ABIDJAN - Le parti de l`opposant et ex-chef de l`Etat ivoirien Henri Konan Bédié a sorti à Abidjan sifflets et cartons jaunes pour "condamner" les reports successifs de l`élection présidentielle, qui n`a pu se tenir ce dimanche, a constaté un journaliste de l`AFP.
A l`appel du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, quelques centaines de
militants du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) rassemblés au siège de
l`ex-parti unique ont ainsi protesté contre ce report, le sixième depuis la
fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005.
Le PDCI appelle les Ivoiriens à "manifester bruyamment leur mécontentement"
et, "jusqu`à nouvel ordre", à "faire du tintamarre" à travers le pays "en
tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant 10 minutes
chaque jour à 12H00", a lancé M. Djédjé Mady.
Le parti "s`indigne et condamne le report de l`élection présidentielle du
29 novembre 2009", a-t-il martelé, appelant à "la création d`une coalition du
refus de tout report ultérieur".
M. Gbagbo et son camp ont "encore une fois, par des manoeuvres dilatoires",
"empêché" la tenue du scrutin à la date convenue, a accusé le directeur de
campagne du candidat Bédié.
"Il est à craindre" que l`accord de paix signé en mars 2007 à Ouagadougou
"perde de sa crédibilité", a averti le responsable, demandant à la Commission
électorale indépendante (CEI) de fixer "une nouvelle et ultime date de
l`élection présidentielle dans les plus brefs délais".
"La date sera décalée de quelques semaines pour des raisons techniques
(...) indépendantes de sa volonté", a réitéré la CEI dimanche dans un
communiqué.
Après de nombreux retards, le traitement des contentieux sur la liste
électorale provisoire a commencé cette semaine et est censé s`achever début
2010.
Le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup
d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
A l`appel du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, quelques centaines de
militants du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) rassemblés au siège de
l`ex-parti unique ont ainsi protesté contre ce report, le sixième depuis la
fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005.
Le PDCI appelle les Ivoiriens à "manifester bruyamment leur mécontentement"
et, "jusqu`à nouvel ordre", à "faire du tintamarre" à travers le pays "en
tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant 10 minutes
chaque jour à 12H00", a lancé M. Djédjé Mady.
Le parti "s`indigne et condamne le report de l`élection présidentielle du
29 novembre 2009", a-t-il martelé, appelant à "la création d`une coalition du
refus de tout report ultérieur".
M. Gbagbo et son camp ont "encore une fois, par des manoeuvres dilatoires",
"empêché" la tenue du scrutin à la date convenue, a accusé le directeur de
campagne du candidat Bédié.
"Il est à craindre" que l`accord de paix signé en mars 2007 à Ouagadougou
"perde de sa crédibilité", a averti le responsable, demandant à la Commission
électorale indépendante (CEI) de fixer "une nouvelle et ultime date de
l`élection présidentielle dans les plus brefs délais".
"La date sera décalée de quelques semaines pour des raisons techniques
(...) indépendantes de sa volonté", a réitéré la CEI dimanche dans un
communiqué.
Après de nombreux retards, le traitement des contentieux sur la liste
électorale provisoire a commencé cette semaine et est censé s`achever début
2010.
Le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup
d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.