A peine les listes électorales provisoires affichées qu'on découvre des gens qui, au regard de la loi, ne devraient pas y figurer.
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est très attendue aussi bien par la communauté nationale qu'internationale. Parce qu'elle arrive pour mettre fin à plus de 7 ans d'anormalité durant lesquels une quincaillerie politique impose ses desiderata au peuple. C'est pourquoi, la publication des listes électorales est vue comme un pas important vers la tenue de cette " fameuse " présidentielle. Mais déjà, des individus mal intentionnés, sûrement manipulés par des faussaires nés, ont décidé de parasiter lesdites listes. C'est le cas de la famille Traoré à Soubré. Connue et reconnue comme d'origine guinéenne, Traoré Mohamed Sékou et Traoré Kabiné, au prix de mille incantations, se trouvent être sur la liste électorale. A l'école Toits rouges où leurs photos trônent au milieu des ayants droit, c'est la consternation. Un habitant de Soubré ne décolère pas : "nous avons fait l'école avec ces gens-la. Mon frère n'est pas sur la liste, et ce sont des Guinéens qui sont enrôlés. J'ai préféré vous crier ma colère parce que je ne fais pas trop confiance à la Cei qui est capable de camoufler ces informations ". Autre lieu, Grand Bassam, même fraude sur l'identité. Le vulcanisateur béninois, nommé Loukou, qui tient son petit boulot à l'ancien hôtel impérial de la cité balnéaire, est lui aussi par un tour de magie devenu Ivoirien. Ses proches qui n'ont pas les lèvres closes avancent que c'est une mystérieuse dame qui lui aurait trouvé des papiers ivoiriens pour l'héberger dans le fichier de la Cei. A la vérité, ces deux cas sont deux gouttes d'eau dans le vaste océan de fraudeurs qui infectent la liste électorale. Les Ivoiriens sont avertis. Mais la Cei l'est davantage. Elle joue sa crédibilité, même si on la sait politiquement monocolore. Ses responsables tiennent entre les mains, l'avenir d'une Nation fragilisée par 7 ans de crise militaro-politique. Une élection équitable commence par une liste électorale aseptisée des nombreux " virus " prêts à modifier le corpus électoral. Le jugement de l'histoire est implacable.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est très attendue aussi bien par la communauté nationale qu'internationale. Parce qu'elle arrive pour mettre fin à plus de 7 ans d'anormalité durant lesquels une quincaillerie politique impose ses desiderata au peuple. C'est pourquoi, la publication des listes électorales est vue comme un pas important vers la tenue de cette " fameuse " présidentielle. Mais déjà, des individus mal intentionnés, sûrement manipulés par des faussaires nés, ont décidé de parasiter lesdites listes. C'est le cas de la famille Traoré à Soubré. Connue et reconnue comme d'origine guinéenne, Traoré Mohamed Sékou et Traoré Kabiné, au prix de mille incantations, se trouvent être sur la liste électorale. A l'école Toits rouges où leurs photos trônent au milieu des ayants droit, c'est la consternation. Un habitant de Soubré ne décolère pas : "nous avons fait l'école avec ces gens-la. Mon frère n'est pas sur la liste, et ce sont des Guinéens qui sont enrôlés. J'ai préféré vous crier ma colère parce que je ne fais pas trop confiance à la Cei qui est capable de camoufler ces informations ". Autre lieu, Grand Bassam, même fraude sur l'identité. Le vulcanisateur béninois, nommé Loukou, qui tient son petit boulot à l'ancien hôtel impérial de la cité balnéaire, est lui aussi par un tour de magie devenu Ivoirien. Ses proches qui n'ont pas les lèvres closes avancent que c'est une mystérieuse dame qui lui aurait trouvé des papiers ivoiriens pour l'héberger dans le fichier de la Cei. A la vérité, ces deux cas sont deux gouttes d'eau dans le vaste océan de fraudeurs qui infectent la liste électorale. Les Ivoiriens sont avertis. Mais la Cei l'est davantage. Elle joue sa crédibilité, même si on la sait politiquement monocolore. Ses responsables tiennent entre les mains, l'avenir d'une Nation fragilisée par 7 ans de crise militaro-politique. Une élection équitable commence par une liste électorale aseptisée des nombreux " virus " prêts à modifier le corpus électoral. Le jugement de l'histoire est implacable.
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