Le Conseil national de la presse (Cnp) appelle les journaux à ne plus publier ou faire de sondages sur l’élection présidentielle en vue. Une décision qui, se défend le «gendarme» de la presse en Côte d’Ivoire, est conforme à la loi. «Dans le cadre du processus électoral, le Conseil national de la presse (Cnp) informe les organes de presse écrite, que conformément aux dispositions de l’article 39 nouveau de l’ordonnance n° 2008-133 du 14 avril 2008 portant ajustement au Code électoral pour les élections de sortie de crise, il est interdit de publier ou de diffuser des estimations de vote ou de procéder à l’établissement de sondages sous quelque forme que ce soit, à partir de quelque lieu que ce soit, à compter de la publication de la liste électorale», indique le communiqué en date du 20 novembre et signé du président du Cnp, Eugène Dié Kacou. «Tout contrevenant à cette prescription s’exposera à la rigueur de la loi», précise le document dont nous avons reçu copie hier.
Selon le président du Cnp que nous avons interrogé par téléphone hier, les sanctions auxquelles s’exposent les journaux qui publieraient encore des sondages malgré le rappel de la loi, vont du blâme à la fermeture en passant par le paiement d’une amende allant d’un million à dix millions de francs. Mais, a relevé Eugène Kacou, les médias étrangers échappent à cette loi qui ne s’applique qu’aux organes de presse basés en Côte d’Ivoire.
Pascal Soro
Selon le président du Cnp que nous avons interrogé par téléphone hier, les sanctions auxquelles s’exposent les journaux qui publieraient encore des sondages malgré le rappel de la loi, vont du blâme à la fermeture en passant par le paiement d’une amende allant d’un million à dix millions de francs. Mais, a relevé Eugène Kacou, les médias étrangers échappent à cette loi qui ne s’applique qu’aux organes de presse basés en Côte d’Ivoire.
Pascal Soro