Introduction
Les populations ivoiriennes vont voter pour désigner démocratiquement leurs nouveaux responsables, après près d'une décennie de frustrations électorales suscitées par l'actuel régime. La gouvernance mitigée mise en œuvre, l'impact négatif de la guerre et ses conséquences, la situation d'absence de paix, les conflits sociaux divers, etc., ont transformé ce pouvoir et l'ont réduit en un système politique miné et contreproductif.
Le préjudice subi par le pays et le peuple ivoirien est lourd. Il doit donc être dit pour rappeler les dangers électoraux liés à des choix politiques controversés pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, en tant qu'Etat, peuple et Nation.
La Côte d'Ivoire doit renaître avec le PDCI-RDA, le parti politique de tous les Ivoiriens. Les arguments ci-dessous esquissés justifient le soutien sans réserve à donner à ce parti politique aux prochaines élections générales.
1 - L'effondrement
d'un pays promis
à un bel avenir :
Avant l'année 2000 et lorsque le PDCI-RDA était au pouvoir, la Côte d'Ivoire présentait le visage d'un pays sérieux au plan politique, économique et social.
Sur le plan politique, le régime houphouëtiste, fondé sur la démocratie libérale, a réussi à faire de la Côte d'Ivoire une référence régionale en matière de paix et de stabilité politique, dans un environnement sujet à la guerre et aux crises multiformes. Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l'UNESCO, (décerné cette année au Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva), constitue une reconnaissance internationale des efforts de paix mis en œuvre pendant toute sa vie par le premier Président de la République ivoirienne.
Cette politique sera poursuivie dans ses grandes orientations par son successeur, M. Henri Konan Bédié, qui a consolidé l'orientation libérale de la Côte d'Ivoire et le développement harmonieux et sans discrimination de toutes les régions du pays.
Sur le plan économique et social, la Côte d'Ivoire a été véritablement construite comme un pays agricole moderne, avec une économie relativement diversifiée, des infrastructures économiques et sociales de bon niveau, des entreprises performantes ouvertes sur le monde, une Administration efficace avec des agents recrutés selon des standards de transparence et de mérite, etc. Ce miracle est le fruit de la bonne gouvernance et ne repose pas sur l'exploitation de ressources naturelles importantes.
Malheureusement, ce sont tous ces efforts qui ont été anéantis depuis 1999. La Côte d'Ivoire s'est dangereusement appauvrie par une politique de destruction des fondements de son économie et a stoppé son développement économique et social. Les principales infrastructures construites se sont dégradées, faute d'entretien. Les investisseurs ont fui le pays. Toutes les ressources nationales se vaporisent dans l'océan des besoins et des prédations de tout acabit, en l'absence d'une politique de restructuration des dépenses publiques et de création de nouvelles richesses.
La Côte d'Ivoire est victime d'une gouvernance non satisfaisante : une sortie de crise interminable et onéreuse, des problèmes déplacés et non solutionnés, des populations meurtries et incapables d'impulser le dynamisme, un pays déconsidéré et sans institution légitime depuis 2005, un soutien économique et financier extérieur sincère conditionné à l'organisation effective d'élections transparentes, etc.
Les élections à venir sont également attendues de pieds fermes par les populations ivoiriennes disqualifiées, qui se demandent si leur pays est encore une démocratie libérale.
Dans l'hypothèse de la tenue effective de ces scrutins, les Ivoiriens doivent-ils reconduire au pouvoir tous ces artisans de la descente aux enfers de leur chère patrie ?
2 - Ne plus faire
confiance a ceux qui ont détruit la Côte d'Ivoire
En dehors du PDCI-RDA (et de ses alliés houphouëtistes), les Ivoiriens ne doivent plus faire confiance à des marchands d'illusions. Il est donc souhaitable qu'ils votent clairement contre tous ces partis et mouvements politiques qui ont ruiné la Côte d'Ivoire.
Les manquements à sanctionner par les électeurs aux prochains scrutins sont
- les tentatives malhonnêtes et opportunistes de récupération de l'œuvre politique d'Houphouët-Boigny dans l'espoir de s'approprier un électorat convoité ;
- l'introduction en Côte d'Ivoire de la violence politique, de la guerre et de la situation de ni paix ni guerre, pour diriger le pays sans rendre compte et jouir de ses ressources ;
- le déploiement de la violence particulière issue de la jeunesse dans les écoles et dans les universités, avec pour conséquence la destruction de l'avenir d'une nation, en remplaçant la culture de paix forgée sur le mérite par une culture exotique de barbaries ;
- la destruction de l'économie nationale, en chassant du pays des entrepreneurs sérieux et en occasionnant la fermeture de diverses entreprises par la mauvaise gouvernance politique, avec pour conséquence l'appauvrissement de la Côte d'Ivoire et une élévation du nombre des chômeurs ;
- l'application insatisfaisante des accords signés, avec pour résultats, des difficultés politiques interminables, un prolongement sans fin de la crise politique, des grèves à répétition, des échecs scolaires et des morts dans les hôpitaux et centres médicaux publics ;
- l'utilisation des médias d'Etat à des fins de propagande politique ;
- l'ignorance des souffrances des populations rurales et urbaines ivoiriennes, dont certaines ont tout perdu en une décennie de mauvaise gouvernance, etc.
3 - Adopter massivement le PDCI-RDA et faire renaître la prospérité de la Côte d'Ivoire
Le régime politique ivoirien est de type présidentiel, avec un rôle accru dévolu au Président de la République. Des constitutionnalistes ont même parlé de régime présidentialiste, pour critiquer le rôle central et omnipotent du Président de la République dans la vie politique et socioéconomique ivoirienne et dans le fonctionnement des institutions nationales.
La conséquence logique de cette situation politique est que si le Président de la République est un dirigeant ou un manager sérieux, intègre et bienveillant, le pays aura une gouvernance bonne, efficace et apaisée.
A contrario, si le chef de l'Exécutif n'est pas bon, le pays ne sera pas bien gouverné. Tout ce qui compte dans un Etat moderne sera oublié, voire combattu, à savoir la prise en compte des aspirations des citoyens, la paix et le développement, l'entretien et la consolidation des infrastructures économiques et sociales, la protection des entreprises et de l'économie nationale, l'efficacité de l'Administration et sa neutralité, la neutralité de l'Armée et son caractère national et non ethnique, la justice pour tous, etc.
A terme, le pays sera perverti par l'insouciance et la méchanceté de son leader et de ses courtisans.
La Côte d'Ivoire, telle que vous l'avez connue et aimée, mérite-t-elle franchement cet avenir assombri ?
C'est pour cette raison que les populations ivoiriennes de toutes les régions du pays doivent voter massivement pour le candidat du PDCI-RDA, le seul à même d'assurer le développement et la cohésion sociale. Ce candidat aux élections présidentielles prochaines se nomme Aimé Henri Konan Bédié.
Les arguments qui militent pour le choix de M. Bédié comme prochain président de la République de Côte d'Ivoire sont les suivants :
- le candidat Aimé Henri Konan Bédié n'est pas sanguinaire et il a démontré à plusieurs reprises, son aversion pour les tueries aveugles et irresponsables de ses compatriotes. La Côte d'Ivoire est un pays de paix et de non violence. Cette image sacrosainte a été sauvegardée par M. Bédié et le PDCI-RDA. Aujourd'hui, les réalités sont différentes ;
- le candidat du PDCI-RDA est un artisan de paix. Il sait toutefois que la paix ne se décrète pas et qu'elle suppose avant tout une gouvernance sérieuse et respectueuse des vœux légitimes des populations. M. Bédié inspire donc confiance ;
- le candidat du PDCI-RDA connaît bien la Côte d'Ivoire et les problèmes spécifiques vécus au quotidien par ses diverses régions. Dans le cadre des visites fraternelles aux populations locales et avant toutes formes de doléances, M. Bédié égrène les difficultés spécifiques de cette région et rappelle les projets précis envisagés pour son développement et suspendus ;
- le candidat du PDCI-RDA est d'avis que le développement de notre pays passe par une croissance économique soutenue et par la construction d'infrastructures économiques et sociales importantes et diversifiées. Son programme accorde une place de choix à ces priorités et mérite le soutien de toutes les populations ivoiriennes ;
- Enfin le candidat du PDCI-RDA est ouvert sur tout ce qui peut œuvrer à l'épanouissement de son peuple, à savoir : la culture, le sport, les nouvelles technologies, l'écodéveloppement, etc. Son programme et les réalisations mises en œuvre ressortent ce caractère moderne, durable, culturel et complet de sa vision du développement.
Conclusion
Tout sera fait par les institutions ivoiriennes et par la communauté internationale pour garantir en Côte d'Ivoire dans les jours à venir des élections générales transparentes, libres et ouvertes, avec tous les électeurs ivoiriens régulièrement inscrits sur les listings électoraux.
Par votre bulletin de vote, vous pouvez réellement choisir le meilleur des candidats aux fonctions de Président de la République, de Député ou même de Maire. Ivoiriens et Ivoiriennes, ne gâchez pas cette chance en optant pour celui qui va plus tard détruire votre pays, votre cité ou votre région.
Le choix le plus pertinent reste le PDCI-RDA parce que ce parti politique a déjà dirigé ce pays avec sagesse et efficacité, avec des dirigeants éclairés et justes. Tout sera mis en œuvre au PDCI-RDA pour vous présenter de bons candidats aux prochaines élections. Entérinez sans crainte ces choix mûris car vous connaissez votre parti politique, celui qui a construit la Côte d'Ivoire moderne.
Oc
Exposés à tous les dangers : Ces fous qui défient la mort
Les maladies mentales, tout comme les maladies physiques peuvent prendre plusieurs formes. Donc plusieurs dénominations qui peuvent paraître péjoratives, c'est selon la compréhension de chacun et le contexte dans lequel nous nous trouvons. Fou, dingue, cinglé, détraqué ou schizophrène sont quelques désignations des malades mentaux, même après guérison. Or, tous les malades mentaux n'ont pas le même dégré de folie. Il y en a même qui sont encore lucides. Nous avons rencontré un homme à Blockhaus lors de notre enquête. Il se nomme Amos, cheveux en dread, un corps trapu. Nous avons eu une causerie à bâtons rompus avec celui que les habitants de son quartier désignent à tort ou à raison de fou. A la question de savoir s'il était fou ou s'il était un homme normal, il répond : " Les gens pensent que je suis fou parce que je mange du foufou et du foutou au carrefour de Blockhaus. Foutaise ! " . Amos nous a aussi expliqué que, lorsqu'il souffre du paludisme, il est persuadé qu'il doit suivre un traitement anti-paludéen. Les malades comme Amos sont légion, ils sont différents de ceux qui se promènent nus, qui mangent dans les poubelles, qui dorment à la belle étoile ou qui sont agressifs…
La vie mortelle des fous
Selon le Pr. Amani N'goran, médecin chef adjoint à l'hôpital psychitraque de Bingerville, " les malades mentaux qui sont dans la rue disent qu'ils ne sont pas fous. L'on les appelle les psychoses, ils n'ont pas conscience qu'ils sont malades ". Ce sont eux que nous rencontrons dans nos rues, dans nos marchés, souvent dans des lieux publics. Nous savons aussi que ce genre de maladie amène le malade à fouiller sans précaution dans la saleté, les poubelles. Il est très souvent sans chaussure. Il est ainsi évident qu'il soit exposé à tous les dangers, qui pourraient parfois entraîner sa mort. Ces malades sont guettés par le tétanos, la diarrhée, le paludisme, la fièvre typhoïde, la tuberculose et toutes sortes de cancers. L'on pourrait rétorquer que toute personne peut tomber malade et contracter l'une de ces maladies. Mais la différence est que les personnes conscientes de leur statut mental se font soigner et peuvent en guérir. Ce qui est le contraire chez le fou qui tombe malade, car il n'est pas conscient de son état. Le Pr. Amani N'goran temoigne: " Tous ceux qui mangent dans les poubelles, ne tiennent pas longtemps. Car là, il s'agit de physique et non de mental. Ils finiront par mourir tôt ou tard dans une rue ou quelque part d'autre. J'ai suivi un comme cela à Bingerville, mais au bout de 3 trois mois, il est décédé. Nous avons l'impression qu'ils sont résistants, or ils sont comme tout le monde. " En dehors des pathologies physiques, ces fous ambulants peuvent se faire renverser par des camions fous. Puisqu'en général, ces accidentés sont "sans famille"et le drame restera impuni si le conducteur n'est pas assez honnête pour s'arrêter afin de permettre à la police d'effectuer le constat. Ces cinglés sont sans domicile fixe donc sans abri. Il va sans dire qu'ils subissent les effets négatifs des calamitées naturelles. Ils sont gravement exposés aux pluies diluviennes, à la sécheresse, à la fraîcheur. Ajoutons à tous ces risques énumérés plus haut, les morsures d'animaux (reptiles venimeux, chiens "fous" …) qui met en péril la vie du fou. Etant sans soin ils mouront dans le silence. Au plus fort de la crise ivoirienne, beaucoup de fous ont perdu la vie sous les balles des hommes se réclamant des forces de défense et de sécurité. Parce qu'ils étaient tout simplement soupçonnés d'être de mèches avec la rébellion armée. Quant aux folles, elles sont parfois l’objet de viol. Il y a une catégorie de malades mentaux qui sont conscients de leur état de malades. Ceux sont les patients des hôpitaux psychiatriques. Les pensionnaires de ces hôpitaux sont suivis et soignés régulièrement. Ils sont parfois accompagnés de leurs parents. C'est le cas des malades de l'hôpital psychiatrique de Bingerville.
Causes de la maladie
mentale
La maladie mentale est causée par une faiblesse personnelle. Elle n'est pas un défaut de caractère. C'est une maladie, et elle n'a rien à voir avec une faiblesse ou un manque de volonté. Bien que les personnes atteintes de maladie mentale jouent un rôle important à leur propre rétablissement, elles n'ont pas choisi de tomber malade et ne doivent pas être jugées paresseuses parce qu'elles ne peuvent pas tout simplement "s'en secouer" . La maladie mentale est un trouble unique et rare. Il ne s'agit pas d'une seule maladie mais regroupe plutôt un grand nombre de troubles. L'anxiété, la dépression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité, les troubles de l'alimentation et les troubles organiques du cerveau peuvent être à la base d'une maladie psychologique. Les personnes atteintes de maladie mentale sont violentes et dangereuses. Cela est dû au fait qu'elles sont susceptibles d'être victimes d'actes de violence, d'être elles-mêmes violentes. Les personnes souffrant de maladie mentale sont souvent issues de famille pauvre. Ce sont des personnes qui sont moins intelligentes ou bien l'intelligence est supérieure à la moyenne. La maladie mentale comme la maladie physique peut toucher n'importe qui, peu importe le niveau d'intelligence, de classe sociale ou de revenu.
Foumséké Coulibaly
Les populations ivoiriennes vont voter pour désigner démocratiquement leurs nouveaux responsables, après près d'une décennie de frustrations électorales suscitées par l'actuel régime. La gouvernance mitigée mise en œuvre, l'impact négatif de la guerre et ses conséquences, la situation d'absence de paix, les conflits sociaux divers, etc., ont transformé ce pouvoir et l'ont réduit en un système politique miné et contreproductif.
Le préjudice subi par le pays et le peuple ivoirien est lourd. Il doit donc être dit pour rappeler les dangers électoraux liés à des choix politiques controversés pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, en tant qu'Etat, peuple et Nation.
La Côte d'Ivoire doit renaître avec le PDCI-RDA, le parti politique de tous les Ivoiriens. Les arguments ci-dessous esquissés justifient le soutien sans réserve à donner à ce parti politique aux prochaines élections générales.
1 - L'effondrement
d'un pays promis
à un bel avenir :
Avant l'année 2000 et lorsque le PDCI-RDA était au pouvoir, la Côte d'Ivoire présentait le visage d'un pays sérieux au plan politique, économique et social.
Sur le plan politique, le régime houphouëtiste, fondé sur la démocratie libérale, a réussi à faire de la Côte d'Ivoire une référence régionale en matière de paix et de stabilité politique, dans un environnement sujet à la guerre et aux crises multiformes. Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l'UNESCO, (décerné cette année au Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva), constitue une reconnaissance internationale des efforts de paix mis en œuvre pendant toute sa vie par le premier Président de la République ivoirienne.
Cette politique sera poursuivie dans ses grandes orientations par son successeur, M. Henri Konan Bédié, qui a consolidé l'orientation libérale de la Côte d'Ivoire et le développement harmonieux et sans discrimination de toutes les régions du pays.
Sur le plan économique et social, la Côte d'Ivoire a été véritablement construite comme un pays agricole moderne, avec une économie relativement diversifiée, des infrastructures économiques et sociales de bon niveau, des entreprises performantes ouvertes sur le monde, une Administration efficace avec des agents recrutés selon des standards de transparence et de mérite, etc. Ce miracle est le fruit de la bonne gouvernance et ne repose pas sur l'exploitation de ressources naturelles importantes.
Malheureusement, ce sont tous ces efforts qui ont été anéantis depuis 1999. La Côte d'Ivoire s'est dangereusement appauvrie par une politique de destruction des fondements de son économie et a stoppé son développement économique et social. Les principales infrastructures construites se sont dégradées, faute d'entretien. Les investisseurs ont fui le pays. Toutes les ressources nationales se vaporisent dans l'océan des besoins et des prédations de tout acabit, en l'absence d'une politique de restructuration des dépenses publiques et de création de nouvelles richesses.
La Côte d'Ivoire est victime d'une gouvernance non satisfaisante : une sortie de crise interminable et onéreuse, des problèmes déplacés et non solutionnés, des populations meurtries et incapables d'impulser le dynamisme, un pays déconsidéré et sans institution légitime depuis 2005, un soutien économique et financier extérieur sincère conditionné à l'organisation effective d'élections transparentes, etc.
Les élections à venir sont également attendues de pieds fermes par les populations ivoiriennes disqualifiées, qui se demandent si leur pays est encore une démocratie libérale.
Dans l'hypothèse de la tenue effective de ces scrutins, les Ivoiriens doivent-ils reconduire au pouvoir tous ces artisans de la descente aux enfers de leur chère patrie ?
2 - Ne plus faire
confiance a ceux qui ont détruit la Côte d'Ivoire
En dehors du PDCI-RDA (et de ses alliés houphouëtistes), les Ivoiriens ne doivent plus faire confiance à des marchands d'illusions. Il est donc souhaitable qu'ils votent clairement contre tous ces partis et mouvements politiques qui ont ruiné la Côte d'Ivoire.
Les manquements à sanctionner par les électeurs aux prochains scrutins sont
- les tentatives malhonnêtes et opportunistes de récupération de l'œuvre politique d'Houphouët-Boigny dans l'espoir de s'approprier un électorat convoité ;
- l'introduction en Côte d'Ivoire de la violence politique, de la guerre et de la situation de ni paix ni guerre, pour diriger le pays sans rendre compte et jouir de ses ressources ;
- le déploiement de la violence particulière issue de la jeunesse dans les écoles et dans les universités, avec pour conséquence la destruction de l'avenir d'une nation, en remplaçant la culture de paix forgée sur le mérite par une culture exotique de barbaries ;
- la destruction de l'économie nationale, en chassant du pays des entrepreneurs sérieux et en occasionnant la fermeture de diverses entreprises par la mauvaise gouvernance politique, avec pour conséquence l'appauvrissement de la Côte d'Ivoire et une élévation du nombre des chômeurs ;
- l'application insatisfaisante des accords signés, avec pour résultats, des difficultés politiques interminables, un prolongement sans fin de la crise politique, des grèves à répétition, des échecs scolaires et des morts dans les hôpitaux et centres médicaux publics ;
- l'utilisation des médias d'Etat à des fins de propagande politique ;
- l'ignorance des souffrances des populations rurales et urbaines ivoiriennes, dont certaines ont tout perdu en une décennie de mauvaise gouvernance, etc.
3 - Adopter massivement le PDCI-RDA et faire renaître la prospérité de la Côte d'Ivoire
Le régime politique ivoirien est de type présidentiel, avec un rôle accru dévolu au Président de la République. Des constitutionnalistes ont même parlé de régime présidentialiste, pour critiquer le rôle central et omnipotent du Président de la République dans la vie politique et socioéconomique ivoirienne et dans le fonctionnement des institutions nationales.
La conséquence logique de cette situation politique est que si le Président de la République est un dirigeant ou un manager sérieux, intègre et bienveillant, le pays aura une gouvernance bonne, efficace et apaisée.
A contrario, si le chef de l'Exécutif n'est pas bon, le pays ne sera pas bien gouverné. Tout ce qui compte dans un Etat moderne sera oublié, voire combattu, à savoir la prise en compte des aspirations des citoyens, la paix et le développement, l'entretien et la consolidation des infrastructures économiques et sociales, la protection des entreprises et de l'économie nationale, l'efficacité de l'Administration et sa neutralité, la neutralité de l'Armée et son caractère national et non ethnique, la justice pour tous, etc.
A terme, le pays sera perverti par l'insouciance et la méchanceté de son leader et de ses courtisans.
La Côte d'Ivoire, telle que vous l'avez connue et aimée, mérite-t-elle franchement cet avenir assombri ?
C'est pour cette raison que les populations ivoiriennes de toutes les régions du pays doivent voter massivement pour le candidat du PDCI-RDA, le seul à même d'assurer le développement et la cohésion sociale. Ce candidat aux élections présidentielles prochaines se nomme Aimé Henri Konan Bédié.
Les arguments qui militent pour le choix de M. Bédié comme prochain président de la République de Côte d'Ivoire sont les suivants :
- le candidat Aimé Henri Konan Bédié n'est pas sanguinaire et il a démontré à plusieurs reprises, son aversion pour les tueries aveugles et irresponsables de ses compatriotes. La Côte d'Ivoire est un pays de paix et de non violence. Cette image sacrosainte a été sauvegardée par M. Bédié et le PDCI-RDA. Aujourd'hui, les réalités sont différentes ;
- le candidat du PDCI-RDA est un artisan de paix. Il sait toutefois que la paix ne se décrète pas et qu'elle suppose avant tout une gouvernance sérieuse et respectueuse des vœux légitimes des populations. M. Bédié inspire donc confiance ;
- le candidat du PDCI-RDA connaît bien la Côte d'Ivoire et les problèmes spécifiques vécus au quotidien par ses diverses régions. Dans le cadre des visites fraternelles aux populations locales et avant toutes formes de doléances, M. Bédié égrène les difficultés spécifiques de cette région et rappelle les projets précis envisagés pour son développement et suspendus ;
- le candidat du PDCI-RDA est d'avis que le développement de notre pays passe par une croissance économique soutenue et par la construction d'infrastructures économiques et sociales importantes et diversifiées. Son programme accorde une place de choix à ces priorités et mérite le soutien de toutes les populations ivoiriennes ;
- Enfin le candidat du PDCI-RDA est ouvert sur tout ce qui peut œuvrer à l'épanouissement de son peuple, à savoir : la culture, le sport, les nouvelles technologies, l'écodéveloppement, etc. Son programme et les réalisations mises en œuvre ressortent ce caractère moderne, durable, culturel et complet de sa vision du développement.
Conclusion
Tout sera fait par les institutions ivoiriennes et par la communauté internationale pour garantir en Côte d'Ivoire dans les jours à venir des élections générales transparentes, libres et ouvertes, avec tous les électeurs ivoiriens régulièrement inscrits sur les listings électoraux.
Par votre bulletin de vote, vous pouvez réellement choisir le meilleur des candidats aux fonctions de Président de la République, de Député ou même de Maire. Ivoiriens et Ivoiriennes, ne gâchez pas cette chance en optant pour celui qui va plus tard détruire votre pays, votre cité ou votre région.
Le choix le plus pertinent reste le PDCI-RDA parce que ce parti politique a déjà dirigé ce pays avec sagesse et efficacité, avec des dirigeants éclairés et justes. Tout sera mis en œuvre au PDCI-RDA pour vous présenter de bons candidats aux prochaines élections. Entérinez sans crainte ces choix mûris car vous connaissez votre parti politique, celui qui a construit la Côte d'Ivoire moderne.
Oc
Exposés à tous les dangers : Ces fous qui défient la mort
Les maladies mentales, tout comme les maladies physiques peuvent prendre plusieurs formes. Donc plusieurs dénominations qui peuvent paraître péjoratives, c'est selon la compréhension de chacun et le contexte dans lequel nous nous trouvons. Fou, dingue, cinglé, détraqué ou schizophrène sont quelques désignations des malades mentaux, même après guérison. Or, tous les malades mentaux n'ont pas le même dégré de folie. Il y en a même qui sont encore lucides. Nous avons rencontré un homme à Blockhaus lors de notre enquête. Il se nomme Amos, cheveux en dread, un corps trapu. Nous avons eu une causerie à bâtons rompus avec celui que les habitants de son quartier désignent à tort ou à raison de fou. A la question de savoir s'il était fou ou s'il était un homme normal, il répond : " Les gens pensent que je suis fou parce que je mange du foufou et du foutou au carrefour de Blockhaus. Foutaise ! " . Amos nous a aussi expliqué que, lorsqu'il souffre du paludisme, il est persuadé qu'il doit suivre un traitement anti-paludéen. Les malades comme Amos sont légion, ils sont différents de ceux qui se promènent nus, qui mangent dans les poubelles, qui dorment à la belle étoile ou qui sont agressifs…
La vie mortelle des fous
Selon le Pr. Amani N'goran, médecin chef adjoint à l'hôpital psychitraque de Bingerville, " les malades mentaux qui sont dans la rue disent qu'ils ne sont pas fous. L'on les appelle les psychoses, ils n'ont pas conscience qu'ils sont malades ". Ce sont eux que nous rencontrons dans nos rues, dans nos marchés, souvent dans des lieux publics. Nous savons aussi que ce genre de maladie amène le malade à fouiller sans précaution dans la saleté, les poubelles. Il est très souvent sans chaussure. Il est ainsi évident qu'il soit exposé à tous les dangers, qui pourraient parfois entraîner sa mort. Ces malades sont guettés par le tétanos, la diarrhée, le paludisme, la fièvre typhoïde, la tuberculose et toutes sortes de cancers. L'on pourrait rétorquer que toute personne peut tomber malade et contracter l'une de ces maladies. Mais la différence est que les personnes conscientes de leur statut mental se font soigner et peuvent en guérir. Ce qui est le contraire chez le fou qui tombe malade, car il n'est pas conscient de son état. Le Pr. Amani N'goran temoigne: " Tous ceux qui mangent dans les poubelles, ne tiennent pas longtemps. Car là, il s'agit de physique et non de mental. Ils finiront par mourir tôt ou tard dans une rue ou quelque part d'autre. J'ai suivi un comme cela à Bingerville, mais au bout de 3 trois mois, il est décédé. Nous avons l'impression qu'ils sont résistants, or ils sont comme tout le monde. " En dehors des pathologies physiques, ces fous ambulants peuvent se faire renverser par des camions fous. Puisqu'en général, ces accidentés sont "sans famille"et le drame restera impuni si le conducteur n'est pas assez honnête pour s'arrêter afin de permettre à la police d'effectuer le constat. Ces cinglés sont sans domicile fixe donc sans abri. Il va sans dire qu'ils subissent les effets négatifs des calamitées naturelles. Ils sont gravement exposés aux pluies diluviennes, à la sécheresse, à la fraîcheur. Ajoutons à tous ces risques énumérés plus haut, les morsures d'animaux (reptiles venimeux, chiens "fous" …) qui met en péril la vie du fou. Etant sans soin ils mouront dans le silence. Au plus fort de la crise ivoirienne, beaucoup de fous ont perdu la vie sous les balles des hommes se réclamant des forces de défense et de sécurité. Parce qu'ils étaient tout simplement soupçonnés d'être de mèches avec la rébellion armée. Quant aux folles, elles sont parfois l’objet de viol. Il y a une catégorie de malades mentaux qui sont conscients de leur état de malades. Ceux sont les patients des hôpitaux psychiatriques. Les pensionnaires de ces hôpitaux sont suivis et soignés régulièrement. Ils sont parfois accompagnés de leurs parents. C'est le cas des malades de l'hôpital psychiatrique de Bingerville.
Causes de la maladie
mentale
La maladie mentale est causée par une faiblesse personnelle. Elle n'est pas un défaut de caractère. C'est une maladie, et elle n'a rien à voir avec une faiblesse ou un manque de volonté. Bien que les personnes atteintes de maladie mentale jouent un rôle important à leur propre rétablissement, elles n'ont pas choisi de tomber malade et ne doivent pas être jugées paresseuses parce qu'elles ne peuvent pas tout simplement "s'en secouer" . La maladie mentale est un trouble unique et rare. Il ne s'agit pas d'une seule maladie mais regroupe plutôt un grand nombre de troubles. L'anxiété, la dépression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité, les troubles de l'alimentation et les troubles organiques du cerveau peuvent être à la base d'une maladie psychologique. Les personnes atteintes de maladie mentale sont violentes et dangereuses. Cela est dû au fait qu'elles sont susceptibles d'être victimes d'actes de violence, d'être elles-mêmes violentes. Les personnes souffrant de maladie mentale sont souvent issues de famille pauvre. Ce sont des personnes qui sont moins intelligentes ou bien l'intelligence est supérieure à la moyenne. La maladie mentale comme la maladie physique peut toucher n'importe qui, peu importe le niveau d'intelligence, de classe sociale ou de revenu.
Foumséké Coulibaly