En attendant l’opération fatidique de l’affichage de la liste électorale provisoire, les pétitionnaires ont recours aux services des cybercafés pour connaître leur sort. Il faut donc débourser 250 à 500 Fcfa pour les frais de navigation sur le Net et de tirage de la fiche de renseignements en se référant au récépissé délivré pendant l’enrôlement.
Le samedi 14 novembre, l’accès au site de la Cei était quasi impossible. La situation s’est améliorée le lendemain dimanche et lundi.Le moment de la consultation est souvent pour beaucoup de personnes un instant d’angoisse.« Des minutes avant, nous nous interrogions si nos noms figurent sur cette fameuse liste provisoire et sans erreur », a fait observer M. Touré Ibrahima (agent de communication à Man). Et lorsque le numéro d’un pétitionnaire est rejeté, c’est l’angoisse mêlée de colère. Il cherche aussitôt où faire les réclamations.Les pétitionnaires éligibles, ceux qui ont leurs noms et prénoms sur la liste provisoire poussent un ouf de soulagement et ne cachent pas leur joie.“Ce qui me réjouit c’est que je suis un potentiel électeur en voyant mon nom sur cette liste”, a dit M. Ouattara Badawa, reporter photographe à Man.A Biankouma, localité située à 45 km de Man, comme il fallait s’y attendre, jusqu’à 11h30 hier matin, au moment où nous quittions la localité, aucune liste provisoire n’était affichée. Ici faute de cybercafés, les populations attendent toujours d’être situées sur leur sort.
Honoré Droh
Le samedi 14 novembre, l’accès au site de la Cei était quasi impossible. La situation s’est améliorée le lendemain dimanche et lundi.Le moment de la consultation est souvent pour beaucoup de personnes un instant d’angoisse.« Des minutes avant, nous nous interrogions si nos noms figurent sur cette fameuse liste provisoire et sans erreur », a fait observer M. Touré Ibrahima (agent de communication à Man). Et lorsque le numéro d’un pétitionnaire est rejeté, c’est l’angoisse mêlée de colère. Il cherche aussitôt où faire les réclamations.Les pétitionnaires éligibles, ceux qui ont leurs noms et prénoms sur la liste provisoire poussent un ouf de soulagement et ne cachent pas leur joie.“Ce qui me réjouit c’est que je suis un potentiel électeur en voyant mon nom sur cette liste”, a dit M. Ouattara Badawa, reporter photographe à Man.A Biankouma, localité située à 45 km de Man, comme il fallait s’y attendre, jusqu’à 11h30 hier matin, au moment où nous quittions la localité, aucune liste provisoire n’était affichée. Ici faute de cybercafés, les populations attendent toujours d’être situées sur leur sort.
Honoré Droh