Depuis l`indépendance de la Côte d`Ivoire .en 1960, l`élection présidentielle a été régulièrement organisée tous les cinq (5) ans au mois d`octobre. Même la transition militaire consécutive au coup d`Etat de décembre 1999 n`a pas dérogé à cette obligation constitutionnelle.
C`est ainsi que Laurent GBAGBO a été élu en octobre 2000 «dans des conditions calamiteuses» selon ses propres termes.
Mais depuis que Laurent GBAGBO s`est installé à la tête du pays, on constate que pour la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire indépendante, l`élection présidentielle ne peut se tenir à échéance constitutionnelle. Ainsi d`octobre 2005 à ce jour, notre pays est gouverné par un Président illégitime. Pendant quatre (4) ans, Laurent GBAGBO a joué de mauvaise foi et usé de subterfuges pour faire reporter chaque fois la date de l`élection présidentielle consensuellement arrêtée par l`ensemble des forces politiques ivoiriennes, en présence du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et du Facilitateur.. `
En effet, toutes les échéances fixées depuis 2005 n`ont pu être tenues:
- Octobre 2006 (résolution 1633/2005 de l`ONU)
- Octobre 2007 (résolution 1721/2006 de l`ONU)
- Janvier 2008 (Accord politique de Ouagadougou)
- Juin2008 (...3ème C.P.CAPO)
- Novembre 2008 (...4ème C.P.C... ...APO).
Chacun sait que sur proposition de la CEI et en accord avec toutes les forces politiques nationales, le 29 novembre 2009 est le rendez-vous électoral ultime fixé par Laurent GBAGBO.
Lors du dernier CPC (18 mai 2009), un chronogramme bien élaboré a été proposé par la CEI et entériné par toutes les parties en présence..
Mais encore une fois, par des manœuvres dilatoires, le FPI, Laurent GBAGBO et le camp présidentiel ont sabordé ce chronogramme et empêcher que l`élection présidentielle se tienne à la date convenue.
Le PDCI-RDA fait dès lors les constats, les propositions et tes recommandations qui suivent.
Le PDCI-RDA note que:
1- Des grèves intempestives au niveau des agents d`identification ont entrainé trois semaines de retard sur le chronogramme établi.
2- Les opérateurs techniques notamment l`INS, prenant prétexte d`équipements inadaptés, ont fait perdre également trois semaines sur le chronogramme.
3- Le calendrier de décaissement des financements prévus en faveur de la CEI n`a pas été non plus respecté. L`avancée dans les activités de la CEI a été fortement ralentie.
4- Le FPI s`est catégoriquement opposé pendant un mois à la publication de la liste électorale provisoire exigeant que la situation des 2.752.000 personnes non croisées positivement, soit préalablement clarifiée.
C`est au total, plus de trois mois que le FPI et ses affidés ont fait perdre sur le chronogramme arrêté au dernier CPC, entrainant le non respect de la date du 29 novembre 2009.
En conséquence,
1. Il est à craindre que l`A.P.O perde de sa crédibilité. Car, selon les dispositions arrêtées, l`élection présidentielle devrait se tenir dix (10) mois après la signature en mars 2007 de l`AP.O. On se retrouve aujourd`hui à trente trois (33) mois.
En effet, la résolution 1880 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, appuyée par une déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité de l`ONU, stipulait que l`A.P.O serait caduc si l`élection du 29 novembre 2009 venait à être encore une fois reportée.
2. Excédés et ébranlés, les Ivoiriens pourraient être amenés à perdre confiance dans la classe politique dans le processus de sortie de crise.
3. Le PDCI-RDA et son Président qui ont fortement soutenu l`APO censé sortir la Côte d`Ivoire de la crise, se trouvent dans l`obligation de renforcer leur pression pour accélérer le processus qui conduira à l`élection présidentielle et aux autres élections.
4. La paupérisation galopante des Ivoiriens qui ne semble pas émouvoir le FPI et Laurent GBAGBO peut à la longue déboucher sur une vive réaction des populations.
Face à ces dérives et les manifestations de mauvaise foi caractérisée, le PDCI RDA:
* s`indigne et condamne le report de l`élection présidentielle du 29 novembre 2009,
* appelle à la création d`une Coalition du Refus de tout Report ultérieur de l`élection présidentielle.
* Demande à la CEI
- de tout mettre en œuvre pour la publication de la liste électorale définitive dans les délais impartis;
- de procéder à la fixation d`une nouvelle et ultime date de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, dès lors que le Conseil constitutionnel a rendu publique la liste des candidats retenus.
Pour manifester son indignation pour le non respect de la date du 29 novembre 2009, le PDCI-RDA se réserve le droit d`organiser en temps opportun des actions appropriées qu`appelle l`évolution de la situation.
Pour l`heure, le PDCI-RDA appelle les militants, les sympathisants et tous les ivoiriens, à manifester bruyamment leur mécontentement et leur refus du report de la date de l’élection présidentielle du 29 novembre 2009.
Le PDCI-RDA invite donc tous les Ivoiriens à participer à l`opération «wourou fatô» qui consiste à faire du tintamarre sur toute l`étendue du territoire, dans nos villes et agglomérations, en tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant dix (10) minutes, chaque jour à 12h. Cette opération commence dès aujourd`hui et se poursuivra tous les jours jusqu`à nouvel ordre.
Le PDCI-RDA doit demeurer plus que jamais vigilant et user de toutes les pressions afin que l’élection présidentielle se tienne dans les délais les plus rapprochés.
Je vous remercie
Fait à Abidjan, le 29 novembre 2009
Le Secrétaire Général du PDCI-RDA
Le Pr. Alphonse DJEDJE MADY
C`est ainsi que Laurent GBAGBO a été élu en octobre 2000 «dans des conditions calamiteuses» selon ses propres termes.
Mais depuis que Laurent GBAGBO s`est installé à la tête du pays, on constate que pour la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire indépendante, l`élection présidentielle ne peut se tenir à échéance constitutionnelle. Ainsi d`octobre 2005 à ce jour, notre pays est gouverné par un Président illégitime. Pendant quatre (4) ans, Laurent GBAGBO a joué de mauvaise foi et usé de subterfuges pour faire reporter chaque fois la date de l`élection présidentielle consensuellement arrêtée par l`ensemble des forces politiques ivoiriennes, en présence du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et du Facilitateur.. `
En effet, toutes les échéances fixées depuis 2005 n`ont pu être tenues:
- Octobre 2006 (résolution 1633/2005 de l`ONU)
- Octobre 2007 (résolution 1721/2006 de l`ONU)
- Janvier 2008 (Accord politique de Ouagadougou)
- Juin2008 (...3ème C.P.CAPO)
- Novembre 2008 (...4ème C.P.C... ...APO).
Chacun sait que sur proposition de la CEI et en accord avec toutes les forces politiques nationales, le 29 novembre 2009 est le rendez-vous électoral ultime fixé par Laurent GBAGBO.
Lors du dernier CPC (18 mai 2009), un chronogramme bien élaboré a été proposé par la CEI et entériné par toutes les parties en présence..
Mais encore une fois, par des manœuvres dilatoires, le FPI, Laurent GBAGBO et le camp présidentiel ont sabordé ce chronogramme et empêcher que l`élection présidentielle se tienne à la date convenue.
Le PDCI-RDA fait dès lors les constats, les propositions et tes recommandations qui suivent.
Le PDCI-RDA note que:
1- Des grèves intempestives au niveau des agents d`identification ont entrainé trois semaines de retard sur le chronogramme établi.
2- Les opérateurs techniques notamment l`INS, prenant prétexte d`équipements inadaptés, ont fait perdre également trois semaines sur le chronogramme.
3- Le calendrier de décaissement des financements prévus en faveur de la CEI n`a pas été non plus respecté. L`avancée dans les activités de la CEI a été fortement ralentie.
4- Le FPI s`est catégoriquement opposé pendant un mois à la publication de la liste électorale provisoire exigeant que la situation des 2.752.000 personnes non croisées positivement, soit préalablement clarifiée.
C`est au total, plus de trois mois que le FPI et ses affidés ont fait perdre sur le chronogramme arrêté au dernier CPC, entrainant le non respect de la date du 29 novembre 2009.
En conséquence,
1. Il est à craindre que l`A.P.O perde de sa crédibilité. Car, selon les dispositions arrêtées, l`élection présidentielle devrait se tenir dix (10) mois après la signature en mars 2007 de l`AP.O. On se retrouve aujourd`hui à trente trois (33) mois.
En effet, la résolution 1880 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, appuyée par une déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité de l`ONU, stipulait que l`A.P.O serait caduc si l`élection du 29 novembre 2009 venait à être encore une fois reportée.
2. Excédés et ébranlés, les Ivoiriens pourraient être amenés à perdre confiance dans la classe politique dans le processus de sortie de crise.
3. Le PDCI-RDA et son Président qui ont fortement soutenu l`APO censé sortir la Côte d`Ivoire de la crise, se trouvent dans l`obligation de renforcer leur pression pour accélérer le processus qui conduira à l`élection présidentielle et aux autres élections.
4. La paupérisation galopante des Ivoiriens qui ne semble pas émouvoir le FPI et Laurent GBAGBO peut à la longue déboucher sur une vive réaction des populations.
Face à ces dérives et les manifestations de mauvaise foi caractérisée, le PDCI RDA:
* s`indigne et condamne le report de l`élection présidentielle du 29 novembre 2009,
* appelle à la création d`une Coalition du Refus de tout Report ultérieur de l`élection présidentielle.
* Demande à la CEI
- de tout mettre en œuvre pour la publication de la liste électorale définitive dans les délais impartis;
- de procéder à la fixation d`une nouvelle et ultime date de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, dès lors que le Conseil constitutionnel a rendu publique la liste des candidats retenus.
Pour manifester son indignation pour le non respect de la date du 29 novembre 2009, le PDCI-RDA se réserve le droit d`organiser en temps opportun des actions appropriées qu`appelle l`évolution de la situation.
Pour l`heure, le PDCI-RDA appelle les militants, les sympathisants et tous les ivoiriens, à manifester bruyamment leur mécontentement et leur refus du report de la date de l’élection présidentielle du 29 novembre 2009.
Le PDCI-RDA invite donc tous les Ivoiriens à participer à l`opération «wourou fatô» qui consiste à faire du tintamarre sur toute l`étendue du territoire, dans nos villes et agglomérations, en tapant sur des casseroles, en klaxonnant et sifflant, pendant dix (10) minutes, chaque jour à 12h. Cette opération commence dès aujourd`hui et se poursuivra tous les jours jusqu`à nouvel ordre.
Le PDCI-RDA doit demeurer plus que jamais vigilant et user de toutes les pressions afin que l’élection présidentielle se tienne dans les délais les plus rapprochés.
Je vous remercie
Fait à Abidjan, le 29 novembre 2009
Le Secrétaire Général du PDCI-RDA
Le Pr. Alphonse DJEDJE MADY