Le président de la Commission électorale indépendante a enfin admis que la date, le 29 novembre, du scrutin présidentiel n`est pas tenable.
C`est confirmé, le premier tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire n`aura pas lieu le 29 novembre. Hier, pour la première fois, au cours de la conférence de presse qu`il a animée au siège de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, président de l`institution, a officiellement reconnu, que « le 29 novembre, c`était vraiment l`idéal ». « Avec tous les palabres qu`on a dû régler jusqu`à présent, le 29 novembre sera un peu déplacé. Si nous voulons faire un travail propre en permettant à tous les Ivoiriens d`avoir leur carte nationale d`identité et leur carte d`électeur, nous sommes amenés à déplacer légèrement la date du 29 novembre », a ajouté Robert Mambé. Il a toutefois indiqué que « la vraie date sera communiquée lorsqu`un décret sera pris ». Les tâches qui restent à réaliser dans le chronogramme électoral, à savoir la gestion du contentieux, la confection de la liste définitive et des cartes d`électeurs et leur distribution ne permettent pas d`organiser le scrutin à la date fixée à cet effet. Aussi, a-t-il soutenu que la nouvelle date pourrait être rapidement arrêtée, présentée aux chefs de l`Exécutif avant d`être soumise aux participants de la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). S`agissant des dossiers complémentaires exigés aux candidats déclarés à l`élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Robert B. Mambé a indiqué qu`il ne lui appartient pas de commenter les décisions de Paul Yao-N`Dré, président de l`institution. Par ailleurs, il a invité les prétendants au fauteuil présidentiel à ne pas aller vite en besogne. « Il faut éviter tout dérapage. Ce n`est pas encore la campagne. C`est prématuré », a-t-il mis en garde. Outre le report du scrutin présidentiel, la réception de la version papier de la liste électorale provisoire en vue de son affichage, a constitué l`autre point important de la conférence. « Dès le vendredi, vous pourrez consulter les listes par internet, par Sms et par centre d`appel de sorte qu`avant l`affichage de la liste chacun puisse avoir une idée sur sa situation », a annoncé le conférencier. Mais en ce qui concerne l`affichage physique, le président Mambé a été évasif. « De grâce, n`écrivez pas que l`affichage c`est aujourd`hui ou demain. Ce qui est sûr, cela ne prendra pas plus d`une semaine », a-t-il plaidé. Sur le contentieux électoral, Robert Beugré Mambé a expliqué que tout sera mis en œuvre pour trouver une solution pour les 1.033.985 pétitionnaires jusque-là introuvables sur les fichiers historiques d`identification. « Il faut traiter tous ces cas avec beaucoup de sérénité pour ces frères et sœurs qui ne demandent qu`à voir une clarification de leur situation. Ne jetons pas d`huile sur le feu parce qu`il n`y a pas encore de fraudeurs. Le jour où nous allons en trouver, la justice va s`occuper d`eux. A ceux qui nous soupçonnent également de vouloir exclure des électeurs, je dis que si on voulait exclure des individus, on n`aurait pas fait autant de rattrapages pendant les audiences foraines. On n`exclura personne », a rassuré le patron de la Cei. Il a aussi rassuré que le matériel électoral et les moyens nécessaires pour l`affichage du listing sont disponibles. Le président de la Cei s`est insurgé contre le fait que des listes auraient déjà été affichées dans certaines localités. « Nous demandons à ceux qui le font d`arrêter. Ce n`est pas la peine de créer d`autres problèmes parce que nous en avons déjà assez», a-t-il dénoncé.
Marc Dossa
C`est confirmé, le premier tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire n`aura pas lieu le 29 novembre. Hier, pour la première fois, au cours de la conférence de presse qu`il a animée au siège de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, président de l`institution, a officiellement reconnu, que « le 29 novembre, c`était vraiment l`idéal ». « Avec tous les palabres qu`on a dû régler jusqu`à présent, le 29 novembre sera un peu déplacé. Si nous voulons faire un travail propre en permettant à tous les Ivoiriens d`avoir leur carte nationale d`identité et leur carte d`électeur, nous sommes amenés à déplacer légèrement la date du 29 novembre », a ajouté Robert Mambé. Il a toutefois indiqué que « la vraie date sera communiquée lorsqu`un décret sera pris ». Les tâches qui restent à réaliser dans le chronogramme électoral, à savoir la gestion du contentieux, la confection de la liste définitive et des cartes d`électeurs et leur distribution ne permettent pas d`organiser le scrutin à la date fixée à cet effet. Aussi, a-t-il soutenu que la nouvelle date pourrait être rapidement arrêtée, présentée aux chefs de l`Exécutif avant d`être soumise aux participants de la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc). S`agissant des dossiers complémentaires exigés aux candidats déclarés à l`élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Robert B. Mambé a indiqué qu`il ne lui appartient pas de commenter les décisions de Paul Yao-N`Dré, président de l`institution. Par ailleurs, il a invité les prétendants au fauteuil présidentiel à ne pas aller vite en besogne. « Il faut éviter tout dérapage. Ce n`est pas encore la campagne. C`est prématuré », a-t-il mis en garde. Outre le report du scrutin présidentiel, la réception de la version papier de la liste électorale provisoire en vue de son affichage, a constitué l`autre point important de la conférence. « Dès le vendredi, vous pourrez consulter les listes par internet, par Sms et par centre d`appel de sorte qu`avant l`affichage de la liste chacun puisse avoir une idée sur sa situation », a annoncé le conférencier. Mais en ce qui concerne l`affichage physique, le président Mambé a été évasif. « De grâce, n`écrivez pas que l`affichage c`est aujourd`hui ou demain. Ce qui est sûr, cela ne prendra pas plus d`une semaine », a-t-il plaidé. Sur le contentieux électoral, Robert Beugré Mambé a expliqué que tout sera mis en œuvre pour trouver une solution pour les 1.033.985 pétitionnaires jusque-là introuvables sur les fichiers historiques d`identification. « Il faut traiter tous ces cas avec beaucoup de sérénité pour ces frères et sœurs qui ne demandent qu`à voir une clarification de leur situation. Ne jetons pas d`huile sur le feu parce qu`il n`y a pas encore de fraudeurs. Le jour où nous allons en trouver, la justice va s`occuper d`eux. A ceux qui nous soupçonnent également de vouloir exclure des électeurs, je dis que si on voulait exclure des individus, on n`aurait pas fait autant de rattrapages pendant les audiences foraines. On n`exclura personne », a rassuré le patron de la Cei. Il a aussi rassuré que le matériel électoral et les moyens nécessaires pour l`affichage du listing sont disponibles. Le président de la Cei s`est insurgé contre le fait que des listes auraient déjà été affichées dans certaines localités. « Nous demandons à ceux qui le font d`arrêter. Ce n`est pas la peine de créer d`autres problèmes parce que nous en avons déjà assez», a-t-il dénoncé.
Marc Dossa
