Décidément, le ministre Hamed Bakayoko du Rdr avait raison de reconnaître devant ses parents de SEGUELA que, «l’humilité et la grandeur d’esprit de Laurent Gbagbo» constituent des atouts majeurs qui ont beaucoup contribué à l’admiration sans faille que le peuple de Côte d’Ivoire dans sa diversité garde aujourd’hui pour cet homme. Aux Etats-Unis, la grande majorité des Ivoiriens ne jurent plus que par lui. A preuve, il ne se passe plus de mois sans que l’on n’assiste à la naissance de mouvements de soutien pour sa réélection. Après le comité de soutien des Nordistes pour Gbagbo créé et investi en septembre dernier, le mouvement des femmes nordistes de New Jersey investi il y a quelques jours, c’est au tour des femmes ivoiriennes des Etats-unis de se constituer le dimanche 22 novembre dernier en un vaste et gigantesque mouvement dénommé FILG/USA, une structure qui a déjà installé des démembrements dans les Etats à grandes concentrations ivoiriennes de l’Amérique et dont l’objectif primordial est de faire tout ce qui est humainement possible pour faire réélire le Président Gbagbo. Créée sous la houlette de Mlle Clarisse SIDO, FILG/USA est aujourd’hui sur la place, l’une des plus grandes forces sur laquelle le candidat de la mouvance présidentielle peut compter pour remporter les élections ici dans la diaspora. Mais, comme le précise l’initiatrice principale, «la raison principale qui séduit les compatriotes du pays de l’oncle Sam et qui les pousse à vouloir plébisciter le woody de Mama, c’est la sérénité avec laquelle il a fait éviter le pire à la mère patrie». Mlle Véronique Foua Lou infirmière de son état fraîchement élue à la tête de ce mouvement ne dit d’ailleurs pas autre chose : «l’élection présidentielle de cette année n’est pas ordinaire ; c’est pourquoi nous faisons tout pour emmener nos sœurs à s’intéresser au vote et à donner leurs voix à Laurent Gbagbo, la seule personne qui connaît mieux son peuple que n’importe quel autre candidat. On ne peut pas avoir vécu cette crise, avoir suivi surtout son développement avec toutes les humiliations que Gbagbo a subies pour nous, et chercher à voter pour les bourreaux d’hier, c’est inadmissible». Pour Marcy Phillips, ivoirienne d’origine et conseillère spéciale chargée des affaires africaines à la mairie de la grande ville de Newark (New Jersey) qui a d’ailleurs offert gracieusement la salle à ses sœurs pour leur réunion, c’était une «grande fierté et une immense joie» de voir ses compatriotes se retrouver ainsi en grand nombre pour défendre une cause noble. Marcy dont la dynamique ONG «African American Alliance» se spécialise depuis un moment dans le jumelage de villes ivoiriennes et américaines, se dit très ravie que le Président Gbagbo ait remmené la paix afin de lui permettre de mener à bien ses activités à elle. Quant à Marie Lucie Bolou, elle «trouve nécessaire de pousser tous les fils et toutes les filles de ce pays à voter pour Gbagbo si les ivoiriens ne veulent pas le regretter» car pour elle, «si Gbagbo perd ses élections (elle touche du bois), le pays basculera 50 ans en arrière car ce sera l’occasion pour nous tous de renégocier notre souveraineté». Gbagbo Laurent insiste-t-elle, «a ouvert les yeux des ivoiriens dans beaucoup de domaines or, les autres candidats et leurs amis n’aiment pas les gens de son espèce . C’est pour ne pas leur faire la part belle» que leur mouvement entend parcourir tous les Etas Unis pour sensibiliser les dignes filles d’Eburnie pour «qu’elles n’aient point d’oreilles pour ces assoiffés de pouvoir dont les noms riment avec pagaille et tragédie». «Nous ne voulons pas» ajoute elle, «que la Côte d’Ivoire se retrouve dans les mains des gens qui s’efforcent pour être vus comme des duplicatas d’Houphouet». Elle est aussitôt interrompue par Mlle Méité Fatim qui complète son idée. «A chaque génération, sa politique. Si les gens ne cherchent pas eux-mêmes à planter un arbre pour laisser aussi leur trace à la prospérité et qu’ils veulent qu’on ait toujours pitié d’eux à cause de ce que HOUPHOUET a fait, il faut prier afin qu’ils prennent leur retraite car Nanan a besoin de repos, surtout après avoir passé toute sa vie à parler à des gens qui n’ont rien compris en sa politique de paix. Celui qui peut mener le combat dont nous avons besoin aujourd’hui s’appelle Laurent Gbagbo, il l’a prouvé et nous sommes là pour lui», conclut-elle dans un tonnerre d’applaudissements. L’atmosphère électrique qui régnait à cette réunion constitutive tenue à 700 Broadway en plein cœur de Manhattan et à laquelle l’on pouvait compter près de 126 femmes venues de partout, a fini par convaincre plus d’un, sur la sincère admiration que la diaspora en général a pour Laurent Gbagbo. Dans les actes urgents qu’elle entend poser, FILG/USA qui estime qu’il est enfin temps pour tout ivoirien d’exprimer sa profonde gratitude à Laurent Gbagbo pour tout ce qu’il a enduré, se propose de confectionner pour sa campagne, des milliers de casquettes et tricots à son effigie dans les tout prochains jours. Correspondance particulière depuis New York Mathieu Bouabré mattbouabre@yahoo.com
Politique Publié le samedi 28 novembre 2009 | Notre Voie