Niamkey Koffi, porte-parole Pdci : " le report de l'élection présidentielle n'est pas mauvais ". Akoto Yao Félix : "le report, c'est de la mauvaise foi… "Là où les religieux expliquent que, " le report est dû à un problème technique ". Devant cette affaire, " ivoiro-ivoirienne ", un jeune lecteur, un peu désabusé par la réaction ou l'ingérence française dans la politique ivoirienne, s'interroge et interroge à haute voix : "J'ai lu dans le Temps d'Hier que, " pour l'élection présidentielle, Paris espère une nouvelle date rapidement ". Dis moi, l'élection-là, ça va se passer en Côte d'Ivoire ou en France " ? " Pourquoi on dit pas, Abidjan espère et puis c'est Paris qui est loin, loin là, qui…espère " ? " Ou bien, grand frère, Abidjan est désormais la nouvelle capitale de la France?" Autour de ces questionnements, une problématique : La souveraineté de la Côte d'Ivoire. Mais surtout, l'intérêt pour tous, de voir ce pays sortir de la crise qu'il connaît depuis septembre 2002, par des élections ouvertes, transparente, démocratiques. C'est pourquoi, nul ne doit être offusqué d'entendre Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères déclarer que, " la France a pris note du report de la date de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire et espère que les autorités ivoiriennes décideront d'une nouvelle date " rapidement". Cependant, il faut rappeler à Paris qui bien souvent se veut champion du parler vrai et direct, de ne pas, avec la Côte d'Ivoire, faire dans l'amalgame et la langue de bois. Qu'est-ce que le Quai d'Orsay ou l'Elysée entend par, " les autorités ivoiriennes " ? Veut-on parler de la Cei qui est maître d'ouvrage des élections avec pour maître d'œuvre, le Premier ministre ? Ou vise-t-on, comme toujours, par mauvaise foi, le Président de la République, cible des néo colons et autres impérialistes pervers qui ont déjà trouvé en lui, leur bouc émissaire, leur souffre-douleur. Pour ces derniers, même quand Beugré Mambé, cadre du Pdci(opposition), président de la Cei, déclare haut et fort, que l'institution qu'il dirige n'a jamais été instrumentalisée par le Président de la République, cela sonne faux à leurs oreilles bouchées par le tas de mensonges qu'ils cultivent au quotidien. Ils s'attaquent à tous ceux qui disent que, " tant qu'il n'y a pas d'élection, Gbagbo demeure président de la République ". Estimant qu'une telle conclusion qui tombe sous le coup du bon sens et surtout du droit (parce que c'est ce que dit la Constitution de la Côte d'Ivoire), est en soi, confligène. Pis, source de la non organisation d'élection présidentielle. Quelle logique ! Beugré Mambé a beau justifier le report des élections, par des raisons techniques, eux, voient rouge. Paranoïaques, ils assimilent causes techniques à Gbagbo. La France n'est pas loin d'emboucher la trompette des anti Gbagbo quand,au lieu de citer directement la Cei, organisatrice des élections en Côte d'Ivoire, elle parle des " autorités ivoiriennes " qui devraient décider d'une nouvelle date, " rapidement. Rapidement par rapport à quoi ? Que veut dire rapidement. N'est-ce pas la France qui à travers sa structure, Sagem, impliquée dans l'organisation des élections, a amené les ivoiriens à ce résultat (élection coûteuse et organisation alambiquée) ? Elle est donc mal placée pour faire pression sur les ivoiriens. C'est ridicule !
Douh-L.Patrice
Pdouh@yahoo.fr
Douh-L.Patrice
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