La nomination du professeur Paul Yao N'dré vient parachever l'édifice du plan diabolique concocté par les refondateurs. Désormais, tous les morceaux du puzzle sont en place. Le rouleau compresseur des refondateurs est en train de se dérouler sous les yeux des Ivoiriens-ivoiriennes. Pas un espace vital ne doit être laissé aux haïssables adversaires du RHDP. En fait, l'éviction de Yapo Yanon de la présidence du Conseil Constitutionnel marquait la fin de la recréation. Les refondateurs dont les parents ont acheté la Côte d'Ivoire pour la destiner à la jouissance exclusive de leurs enfants, sortent enfin de l'ombre et laissent découvrir leur face, cynique et méprisante des règles élémentaires sur lesquelles s'appuie la démocratie.
La promotion de Yao N'dré au Conseil Constitutionnel, en réalité, n'est pas ce que le citoyen ignare de la chose politique, croit comprendre. Ce grand fanatique de l'extrémisme dommageable du FPI, recouvre par la volonté de Gbagbo, le rôle de commissaire politique à la tête de la noble Institution républicaine. Il y est placé pour appliquer les volontés des refondateurs en ce qui concerne les basses manoeuvres à accomplir en vue d'éliminer de la course à la présidence de la République, tous les candidats susceptibles de lui barrer démocratiquement la route du palais. Une mission que Yanon Yapo n'aurait jamais acceptée en sa qualité d'homme de droit émérite.
Ainsi, Yao N'dré, instruit de l'exemple de Tia Koné dont la conséquence catastrophique a conduit le pays à la guerre civile et, probablement, à la mort de Boga Doudou, est déjà à pied d'œuvre. Pour commencer sa sale besogne, il s'arroge le droit d'exiger des candidats le dépôt de leur feuille d'impôt. Ensuite, il proclame que les élections ne se feront qu'une fois les Forces nouvelles auront déposé leurs armes.
Maintenant, il songe sérieusement à l'élimination d'Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara de la compétition. Quelle audace, à vouloir exclure Bédié à partir d'une invention sémiotique. Belle trouvaille pour le savant de la chose constitutionnelle. Et ce n'est que le début de la parodie. D'ici les élections qui se feront volens nolente, les Ivoiriens en verront de toutes les couleurs. Mais comme ils sont patients, ils attendront le moment juste pour assener l'uppercut. Et ça fera très mal.
Toutefois, le but poursuivi par Yao N'dré, est un autre. Il veut provoquer les leaders de l'opposition à un soulèvement à mater dans le sang comme nous ont habitué les refondateurs.
Il est à la recherche d'une insurrection qui sert d'alibi pour déclarer l'état d'urgence et renvoyer sine die l'élection présidentielle. Tel est le sens de son intromission sur le terrain politique.
M'adressant au professeur Yao N'dré, député et président de Conseil général comme moi, je dis ceci: arrêtez vos manigances et vos provocations. Est-ce la guerre civile que vous voulez? Êtes-vous prêt, pour sauver le trône du roi, à mettre le pays à feu et à sang? Croyez-vous que nous vous laisserons faire comme en 2000? Renoncez à vos desseins maléfiques de division des Ivoiriens. Ne salissez pas l'Institution que vous représentez si mal. Votre fonction se limite à dire le droit, rien que le droit et rien d'autre. Car, n'oubliez pas que vous êtes un simple mortel comme nous autres. Vous êtes un justiciable comme tous les Ivoiriens et vous serez comptable de vos actes devant les tribunaux compétents, le moment venu si vous ne renoncez pas à appliquer vos plans diaboliques.
Voulez-vous que vos étudiants aient honte de vous et que la postérité se souvienne de vous comme le boucher de la Constitution? Car, n'oubliez pas que vous n'êtes pas le premier magistrat du pays. Vous n'avez aucune onction populaire qui vous met à l'abri d'une quelconque poursuite, en cas de besoin. Cela doit vous amener à plus de modestie et à moins d'exhibition grotesque.
En vous nommant à la tête du Conseil constitutionnel, le président, désormais "autoproclamé candidat des Ivoiriens", attendait de vous des résultats. Comme cela s'est vu en l'an 2000 avec d'autres apprentis sorciers. Seulement, il oubliait un détail: la Côte d'Ivoire de 2009 vit quasiment sous mandat de l'ONU et ce n'est pas "l'autoproclamé candidat des Ivoiriens" qui décide sur ce qui est bon ou pas, pour la sortie de crise. Il est engagé, comme tous les autres leaders des partis ayant signé les Accords de Marcoussis et ultimement de Ouaga, à respecter les termes des documents qui portent sa signature. Nul ne l'a contraint à les parapher. Il doit donc s'en tenir strictement aux textes, rien qu'aux textes. Faut-il vous rappeler, au cas où vous l'aurez oublié que lesdits Accords exigent que les signataires, en tant que représentants de partis politiques, soient admis, sans entrave, à participer à l'élection présidentielle de sortie de crise? Ne vous agitez pas inutilement. Qui pensez-vous être pour vous octroyer la faculté de les remettre en cause? Bédié, Alassane et Gbagbo sont tous candidats au même titre. Vous n'y pouvez absolument rien. La tricherie des boulangers et pâtissiers de 2000 n'est plus de mise aujourd'hui, ne vous en déplaise. Vous vous êtes trompé d'époque, de circonstance et de pays.
Vous n'êtes pas le maitre du jeu. L'élection présidentielle de sortie de crise est exclusivement de la compétence de la CEI. Vous ne disposez d'aucune autorité sur elle. Les résolutions et décisions exceptionnelles conduisant à la sortie de crise ne sont pas de votre compétence.
De grâce, ne touchez pas aux Accords qui permettront à notre pays de fermer la parenthèse des tristes exploits de la refondation dont vous êtes l'un des hérauts. Doit-on contrôler la constitutionnalité de vos noms et prénoms pour avoir la certitude que vous êtes le vrai Yao N'dré?
Mais, si d'aventure vous vous obstinez à allumer le feu, sachez que c'est vous et vos commanditaires qui l'éteindrez, et que nos militants ne baisseront pas les bras face à vos militaires chargés de la répression. Le monde entier, que je prends à témoin en vous conjurant de ne pas incendier le pays, est averti que nos militants ne seront pas abandonnés seuls face à leurs bourreaux. Nous serons tous au rendez-vous afin que vous nous tuez tous, si tel est votre souhait. Sachez aussi que, pour un mort de vos fusils, 1000 autres militants prendront la relève jusqu'à la victoire contre la tyrannie des refondateurs.
Vos étudiants prétendent que vous êtes un homme de bien. Continuez à l'être car, la victoire de la démocratie sera celle de tout le peuple et il n'y aura aucune charrette de vaincus à offrir à la vindicte populaire. Si vous n'avez pas peur des hommes, au moins, craignez la main vengeresse du ToutPuissant.
***Le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député
Délégué Départemental du PDCI-RDA de Tanda I
La promotion de Yao N'dré au Conseil Constitutionnel, en réalité, n'est pas ce que le citoyen ignare de la chose politique, croit comprendre. Ce grand fanatique de l'extrémisme dommageable du FPI, recouvre par la volonté de Gbagbo, le rôle de commissaire politique à la tête de la noble Institution républicaine. Il y est placé pour appliquer les volontés des refondateurs en ce qui concerne les basses manoeuvres à accomplir en vue d'éliminer de la course à la présidence de la République, tous les candidats susceptibles de lui barrer démocratiquement la route du palais. Une mission que Yanon Yapo n'aurait jamais acceptée en sa qualité d'homme de droit émérite.
Ainsi, Yao N'dré, instruit de l'exemple de Tia Koné dont la conséquence catastrophique a conduit le pays à la guerre civile et, probablement, à la mort de Boga Doudou, est déjà à pied d'œuvre. Pour commencer sa sale besogne, il s'arroge le droit d'exiger des candidats le dépôt de leur feuille d'impôt. Ensuite, il proclame que les élections ne se feront qu'une fois les Forces nouvelles auront déposé leurs armes.
Maintenant, il songe sérieusement à l'élimination d'Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara de la compétition. Quelle audace, à vouloir exclure Bédié à partir d'une invention sémiotique. Belle trouvaille pour le savant de la chose constitutionnelle. Et ce n'est que le début de la parodie. D'ici les élections qui se feront volens nolente, les Ivoiriens en verront de toutes les couleurs. Mais comme ils sont patients, ils attendront le moment juste pour assener l'uppercut. Et ça fera très mal.
Toutefois, le but poursuivi par Yao N'dré, est un autre. Il veut provoquer les leaders de l'opposition à un soulèvement à mater dans le sang comme nous ont habitué les refondateurs.
Il est à la recherche d'une insurrection qui sert d'alibi pour déclarer l'état d'urgence et renvoyer sine die l'élection présidentielle. Tel est le sens de son intromission sur le terrain politique.
M'adressant au professeur Yao N'dré, député et président de Conseil général comme moi, je dis ceci: arrêtez vos manigances et vos provocations. Est-ce la guerre civile que vous voulez? Êtes-vous prêt, pour sauver le trône du roi, à mettre le pays à feu et à sang? Croyez-vous que nous vous laisserons faire comme en 2000? Renoncez à vos desseins maléfiques de division des Ivoiriens. Ne salissez pas l'Institution que vous représentez si mal. Votre fonction se limite à dire le droit, rien que le droit et rien d'autre. Car, n'oubliez pas que vous êtes un simple mortel comme nous autres. Vous êtes un justiciable comme tous les Ivoiriens et vous serez comptable de vos actes devant les tribunaux compétents, le moment venu si vous ne renoncez pas à appliquer vos plans diaboliques.
Voulez-vous que vos étudiants aient honte de vous et que la postérité se souvienne de vous comme le boucher de la Constitution? Car, n'oubliez pas que vous n'êtes pas le premier magistrat du pays. Vous n'avez aucune onction populaire qui vous met à l'abri d'une quelconque poursuite, en cas de besoin. Cela doit vous amener à plus de modestie et à moins d'exhibition grotesque.
En vous nommant à la tête du Conseil constitutionnel, le président, désormais "autoproclamé candidat des Ivoiriens", attendait de vous des résultats. Comme cela s'est vu en l'an 2000 avec d'autres apprentis sorciers. Seulement, il oubliait un détail: la Côte d'Ivoire de 2009 vit quasiment sous mandat de l'ONU et ce n'est pas "l'autoproclamé candidat des Ivoiriens" qui décide sur ce qui est bon ou pas, pour la sortie de crise. Il est engagé, comme tous les autres leaders des partis ayant signé les Accords de Marcoussis et ultimement de Ouaga, à respecter les termes des documents qui portent sa signature. Nul ne l'a contraint à les parapher. Il doit donc s'en tenir strictement aux textes, rien qu'aux textes. Faut-il vous rappeler, au cas où vous l'aurez oublié que lesdits Accords exigent que les signataires, en tant que représentants de partis politiques, soient admis, sans entrave, à participer à l'élection présidentielle de sortie de crise? Ne vous agitez pas inutilement. Qui pensez-vous être pour vous octroyer la faculté de les remettre en cause? Bédié, Alassane et Gbagbo sont tous candidats au même titre. Vous n'y pouvez absolument rien. La tricherie des boulangers et pâtissiers de 2000 n'est plus de mise aujourd'hui, ne vous en déplaise. Vous vous êtes trompé d'époque, de circonstance et de pays.
Vous n'êtes pas le maitre du jeu. L'élection présidentielle de sortie de crise est exclusivement de la compétence de la CEI. Vous ne disposez d'aucune autorité sur elle. Les résolutions et décisions exceptionnelles conduisant à la sortie de crise ne sont pas de votre compétence.
De grâce, ne touchez pas aux Accords qui permettront à notre pays de fermer la parenthèse des tristes exploits de la refondation dont vous êtes l'un des hérauts. Doit-on contrôler la constitutionnalité de vos noms et prénoms pour avoir la certitude que vous êtes le vrai Yao N'dré?
Mais, si d'aventure vous vous obstinez à allumer le feu, sachez que c'est vous et vos commanditaires qui l'éteindrez, et que nos militants ne baisseront pas les bras face à vos militaires chargés de la répression. Le monde entier, que je prends à témoin en vous conjurant de ne pas incendier le pays, est averti que nos militants ne seront pas abandonnés seuls face à leurs bourreaux. Nous serons tous au rendez-vous afin que vous nous tuez tous, si tel est votre souhait. Sachez aussi que, pour un mort de vos fusils, 1000 autres militants prendront la relève jusqu'à la victoire contre la tyrannie des refondateurs.
Vos étudiants prétendent que vous êtes un homme de bien. Continuez à l'être car, la victoire de la démocratie sera celle de tout le peuple et il n'y aura aucune charrette de vaincus à offrir à la vindicte populaire. Si vous n'avez pas peur des hommes, au moins, craignez la main vengeresse du ToutPuissant.
***Le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député
Délégué Départemental du PDCI-RDA de Tanda I