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Politique Publié le mercredi 25 novembre 2009 | Le Quotidien d’Abidjan

Démarrage du contentieux électoral hier - Le grand cafouillage - Après l`affichage de la liste électorale provisoire, place à la phase des réclamations

Contrairement à ce qu`on pourrait croire, la phase des réclamations relative à la gestion des contentieux sur la liste électorale provisoire, risque de ne pas être une partie de plaisir. A cause des nombreuses difficultés qui pointent déjà «le nez ». Le premier constat qui se dégage est que la liste provisoire a été affichée le dimanche 22 novembre, et les réclamations ont, pour leur part, démarré hier. Soit un retard de 24 heures. Et comme il fallait s`y attendre, il y a eu une très forte affluence dans les bureaux des CEI locales, hier. Malheureusement, sur certains sites, le matériel informatique qui a été déployé n`était pas encore fonctionnel. «Le kit informatique qu`on nous a remis pour travailler n`a pas encore été installé. Ce qui fait que nous sommes obligés de travailler, pour l`heure, manuellement. Nous faisons les vérifications à partir des listes imprimées », soutient Lancina Doumbia Fama, secrétaire permanent de la CEI locale d`Adjamé 2. «Une interruption de courant nous a contraints à arrêter le travail avant 15 heures, l`heure officielle que nous devons appliquer », ajoute-t-il, s`agissant des difficultés rencontrées. Par ailleurs, les 4 feuilles devant servir à l`établissement de la réclamation, sont à la charge du demandeur. Car il doit en faire une photocopie. Dans certains cas, les dépenses s`élèvent à 100 francs, à raison de 25 francs par feuille. Dans le meilleur des cas, cette somme est de 80 francs, soit 20 francs par feuille. Il faut aussi noter qu`il n`est pas aisé pour les personnes concernées par les réclamations de retrouver les bureaux des CEI locales. Ils sont cachés dans les quartiers. Dans la commune d`Adjamé, par exemple, la représentation locale de la CEI Adjamé 2 n`est pas en face de la maternité Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, comme annoncé. Il faut plutôt aller une rue après. C`est donc difficile de se retrouver surtout qu`aucun panneau n`indique l`endroit. « Je ne suis pas sûr que la gestion des contentieux pourra tenir en un mois, il y a trop de personnes », estime, sous le couvert de l`anonymat, un requérant allé faire une réclamation au bureau de la CEI d`Adjamé 2. Pour éviter qu`il y ait un véritable désordre aujourd`hui, les demandeurs de ce bureau, qui n`ont pu être reçus hier, ont établi une liste. Contrairement au cafouillage constaté à Adjamé, du côté d`Abobo, les choses se sont plutôt passées dans le calme et la discipline. Ainsi, dans le bureau de la CEI locale situé près du collège « Les Pingouins »par exemple, il y avait affluence. Mais l`opération s`est déroulée dans le calme, sous le regard vigilant des Fds, qui y étaient postées.

Aristide Otré
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