Le 29 novembre 2009 consacrera le 6è report des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Anaky Kobena, président du Mouvement des Forces d'avenir (MFA), a perçu le jeu subtil de Laurent Gbagbo de conduire à sa guise le processus électoral dans une impasse jusqu'à ce qu'il soit sûr de remporter le scrutin. Dans cette déclaration, il lance un long cri du cœur à l'opposition et aux Ivoiriens pour un sursaut national.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
C'est décidé ! Une fois encore, nous ne serons pas appelés à voter et à exercer notre droit le plus fondamental ce dimanche 29 novembre 2009 ; et dire que nous sommes dans cette attente depuis 5 ans.
Le comble, c'est qu'aucune autre date ne nous est encore proposée par la Commission Electorale Indépendante (CEI), dont la cohabitation avec le Chef de l'Etat est devenue si dense sinon " charnelle " qu'elle suscite les plus vives inquiétudes au sein des états-majors des partis de l'opposition. Nous sommes, en effet, bien au-delà d'un certain " tandem " de désastreuse mémoire.
Laurent GBAGBO s'est, avec l'habileté machiavélique qu'on lui crédite, assuré la maîtrise du temps, des étapes et des délais en ne mettant les moyens financiers à la disposition de la CEI qu'avec parcimonie, au gré de ses calculs et intérêts.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Après une décennie de pillage systématique des ressources du pays, de pilotage à vue aux niveaux économique, social, politique et même culturel, ce droit fondamental de vote, qui est le ciment de toute démocratie vraie, constitue désormais pour nous un ultime enjeu de reconnaissance et même de revendication citoyenne.
Il nous est confisqué depuis plus de cinq ans par celui-là même dont l'accession au pouvoir d'Etat, correspond à la descente aux enfers de notre pays et de son peuple ; Laurent GBAGBO ne consentira à aller réellement aux élections que lorsqu'il aura la certitude de pouvoir les remporter par les voies et moyens les plus inimaginables puisqu'il se sait largement minoritaire en Côte d'Ivoire !
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Dans la foulée de cet énième report, notre lot de consolation semble se réduire à la prochaine rencontre du Cadre Permanent de Concertation (CPC) de l'Accord Politique de Ouagadougou (APO) prévue dans une ou deux semaines.
Mais, à supposer qu'une nouvelle date de l'élection présidentielle nous en ressorte, rien, absolument rien, n'indique qu'elle sera respectée, et que Laurent GBAGBO ne trouvera pas encore de nouveaux artifices pour la reporter et mettre le cap, sans coup férir, sur Octobre 2010, date qui lui assurera deux mandats de fait (2000 - 2010) à la tête du pays, un rêve qui irradie de son être !
Gageons seulement qu'au sortir de cette rencontre du CPC - qui devrait constituer la toute dernière à laquelle participent les Présidents Henri Konan BEDIE et Alassane OUATTARA du RHDP - toutes les parties s'engageront par écrit à ce que la tenue de l'élection présidentielle, au regard des avancées et des étapes qui restent à franchir, soit effective au plus tard à fin février 2010.
Que cette entente soit assujettie de l'engagement formel que le non respect de cette ultime échéance se traduira par la mise en place d'un nouveau cadre institutionnel avec une transition qui va conduire le pays jusqu'aux élections, et donc par la fin de la présence de Laurent GBAGBO à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Dans le même temps, l'exigence de l'organisation de l'élection présidentielle à fin février 2010, c'est-à-dire, au plus tard dans trois mois, ne peut s'accommoder de la présence des ministres issus du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au sein de l'actuel gouvernement ; il urge d'envisager leur retrait immédiat et arrêter de troubler l'esprit du peuple ivoirien qui ne peut comprendre que l'opposition qu'elle considère de son bord continue de se compromettre avec le pouvoir des refondateurs.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce dimanche 29 novembre 2009 doit constituer pour les Nationaux les vrais et pas les autres qui sont payés pour crier aimer leur pays, un jour de prise de conscience ; il faut que, toutes et tous, nous pleurions sur le sort de notre pauvre Côte d'Ivoire, et que nous sommes fatigués et écœurés d'accompagner et de subir un pouvoir qui nous a tout pris, tout arraché, même l'acte de vote !
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce 29 novembre 2009, utilisons tous les moyens démocratiques pour faire savoir à Laurent GBAGBO que notre patience est morte en même temps que notre résignation.
Nous sommes en droit d'exiger un autre cadre institutionnel avec une transition dirigée par des filles et des fils de ce pays, moralement et civiquement corrects, et qui n'auront pour souci que de conduire à des élections normales aux résultats acceptés de tous.
En tous les cas, aucun montage et aucun argumentaire ne doivent nous faire admettre qu'au plus tard à fin février 2010, ces élections présidentielles ne se tiendront pas.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Accepter d'aller au-delà du mois de février 2010, c'est nous faire tous complices de notre bourreau, c'est déjà admettre d'arriver à Octobre 2010 que nous voyons déjà pointer à l'horizon avec le volume de contentieux volontairement " fabriqués " et à grande échelle.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce 29 novembre 2009 doit être le jour de notre cri du cœur, de l'affirmation de notre volonté et de notre dignité.
La Côte d'Ivoire nous regarde, le monde nous observe !
Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens !
Innocent ANAKY KOBENA
Candidat à l'élection présidentielle
Ivoiriennes, Ivoiriens,
C'est décidé ! Une fois encore, nous ne serons pas appelés à voter et à exercer notre droit le plus fondamental ce dimanche 29 novembre 2009 ; et dire que nous sommes dans cette attente depuis 5 ans.
Le comble, c'est qu'aucune autre date ne nous est encore proposée par la Commission Electorale Indépendante (CEI), dont la cohabitation avec le Chef de l'Etat est devenue si dense sinon " charnelle " qu'elle suscite les plus vives inquiétudes au sein des états-majors des partis de l'opposition. Nous sommes, en effet, bien au-delà d'un certain " tandem " de désastreuse mémoire.
Laurent GBAGBO s'est, avec l'habileté machiavélique qu'on lui crédite, assuré la maîtrise du temps, des étapes et des délais en ne mettant les moyens financiers à la disposition de la CEI qu'avec parcimonie, au gré de ses calculs et intérêts.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Après une décennie de pillage systématique des ressources du pays, de pilotage à vue aux niveaux économique, social, politique et même culturel, ce droit fondamental de vote, qui est le ciment de toute démocratie vraie, constitue désormais pour nous un ultime enjeu de reconnaissance et même de revendication citoyenne.
Il nous est confisqué depuis plus de cinq ans par celui-là même dont l'accession au pouvoir d'Etat, correspond à la descente aux enfers de notre pays et de son peuple ; Laurent GBAGBO ne consentira à aller réellement aux élections que lorsqu'il aura la certitude de pouvoir les remporter par les voies et moyens les plus inimaginables puisqu'il se sait largement minoritaire en Côte d'Ivoire !
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Dans la foulée de cet énième report, notre lot de consolation semble se réduire à la prochaine rencontre du Cadre Permanent de Concertation (CPC) de l'Accord Politique de Ouagadougou (APO) prévue dans une ou deux semaines.
Mais, à supposer qu'une nouvelle date de l'élection présidentielle nous en ressorte, rien, absolument rien, n'indique qu'elle sera respectée, et que Laurent GBAGBO ne trouvera pas encore de nouveaux artifices pour la reporter et mettre le cap, sans coup férir, sur Octobre 2010, date qui lui assurera deux mandats de fait (2000 - 2010) à la tête du pays, un rêve qui irradie de son être !
Gageons seulement qu'au sortir de cette rencontre du CPC - qui devrait constituer la toute dernière à laquelle participent les Présidents Henri Konan BEDIE et Alassane OUATTARA du RHDP - toutes les parties s'engageront par écrit à ce que la tenue de l'élection présidentielle, au regard des avancées et des étapes qui restent à franchir, soit effective au plus tard à fin février 2010.
Que cette entente soit assujettie de l'engagement formel que le non respect de cette ultime échéance se traduira par la mise en place d'un nouveau cadre institutionnel avec une transition qui va conduire le pays jusqu'aux élections, et donc par la fin de la présence de Laurent GBAGBO à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Dans le même temps, l'exigence de l'organisation de l'élection présidentielle à fin février 2010, c'est-à-dire, au plus tard dans trois mois, ne peut s'accommoder de la présence des ministres issus du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au sein de l'actuel gouvernement ; il urge d'envisager leur retrait immédiat et arrêter de troubler l'esprit du peuple ivoirien qui ne peut comprendre que l'opposition qu'elle considère de son bord continue de se compromettre avec le pouvoir des refondateurs.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce dimanche 29 novembre 2009 doit constituer pour les Nationaux les vrais et pas les autres qui sont payés pour crier aimer leur pays, un jour de prise de conscience ; il faut que, toutes et tous, nous pleurions sur le sort de notre pauvre Côte d'Ivoire, et que nous sommes fatigués et écœurés d'accompagner et de subir un pouvoir qui nous a tout pris, tout arraché, même l'acte de vote !
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce 29 novembre 2009, utilisons tous les moyens démocratiques pour faire savoir à Laurent GBAGBO que notre patience est morte en même temps que notre résignation.
Nous sommes en droit d'exiger un autre cadre institutionnel avec une transition dirigée par des filles et des fils de ce pays, moralement et civiquement corrects, et qui n'auront pour souci que de conduire à des élections normales aux résultats acceptés de tous.
En tous les cas, aucun montage et aucun argumentaire ne doivent nous faire admettre qu'au plus tard à fin février 2010, ces élections présidentielles ne se tiendront pas.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Accepter d'aller au-delà du mois de février 2010, c'est nous faire tous complices de notre bourreau, c'est déjà admettre d'arriver à Octobre 2010 que nous voyons déjà pointer à l'horizon avec le volume de contentieux volontairement " fabriqués " et à grande échelle.
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Ce 29 novembre 2009 doit être le jour de notre cri du cœur, de l'affirmation de notre volonté et de notre dignité.
La Côte d'Ivoire nous regarde, le monde nous observe !
Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens !
Innocent ANAKY KOBENA
Candidat à l'élection présidentielle