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Politique Publié le jeudi 12 novembre 2009 | Fraternité Matin

Processus électoral : Les femmes leaders veulent 30% de femmes élues députes et maires

Mariam Dao Gabala, présidente de la Coalition des Femmes leaders de Côte d’Ivoire, a animé ce mercredi au siège de la Convention de la société civile, une conférence pour se prononcer sur le processus électoral et le rôle et l’implication des femmes dans ledit processus.

Femmes positionnez vous maintenant pour le changement. Pourquoi pas une femme. Cette idée innovante que la Coalition des Femmes leaders avait lancé dans la perspective des échéances électorales de 2006 pour une période de 2 ans est plus qu’aujourd’hui d’une actualité brûlante avec la seule candidature féminine à l’élection présidentielle prochaine. Dao Mariam Gabala et ses sœurs se félicitent de la candidature de Jacqueline Oble Lohouès e salue son courage. Elles voient en cet acte un tremplin pour les jeunes Femmes pour préparer leur positionnement pour les législatives et les municipales de 2010 avec cette ambition d’avoir 30% de Femmes élues députés et 30% de femmes élues maires.

La présidente de la CEFELCI a tenu à être lever toutes les équivoques parce que les jeunes Femmes n’attendent pas qu’on leur offre des postes électifs.Elles ne feront pas non plus de vote féministe systématique. Elles sont le jeu démocratique et elles attendent tout obtenir sur la base de « one man, one vote » donc dans les règles de l’art et sur la base du mérite : « Nous espérons que Jacqueline Oble par la qualité de son programme saura convaincre les ivoiriens et les ivoiriennes. Nous ne donnerons de consigne de vote aux femmes pour u vote féministe. Nous demanderons aux femmes de voter utile. De s’approprier les programmes des différents candidats pour voter celui des candidats dont le programme prend en compte leurs besoins ».

La présidente des Femmes leaders, sur la base des statistiques du recensement électoral qui confirme l’importance numérique des femmes (50,76%) a souhaité que la gestion des élections respecte cette frange importante de la nation. Elle s’est fendue de quelques recommandations : « Que les répartitions de postes de représentations (nombre de députés par circonscription par exemple) et autres listes tiennent compte du rapport pourcentage/ homme-femme dans chaque région. Au nom du principe démocratique qui se définit comme le gouvernement du peuple par le peuple, il importe que le genre prédominant dans la population ivoirienne soit majoritairement participante aux instances de décisions en vue d’assurer une prise en compte de ses intérêts ».

Les Femmes qui attendent prendre toute leur place dans ce processus électoral qui a tant mobilisé les énergies des femmes et les femmes, ont fait une proposition technique relative au découpage électoral et les attributions de siège, la répartition par genre de la population. Elles demandent qu’un quota de répartition des candidatures par genre soit imposé en fonction du découpage électoral, de l’attribution de sièges et des statistiques nationales : « Dans la circonscription électorale de Boundiali qui compte 54,30% de femmes et qui aurait droit à 3 sièges de députés, pour une question de justice démocratique, il devrait être imposé aux partis politiques présentant des candidates à Boundiali d’y faire figurer au moins deux femmes. La circonscription électorale de Didievi qui a droit à 1 siège et compte 58,89% de femmes devrait être représenté au parlement par une femme. Pour les municipales et les régionales, le quota est fonction des mêmes critères auxquels s’ajouterait l’alternance homme/femme sur les listes. Ainsi, la tête de liste dans une circonscription où les femmes sont majoritaires, sera une femme et la liste devra être bâtie sur l’alternance homme/ femme afin d’éviter que les femmes soient reléguer dans les derniers rangs »

Mariam Dao Gabala a déploré les reports successifs de la date de la présidentielle et dénoncé leurs effets pervers sur la vie des citoyens ivoiriens. Elle a plaidé pour la fin de la gestion informelle de l’Etat et de la gouvernance par l’exception au profit de la normalité. D’une république avec des institutions fortes.

Franck A. Zagbayou
zagbayoufranck@fratmat.info
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