C’est donc parti. Le moment tant attendu est arrivé. La Côte d’Ivoire connaîtra, dans quelques semaines, le nom du futur Président de la république. Celui ou celle qui aura la lourde charge de la conduire jusqu’à l’an 2015.
Pour la première fois de l’histoire de notre pays, les Ivoiriens auront le choix, parmi plusieurs candidatures, de décider. Le rendez-vous manqué d’octobre 2000 s’offre à nouveau. Dans les starting-blocks, 14 candidats officiels. Mais, de cacher cette vérité du terrain. La compétition électorale se jouera, principalement, entre trois candidats. Les présidents Alassane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI, se positionnent comme les challengers les plus redoutables de l’actuel chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, candidat du FPI. Dans quelques semaines, s’ouvrira la campagne électorale. Période légale déterminée par la loi, elle autorise les différents candidats à déployer sur l’ensemble du territoire, toute la batterie leur donnant plus de visibilité et de possibilité d’approche des électeurs.
Mais, cela se voit, la campagne a démarré. Et dans toute compétition, le meilleur doit pouvoir l’emporter pour que le résultat en soit des plus légitimes. Afin d’éviter que l’élection présidentielle donne un goût de doux-amer comme on le voit actuellement en France avec la qualification de l’équipe nationale de football au prochain mondial, suite à une duperie grossière qui enfreint les règles du jeu et entache l’éthique sportive, il faut que tous respectent les normes établies. La première est le Code de bonne conduite que les candidats ont eux-mêmes signé sans aucune contrainte, s’engageant au respect mutuel et à éviter les attaques personnelles, les incitations à la révolte, à la violence et l’exploitation, à des fins politiciennes, des questions tribales et ethno-religieuses. Il est désormais admis qu’une élection crédible suppose non seulement la liberté des candidatures, mais aussi la liberté de choix pour les électeurs. A ce niveau, il est clair que quand des électeurs sont privés du droit de vote par un Etat perdu dans ses propres turpitudes, la crédibilité du scrutin en prend un coup. La question de l’exclusion a été réglée au niveau des candidatures par le Conseil constitutionnel, elle doit l’être aussi pour les électeurs par la Commission électorale. Les Ivoiriens qui, depuis les audiences foraines qu’ils ont défendues, souvent au prix de leur vie, manifestent beaucoup d’intérêt pour le processus électoral, attendent de participer massivement au scrutin. Ils ont besoin d’une campagne civilisée, de candidats qui construisent la Nation au lieu de la détruire. La Côte d’Ivoire souhaite donner l’exemple afin que le débat intellectuel, la présentation des programmes de gouvernement et des projets intellectuels l’emportent. Messieurs et Madame, à vos armes. La seule qui comptera, c’est la force des arguments. Quiconque privilégiera l’argument de la force, en sera pour ses frais.
Charles Sanga
Pour la première fois de l’histoire de notre pays, les Ivoiriens auront le choix, parmi plusieurs candidatures, de décider. Le rendez-vous manqué d’octobre 2000 s’offre à nouveau. Dans les starting-blocks, 14 candidats officiels. Mais, de cacher cette vérité du terrain. La compétition électorale se jouera, principalement, entre trois candidats. Les présidents Alassane Ouattara du RDR et Henri Konan Bédié du PDCI, se positionnent comme les challengers les plus redoutables de l’actuel chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, candidat du FPI. Dans quelques semaines, s’ouvrira la campagne électorale. Période légale déterminée par la loi, elle autorise les différents candidats à déployer sur l’ensemble du territoire, toute la batterie leur donnant plus de visibilité et de possibilité d’approche des électeurs.
Mais, cela se voit, la campagne a démarré. Et dans toute compétition, le meilleur doit pouvoir l’emporter pour que le résultat en soit des plus légitimes. Afin d’éviter que l’élection présidentielle donne un goût de doux-amer comme on le voit actuellement en France avec la qualification de l’équipe nationale de football au prochain mondial, suite à une duperie grossière qui enfreint les règles du jeu et entache l’éthique sportive, il faut que tous respectent les normes établies. La première est le Code de bonne conduite que les candidats ont eux-mêmes signé sans aucune contrainte, s’engageant au respect mutuel et à éviter les attaques personnelles, les incitations à la révolte, à la violence et l’exploitation, à des fins politiciennes, des questions tribales et ethno-religieuses. Il est désormais admis qu’une élection crédible suppose non seulement la liberté des candidatures, mais aussi la liberté de choix pour les électeurs. A ce niveau, il est clair que quand des électeurs sont privés du droit de vote par un Etat perdu dans ses propres turpitudes, la crédibilité du scrutin en prend un coup. La question de l’exclusion a été réglée au niveau des candidatures par le Conseil constitutionnel, elle doit l’être aussi pour les électeurs par la Commission électorale. Les Ivoiriens qui, depuis les audiences foraines qu’ils ont défendues, souvent au prix de leur vie, manifestent beaucoup d’intérêt pour le processus électoral, attendent de participer massivement au scrutin. Ils ont besoin d’une campagne civilisée, de candidats qui construisent la Nation au lieu de la détruire. La Côte d’Ivoire souhaite donner l’exemple afin que le débat intellectuel, la présentation des programmes de gouvernement et des projets intellectuels l’emportent. Messieurs et Madame, à vos armes. La seule qui comptera, c’est la force des arguments. Quiconque privilégiera l’argument de la force, en sera pour ses frais.
Charles Sanga
