, Alain Joyandet.
La semaine dernière, évoquant "la réalité du terrain", le président ivoirien Laurent Gbagbo avait annoncé que la date du 29 novembre officiellement retenue pour l`organisation du premier tour "serait dépassée".
S`exprimant devant l`Association de la presse diplomatique à Paris, M. Joyandet a rappelé avoir dit "qu`il fallait absolument maintenir la date du 29 novembre". "Le +absolument+ n`avait pas été apprécié. Après, j`ai fait un peu de rétropédalage: si la date n`est pas maintenue mais si le décalage est de quelques jours ou de quelques semaines pour des questions techniques, alors il
n`y a pas de problème", a-t-il concédé.
"Nous pensons qu`on va quand même finir par avoir des élections", a dit le ministre français qui en veut pour preuve "que les trois candidats sont en campagne".
"En maintenant une certaine pression sur les dates, on a voulu faire passer le message qu`il ne fallait pas que les élections soient reportées dans un an", a-t-il insisté.
Pour 4,23 millions d`électeurs, leur droit de participer au scrutin ne souffre aucune contestation, mais 1,8 million d`électeurs posent problème (sur leur nationalité, leur état civil, etc.), a-t-il dit.
"Comme au Gabon, la France n`a pas de candidat", a encore assuré le ministre.
Interrogé sur la présence militaire française en Côte d`Ivoire quelque 800 hommes--, M. Joyandet a déclaré que la question n`était "pour le moment pas tranchée": "on est en renégociation partout sur nos accords de défense (en Afrique) et on n`a pas vocation à rester éternellement en Côte d`Ivoire".
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste.
La semaine dernière, évoquant "la réalité du terrain", le président ivoirien Laurent Gbagbo avait annoncé que la date du 29 novembre officiellement retenue pour l`organisation du premier tour "serait dépassée".
S`exprimant devant l`Association de la presse diplomatique à Paris, M. Joyandet a rappelé avoir dit "qu`il fallait absolument maintenir la date du 29 novembre". "Le +absolument+ n`avait pas été apprécié. Après, j`ai fait un peu de rétropédalage: si la date n`est pas maintenue mais si le décalage est de quelques jours ou de quelques semaines pour des questions techniques, alors il
n`y a pas de problème", a-t-il concédé.
"Nous pensons qu`on va quand même finir par avoir des élections", a dit le ministre français qui en veut pour preuve "que les trois candidats sont en campagne".
"En maintenant une certaine pression sur les dates, on a voulu faire passer le message qu`il ne fallait pas que les élections soient reportées dans un an", a-t-il insisté.
Pour 4,23 millions d`électeurs, leur droit de participer au scrutin ne souffre aucune contestation, mais 1,8 million d`électeurs posent problème (sur leur nationalité, leur état civil, etc.), a-t-il dit.
"Comme au Gabon, la France n`a pas de candidat", a encore assuré le ministre.
Interrogé sur la présence militaire française en Côte d`Ivoire quelque 800 hommes--, M. Joyandet a déclaré que la question n`était "pour le moment pas tranchée": "on est en renégociation partout sur nos accords de défense (en Afrique) et on n`a pas vocation à rester éternellement en Côte d`Ivoire".
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la grave crise politico-militaire née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste.