Le Premier ministre Guillaume Soro a levé certaines équivoques lors de son discours.
Comme de coutume le Premier ministre, Guillaume Soro, est intervenu à la dernière étape de la visite d’Etat du président Laurent Gbagbo dans la Région du Worodougou. Il a profité de cette intervention pour répondre à l’opposition ivoirienne et particulièrement à Alassane Dramane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI qui voient en ces différentes visites du Chef de l’Etat à travers le pays, un moment de «campagne avec les instruments de l’Etat ». Pour Guillaume Soro, les critiques de l’opposition ivoirienne ne sont pas fondées parce que le président de la République et lui avaient déjà pris l’engagement de visiter toutes les régions des zones centre, nord et ouest. «C’est en application de cet engagement qui a vu les premières visites se dérouler dans les régions des savanes que je suis aujourd’hui dans la région du Woroudougou pour tenir notre promesse», a-t-il expliqué avant d’appeler tous les Ivoiriens à la sérénité. «L’occasion de visites d’Etat a été bien remplie et bien exploitée. Hier à Korhogo, nous signions ensemble l’accord complémentaire 3 à l’Accord politique de Ouagadougou. Ce qui marquait une grande avancée à l’époque vers la sortie de crise. Fidèle à cette tradition, le lundi 16 novembre, à Mankono, nous avons eu une séance de travail qui a abouti à la signature de sept décrets réglant les questions militaires», a-t-il dit. Dans sa foulée, le chef du gouvernement a fait le bilan partiel de l’Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007. Du retour du corps préfectoral en zone CNO aux questions militaires en passant par l’enrôlement des populations, le Premier ministre a exprimé sa joie. Selon lui, en deux ans, beaucoup de progrès ont été constatés. Il s’agit, dira-t-il, de l’autorité de l’Etat étendue sur toute l’étendue du territoire et du redéploiement de tous les autres corps en zones CNO, de la réalisation des opérations d’audiences foraines, la reconstitution des registres de l’Etat civil et surtout l’achèvement des opérations d’enrôlement des populations. Guillaume Soro a insisté sur le règlement des questions militaires, qui constitue une avancée notable dans le processus de sortie de crise. «Je suis heureux que ces questions militaires aient trouvé une solution », a-t-il dit. A quelques jours de l’affichage des listes électorales provisoires, le Premier ministre a invité les Ivoiriens à la paix. «La Côte d’Ivoire n’a jamais été si près d’organiser des élections véritablement libres et démocratiques. Alors, donnons-nous la main pour que l’objectif de l’organisation de cette élection soit l’occasion de retrouvailles entre des frères. Que nous puissions, à l’occasion de cette élection, faire en sorte que le vainqueur soit le vainqueur et que le vaincu ne désespère pas en l’avenir», a-t-il conclu.
Cyrille Djedjed
Comme de coutume le Premier ministre, Guillaume Soro, est intervenu à la dernière étape de la visite d’Etat du président Laurent Gbagbo dans la Région du Worodougou. Il a profité de cette intervention pour répondre à l’opposition ivoirienne et particulièrement à Alassane Dramane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI qui voient en ces différentes visites du Chef de l’Etat à travers le pays, un moment de «campagne avec les instruments de l’Etat ». Pour Guillaume Soro, les critiques de l’opposition ivoirienne ne sont pas fondées parce que le président de la République et lui avaient déjà pris l’engagement de visiter toutes les régions des zones centre, nord et ouest. «C’est en application de cet engagement qui a vu les premières visites se dérouler dans les régions des savanes que je suis aujourd’hui dans la région du Woroudougou pour tenir notre promesse», a-t-il expliqué avant d’appeler tous les Ivoiriens à la sérénité. «L’occasion de visites d’Etat a été bien remplie et bien exploitée. Hier à Korhogo, nous signions ensemble l’accord complémentaire 3 à l’Accord politique de Ouagadougou. Ce qui marquait une grande avancée à l’époque vers la sortie de crise. Fidèle à cette tradition, le lundi 16 novembre, à Mankono, nous avons eu une séance de travail qui a abouti à la signature de sept décrets réglant les questions militaires», a-t-il dit. Dans sa foulée, le chef du gouvernement a fait le bilan partiel de l’Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007. Du retour du corps préfectoral en zone CNO aux questions militaires en passant par l’enrôlement des populations, le Premier ministre a exprimé sa joie. Selon lui, en deux ans, beaucoup de progrès ont été constatés. Il s’agit, dira-t-il, de l’autorité de l’Etat étendue sur toute l’étendue du territoire et du redéploiement de tous les autres corps en zones CNO, de la réalisation des opérations d’audiences foraines, la reconstitution des registres de l’Etat civil et surtout l’achèvement des opérations d’enrôlement des populations. Guillaume Soro a insisté sur le règlement des questions militaires, qui constitue une avancée notable dans le processus de sortie de crise. «Je suis heureux que ces questions militaires aient trouvé une solution », a-t-il dit. A quelques jours de l’affichage des listes électorales provisoires, le Premier ministre a invité les Ivoiriens à la paix. «La Côte d’Ivoire n’a jamais été si près d’organiser des élections véritablement libres et démocratiques. Alors, donnons-nous la main pour que l’objectif de l’organisation de cette élection soit l’occasion de retrouvailles entre des frères. Que nous puissions, à l’occasion de cette élection, faire en sorte que le vainqueur soit le vainqueur et que le vaincu ne désespère pas en l’avenir», a-t-il conclu.
Cyrille Djedjed
