La Convention de la société civile ivoirienne s’est réunie le lundi 9 novembre 2009 à son siège pour se prononcer sur les décrets présidentiels portant sur la création des autorités nationales de développement. Au cours de cette réunion, elle a demandé le retrait desdites autorités, dont la création entraîne une confusion, selon elle, dans le fonctionnement de l’administration.
Selon le docteur N’Gouan Patrick, la CSCI (Convention de la société civile ivoirienne) après observation, trouve que les structures nouvellement créées sont des regroupements sur des bases inexpliquées de départements et de communes. « Elles viennent concurrencer les structures existantes, (conseils généraux et conseils municipaux), qui ont été pratiquement privées de ressources ces dernières années », a-t-il ajouté. Avant de déplorer le fait qu’elles viennent en rajouter à une bureaucratie ivoirienne trop coûteuse, au moment où le pays est à la recherche de ressources pour financer le processus de sortie de crise et de consolidation post-crise. Aux dires du docteur N’Gouan Patrick, les autorités nationales de développement ne constituent pas des signes de gestion rigoureuse des ressources publiques pouvant nous conduire vers le point d’achèvement en vue de la réduction de la dette. C’est pourquoi, la Csci souhaite avoir de meilleures justifications sur l’opportunité actuelle desdites autorités nationales de développement. A défaut d’une justification, elle demande le retrait pur et simple des décrets les instituant. Le chef de l’Etat a pris quatre décrets au cours du mois d’octobre 2009 portant création, attribution et modalités d’organisation, fixation des avantages et nomination des autorités nationales de développement.
C.S
Selon le docteur N’Gouan Patrick, la CSCI (Convention de la société civile ivoirienne) après observation, trouve que les structures nouvellement créées sont des regroupements sur des bases inexpliquées de départements et de communes. « Elles viennent concurrencer les structures existantes, (conseils généraux et conseils municipaux), qui ont été pratiquement privées de ressources ces dernières années », a-t-il ajouté. Avant de déplorer le fait qu’elles viennent en rajouter à une bureaucratie ivoirienne trop coûteuse, au moment où le pays est à la recherche de ressources pour financer le processus de sortie de crise et de consolidation post-crise. Aux dires du docteur N’Gouan Patrick, les autorités nationales de développement ne constituent pas des signes de gestion rigoureuse des ressources publiques pouvant nous conduire vers le point d’achèvement en vue de la réduction de la dette. C’est pourquoi, la Csci souhaite avoir de meilleures justifications sur l’opportunité actuelle desdites autorités nationales de développement. A défaut d’une justification, elle demande le retrait pur et simple des décrets les instituant. Le chef de l’Etat a pris quatre décrets au cours du mois d’octobre 2009 portant création, attribution et modalités d’organisation, fixation des avantages et nomination des autorités nationales de développement.
C.S