Le chef du gouvernement ivoirien, Guillaume Soro est monté hier au créneau pour faire des mises au point qui semblaient s'imposer. Cette sortie du Premier ministre s'inscrivait dans le cadre de la visite d'Etat de Laurent Gbagbo dans le Worodougou. C'est en sa double qualité de numéro deux de l'exécutif et de président du comité d'organisation de ladite visite que M. Soro est intervenu lors du meeting de clôture hier à Séguéla. « L'actuel visite d'Etat se déroule dans un contexte préélectoral. Mais, il ne nous a pas échappé de prendre toutes les dispositions pour que cette visite se tienne dans un cadre républicain, c'est-à-dire dans le strict respect de nos institutions.
Je voudrais donc appeler tous les Ivoiriens à la sérénité : l'heure de la campagne n'est pas encore venue », a rassuré le président du comité d'organisation de la visite d'Etat. Cette précision, faut-il le rappeler, a été motivée par les suspicions de campagne déguisée que certains adversaires du chef de l'Etat ont vite vue derrière la visite de Laurent Gbagbo dans le Worodougou. Si on en croit Guillaume Soro, c'est en sa qualité de patron des zones Cno et surtout dans un souci de réconciliation nationale impulsée par les Accords de Ouagadougou qu'il a accepté que ces visites d'Etat se fassent. « Nous avons tenu à faire cette visite parce que nous avions pris l'engagement de visiter toutes les régions des zones Centre Nord et Ouest(Cno), a-t-il ajouté pour lever toute équivoque. S'agissant de son bilan à la tête du gouvernement ivoirien, Guillaume Soro a mis en avant l'évolution dans le processus de sortie de crise. « Depuis 2007, nous avons réalisé les opérations d'audiences foraines, de reconstitution des registres d'état-civil. Nous avons aussi achevé les opérations d'enrôlement des populations ivoiriennes.
Cela n'a pas été des processus évidents. Mais avec l'affichage de la liste électorale provisoire que nous espérons pour bientôt et l'adoption de la liste définitive, c'est la question de l'état-civil de notre pays que nous aurons réglé en un an pour permettre définitivement aux Ivoiriens d'avoir droit à des cartes nationales d'identité (…). La Côte d'Ivoire n'a jamais été aussi prête d'organiser des élections véritablement libres et démocratiques», a-t-il fait Savoir.
M. Dossa
Je voudrais donc appeler tous les Ivoiriens à la sérénité : l'heure de la campagne n'est pas encore venue », a rassuré le président du comité d'organisation de la visite d'Etat. Cette précision, faut-il le rappeler, a été motivée par les suspicions de campagne déguisée que certains adversaires du chef de l'Etat ont vite vue derrière la visite de Laurent Gbagbo dans le Worodougou. Si on en croit Guillaume Soro, c'est en sa qualité de patron des zones Cno et surtout dans un souci de réconciliation nationale impulsée par les Accords de Ouagadougou qu'il a accepté que ces visites d'Etat se fassent. « Nous avons tenu à faire cette visite parce que nous avions pris l'engagement de visiter toutes les régions des zones Centre Nord et Ouest(Cno), a-t-il ajouté pour lever toute équivoque. S'agissant de son bilan à la tête du gouvernement ivoirien, Guillaume Soro a mis en avant l'évolution dans le processus de sortie de crise. « Depuis 2007, nous avons réalisé les opérations d'audiences foraines, de reconstitution des registres d'état-civil. Nous avons aussi achevé les opérations d'enrôlement des populations ivoiriennes.
Cela n'a pas été des processus évidents. Mais avec l'affichage de la liste électorale provisoire que nous espérons pour bientôt et l'adoption de la liste définitive, c'est la question de l'état-civil de notre pays que nous aurons réglé en un an pour permettre définitivement aux Ivoiriens d'avoir droit à des cartes nationales d'identité (…). La Côte d'Ivoire n'a jamais été aussi prête d'organiser des élections véritablement libres et démocratiques», a-t-il fait Savoir.
M. Dossa