L’ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, exclu de la course présidentielle en 2000 pour "nationalité douteuse", a estimé samedi qu’ "une injustice a été réparée" avec la validation de sa candidature à la prochaine élection.
"Une injustice a été réparée", a déclaré le leader du Rassemblement des républicains (RDR), dont l’éligibilité enflamme depuis des années la vie politique ivoirienne.
Alassane Dramane Ouattara ("ADO"), 67 ans, figure avec le président Laurent Gbagbo et l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié sur la liste des 14 candidats présentée vendredi par le Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle, dont la nouvelle date n’est pas arrêtée.
"Je n’ai jamais compris ni accepté pourquoi j’avais été exclu de la candidature en 2000", a-t-il poursuivi, jugeant qu’après la décision du Conseil "on est sur la bonne voie".
L’ancien chef du gouvernement avait été, comme M. Bédié, empêché de se présenter à ce scrutin finalement remporté par M. Gbagbo. Musulman du nord du pays, M. Ouattara avait été exclu pour "nationalité douteuse".
Cette mise à l’écart est au coeur de la crise ivoirienne, née en 2002 du coup d’Etat manqué d’une rébellion qui avait fait de la lutte contre "l’exclusion" des gens du nord le principal motif de son combat, et contrôle depuis lors cette partie du pays.
Cette communauté de cause a valu à M. Ouattara d`être accusé d`être l’inspirateur ou le parrain des rebelles, ce qu`il a toujours réfuté.
En avril 2005, M. Gbagbo avait, dans la foulée de l’accord de paix de Pretoria, autorisé à concourir à la prochaine élection les candidats des partis politiques signataires de l’accord de Marcoussis (France, 2003). Il s’agissait en particulier de permettre la candidature de l’ex-Premier ministre.
"ADO, enfin candidat", "l’aboutissement d’un long combat", titrait samedi le quotidien Le Patriote, quasi-organe du RDR.
Alors que le scrutin de "sortie de crise", reporté depuis 2005, ne pourra se tenir à la date prévue du 29 novembre, M. Ouattara a assuré que "l’élection est possible en janvier".
Il a réclamé "l’équité de traitement des candidats dans les médias d`Etat", dominés par le camp présidentiel, demandant à l’ONU "des mises en garde ou des sanctions".
"Une injustice a été réparée", a déclaré le leader du Rassemblement des républicains (RDR), dont l’éligibilité enflamme depuis des années la vie politique ivoirienne.
Alassane Dramane Ouattara ("ADO"), 67 ans, figure avec le président Laurent Gbagbo et l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié sur la liste des 14 candidats présentée vendredi par le Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle, dont la nouvelle date n’est pas arrêtée.
"Je n’ai jamais compris ni accepté pourquoi j’avais été exclu de la candidature en 2000", a-t-il poursuivi, jugeant qu’après la décision du Conseil "on est sur la bonne voie".
L’ancien chef du gouvernement avait été, comme M. Bédié, empêché de se présenter à ce scrutin finalement remporté par M. Gbagbo. Musulman du nord du pays, M. Ouattara avait été exclu pour "nationalité douteuse".
Cette mise à l’écart est au coeur de la crise ivoirienne, née en 2002 du coup d’Etat manqué d’une rébellion qui avait fait de la lutte contre "l’exclusion" des gens du nord le principal motif de son combat, et contrôle depuis lors cette partie du pays.
Cette communauté de cause a valu à M. Ouattara d`être accusé d`être l’inspirateur ou le parrain des rebelles, ce qu`il a toujours réfuté.
En avril 2005, M. Gbagbo avait, dans la foulée de l’accord de paix de Pretoria, autorisé à concourir à la prochaine élection les candidats des partis politiques signataires de l’accord de Marcoussis (France, 2003). Il s’agissait en particulier de permettre la candidature de l’ex-Premier ministre.
"ADO, enfin candidat", "l’aboutissement d’un long combat", titrait samedi le quotidien Le Patriote, quasi-organe du RDR.
Alors que le scrutin de "sortie de crise", reporté depuis 2005, ne pourra se tenir à la date prévue du 29 novembre, M. Ouattara a assuré que "l’élection est possible en janvier".
Il a réclamé "l’équité de traitement des candidats dans les médias d`Etat", dominés par le camp présidentiel, demandant à l’ONU "des mises en garde ou des sanctions".