Des cadres de la région des savanes ont quitté leurs partis d’origine pour rejoindre le camp présidentiel. Loin du terrain, d’aucuns penseraient à une opération d’implantation du Front Populaire Ivoirien, le parti du président Gbagbo, dans cette partie du pays. Lors de la conférence de presse qui a bouclé les récentes activités du Conseil général de Korhogo, le président N’Golo Coulibaly a minimisé ces retournements de veste et rétabli la réalité du terrain. Nous vous proposons de larges extraits de sa déclaration liminaire.
«Nous notons que des cadres de cette région ont rejoint le camp présidentiel. Vous ne devez pas limiter cela seulement au camp présidentiel. Vous savez qu’il y a en Côte d’Ivoire ce que l’on appelle la transhumance politique. Je ne crois pas que ce soit forcément une bonne chose. Mais, il faut prendre les choses telles qu’elles sont. Il y a des cadres qui sont partis, mais ce que vous devez savoir, c’est que nous aussi, nous avons reçu plein de cadres en provenance d’autres partis y compris des cadres du parti présidentiel qui nous ont rejoint car ils sont déçus des par le camp présidentiel et ils estiment que leur espoir sera mieux pris en compte par le RDR. (…)Alors, nous avons des éléments de chez nous qui vont vers le parti du président, nous avons des éléments du parti du président qui viennent chez nous. Nous avons même un collectif qui s’est retrouvé pour se reconnaître en nous, il n’y a pas longtemps. Vous avez même un secrétariat national qui a été créé pour s’occuper des nouvelles adhésions. Je ne suis pas du tout inquiet car le RDR se porte très bien. Ce que nous souhaitons, c’est que les Ivoiriens soient mûrs pour accepter que la loi de la démocratie joue comme elle joue ailleurs. Ce qui me chagrine quelquefois, c’est que tous les acteurs de Côte d’Ivoire sont des gens qui ont été formés ailleurs. Ils ont vu comment fonctionne la vie politique là-bas. (…) Mais, quand il s’agit des aspirations des hommes, il ne faut pas que nous les africains ayons l’impression que les aspirations ne sont pas les mêmes. Elles sont les mêmes partout. Quand vous avez un enfant, vous souhaitez qu’il soit en bonne santé, mais, tous les hommes du monde sont comme ça (…).
Propos recueillis par Mack Dakota, Correspondant
«Nous notons que des cadres de cette région ont rejoint le camp présidentiel. Vous ne devez pas limiter cela seulement au camp présidentiel. Vous savez qu’il y a en Côte d’Ivoire ce que l’on appelle la transhumance politique. Je ne crois pas que ce soit forcément une bonne chose. Mais, il faut prendre les choses telles qu’elles sont. Il y a des cadres qui sont partis, mais ce que vous devez savoir, c’est que nous aussi, nous avons reçu plein de cadres en provenance d’autres partis y compris des cadres du parti présidentiel qui nous ont rejoint car ils sont déçus des par le camp présidentiel et ils estiment que leur espoir sera mieux pris en compte par le RDR. (…)Alors, nous avons des éléments de chez nous qui vont vers le parti du président, nous avons des éléments du parti du président qui viennent chez nous. Nous avons même un collectif qui s’est retrouvé pour se reconnaître en nous, il n’y a pas longtemps. Vous avez même un secrétariat national qui a été créé pour s’occuper des nouvelles adhésions. Je ne suis pas du tout inquiet car le RDR se porte très bien. Ce que nous souhaitons, c’est que les Ivoiriens soient mûrs pour accepter que la loi de la démocratie joue comme elle joue ailleurs. Ce qui me chagrine quelquefois, c’est que tous les acteurs de Côte d’Ivoire sont des gens qui ont été formés ailleurs. Ils ont vu comment fonctionne la vie politique là-bas. (…) Mais, quand il s’agit des aspirations des hommes, il ne faut pas que nous les africains ayons l’impression que les aspirations ne sont pas les mêmes. Elles sont les mêmes partout. Quand vous avez un enfant, vous souhaitez qu’il soit en bonne santé, mais, tous les hommes du monde sont comme ça (…).
Propos recueillis par Mack Dakota, Correspondant