Yao Paul N`Dré, président du Conseil constitutionnel, a présenté, hier son équipe, à la direction de l’UDPCI. A sa sortie d`audience, il s`est prononcé sur le processus électoral.
«Les accords ne désignent pas les candidats. Les accords portent-ils les noms de monsieur Mabri ? Monsieur Bédié ? Monsieur Laurent Gbagbo ?... L`accord n`est pas un acte de naissance pour identifier un individu ». Tels sont les propos tenus par Yao Paul N`Dré, président du Conseil constitutionnel, hier, après sa rencontre avec le candidat de l`Udpci, Mabri Toikeusse au siège dudit parti. Il répondait ainsi à la question de savoir si certaines candidatures à la présidentielle sont validées d`office au regard des accords politiques. L`attestation de régularité fiscale, nouvelle exigence du Conseil constitutionnel dans les dossiers de candidature, est à ses yeux un simple élément pour identifier les candidats. « C`est tellement banal (...) Il n`y a pas que l`attestation de régularité fiscale qui a été demandée aux candidats. Il y a aussi l`acte de naissance. Pour une élection aussi magistrale que celle là, comment comprendre que des candidats ne puissent pas avoir un acte permettant de les identifier ? On demande la déclaration de candidature avec les mentions relatives aux noms, prénoms, date de naissance et la filiation. Alors, par rapport à quel élément de référence apprécier tout cela», a interrogé le professeur de droit. Concernant le désarmement avant ou après les élections, il a expliqué que «nous sommes dans une ambiance de sortie de crise. Tant que les problèmes qui ont été causés ne sont pas résolus, la date ne peut être qu`indicative. Par exemple, tant que la liste électorale n`est pas définitive, on ne peut pas aller aux élections même si la date est arrivée. Tant que le désarmement n`est pas fait, on ne peut pas aller aux élections parce que cet obstacle n`est pas levé ». Quant au respect de la date annoncée pour l’élection présidentielle, Yao Paul N`Dré précise : «nous n`organisons pas les élections. Nous contrôlons la validité des candidatures et la validité des élections. Nous nous en tenons à la date du 29 novembre, c`est pourquoi nous demandons aux candidats de fournir des pièces». Par ailleurs la délégation du conseil constitutionnel a demandé le soutien du parti de Mabri Toikeuse pour que le processus de sortie de crise aille à son terme. Elle souhaite qu`au soir des élections, le vainqueur soit le vainqueur. «Que ceux qui auront été vaincus, dans leur état major salue la victoire de leur adversaire», conclut l`ancien ministre de l`Intérieur.
N.D
«Les accords ne désignent pas les candidats. Les accords portent-ils les noms de monsieur Mabri ? Monsieur Bédié ? Monsieur Laurent Gbagbo ?... L`accord n`est pas un acte de naissance pour identifier un individu ». Tels sont les propos tenus par Yao Paul N`Dré, président du Conseil constitutionnel, hier, après sa rencontre avec le candidat de l`Udpci, Mabri Toikeusse au siège dudit parti. Il répondait ainsi à la question de savoir si certaines candidatures à la présidentielle sont validées d`office au regard des accords politiques. L`attestation de régularité fiscale, nouvelle exigence du Conseil constitutionnel dans les dossiers de candidature, est à ses yeux un simple élément pour identifier les candidats. « C`est tellement banal (...) Il n`y a pas que l`attestation de régularité fiscale qui a été demandée aux candidats. Il y a aussi l`acte de naissance. Pour une élection aussi magistrale que celle là, comment comprendre que des candidats ne puissent pas avoir un acte permettant de les identifier ? On demande la déclaration de candidature avec les mentions relatives aux noms, prénoms, date de naissance et la filiation. Alors, par rapport à quel élément de référence apprécier tout cela», a interrogé le professeur de droit. Concernant le désarmement avant ou après les élections, il a expliqué que «nous sommes dans une ambiance de sortie de crise. Tant que les problèmes qui ont été causés ne sont pas résolus, la date ne peut être qu`indicative. Par exemple, tant que la liste électorale n`est pas définitive, on ne peut pas aller aux élections même si la date est arrivée. Tant que le désarmement n`est pas fait, on ne peut pas aller aux élections parce que cet obstacle n`est pas levé ». Quant au respect de la date annoncée pour l’élection présidentielle, Yao Paul N`Dré précise : «nous n`organisons pas les élections. Nous contrôlons la validité des candidatures et la validité des élections. Nous nous en tenons à la date du 29 novembre, c`est pourquoi nous demandons aux candidats de fournir des pièces». Par ailleurs la délégation du conseil constitutionnel a demandé le soutien du parti de Mabri Toikeuse pour que le processus de sortie de crise aille à son terme. Elle souhaite qu`au soir des élections, le vainqueur soit le vainqueur. «Que ceux qui auront été vaincus, dans leur état major salue la victoire de leur adversaire», conclut l`ancien ministre de l`Intérieur.
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