La prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) devrait se tenir vers le 24 novembre dans la capitale burkinabé, et non le 15 selon une source bien informée. « Une date indicative », précise-t-elle. Et pour cause. Les invitations n'auraient même pas encore été lancées. Aucun signe n'a jusque-là été donné par la facilitation burkinabé. Le Cpc est un organe de suivi de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) qui regroupe, outre le facilitateur, Blaise Compaoré, le président de la République, Laurent Gbagbo, le Premier ministre, Guillaume Soro, les présidents du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié et du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara.
Le rendez-vous de Ouaga s'annonçait houleux. Il intervenait à quelques jours de l’élection présidentielle du 29 novembre qui cristallisait le débat entre les partisans farouches de la date et ceux qui n'excluaient pas un léger report. L'affrontement n'aura finalement pas lieu. Car, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a pris ses responsabilités en annonçant mercredi le report de l'échéance. Désormais, tous les acteurs se sont ralliés à la position du Premier ministre. Le prochain Cpc devrait ainsi prioriser la recherche d'une liste électorale claire, nette et acceptée par tous, dans la perspective d'élections transparentes. La fixation d'une date pour la présidentielle ne sera plus ainsi un sujet de blocage. Et, la réunion pourrait plutôt accepter l'idée d'une période indicative pour le premier tour du scrutin présidentiel. L'accès équitable de tous les candidats aux médias d'Etat risque toutefois de donner du piment à la rencontre, selon nos sources. Certes, le Conseil national de la communication et de l'audiovisuelle a déjà pris des décisions sur instruction du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. Mais, avant le rendez-vous de la capitale burkinabé, le dossier pourrait être à l'ordre d'une réunion spéciale entre le Premier ministre et tous les acteurs. Histoire de détendre l'atmosphère à Ouaga. Autre dossier qui devrait meubler les échanges entre Blaise Compaoré et ses invités, la recherche d'une campagne et d'un scrutin apaisés. Il faut noter que le code de bonne conduite que les partis se sont donné est régulièrement violé depuis des semaines par des déclarations incendiaires. Le Cpc pourrait tirer la sonnette d'alarme pour ramener la sérénité et la confiance dans le débat politique.
De même cette instance devrait accoucher d'un mécanisme pour l'établissement d'une liste électorale définitive. Reste plus que la date de ce rendez-vous tant attendu.
Kesy B. Jacob
Le rendez-vous de Ouaga s'annonçait houleux. Il intervenait à quelques jours de l’élection présidentielle du 29 novembre qui cristallisait le débat entre les partisans farouches de la date et ceux qui n'excluaient pas un léger report. L'affrontement n'aura finalement pas lieu. Car, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a pris ses responsabilités en annonçant mercredi le report de l'échéance. Désormais, tous les acteurs se sont ralliés à la position du Premier ministre. Le prochain Cpc devrait ainsi prioriser la recherche d'une liste électorale claire, nette et acceptée par tous, dans la perspective d'élections transparentes. La fixation d'une date pour la présidentielle ne sera plus ainsi un sujet de blocage. Et, la réunion pourrait plutôt accepter l'idée d'une période indicative pour le premier tour du scrutin présidentiel. L'accès équitable de tous les candidats aux médias d'Etat risque toutefois de donner du piment à la rencontre, selon nos sources. Certes, le Conseil national de la communication et de l'audiovisuelle a déjà pris des décisions sur instruction du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. Mais, avant le rendez-vous de la capitale burkinabé, le dossier pourrait être à l'ordre d'une réunion spéciale entre le Premier ministre et tous les acteurs. Histoire de détendre l'atmosphère à Ouaga. Autre dossier qui devrait meubler les échanges entre Blaise Compaoré et ses invités, la recherche d'une campagne et d'un scrutin apaisés. Il faut noter que le code de bonne conduite que les partis se sont donné est régulièrement violé depuis des semaines par des déclarations incendiaires. Le Cpc pourrait tirer la sonnette d'alarme pour ramener la sérénité et la confiance dans le débat politique.
De même cette instance devrait accoucher d'un mécanisme pour l'établissement d'une liste électorale définitive. Reste plus que la date de ce rendez-vous tant attendu.
Kesy B. Jacob