Les candidats pour la liste électorale et la carte d’identité nationale attendent impatiemment l’affichage du fichier électoral sur les sites d’enrôlement pour vérification. Pour mieux gérer cette dernière ligne droite avant la tenue des élections, Eugène Djué, le président de l’Ulptci (Union pour la libération totale de la Côte d’Ivoire), a initié, hier au foyer jeune viateur de Bouaké, un séminaire de formation à l’intention des responsables des structures du Fpi de Bouaké. « Le but principal, c’est l’information des populations. Nous avons parlé du contentieux électoral, du contrôle du listing. Les listes vont s’afficher bientôt, quelle attitude tenir ? Où faire les réclamations ? On leur a dit aussi à qui s’adresser et la procédure à suivre pour avoir gain de cause. De quel délai dispose-t-on pour les faire », a précisé Eugène Djué. Et d’ajouter : « Un militant mal formé est un danger pour son parti, je dirai qu’un militant mal formé est un danger pour son pays. Car, le militant est d’abord citoyen. Les actes qu’il pose peuvent être dangereux, non seulement pour son parti, mais aussi pour son pays. Nous voulons bien les armer pour les amener à se mettre au service du parti et de la nation ». Pour le membre du haut conseil politique de l’équipe de campagne du candidat de La majorité présidentielle (Lmp), outre la réélection de leur champion Laurent Gbagbo, c’est le taux de participation qui est recherché. « Il y a défi de gagner les élections et le taux de participation pour montrer que la Côte d’Ivoire s’est remise de la crise. Je me suis fais accompagner des techniciens de l’Oni, de la Cei pour mieux outiller les séminaristes», a expliqué Eugène Djué.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
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