Le président de la commission électorale indépendante a échangé avec le Président de la République, le lundi 30 novembre 2009 au palais présidentiel. Au centre des discussions, l’évolution du processus de sortie de crise, avec la phase de gestion du contentieux électoral.
Le président de la CEI n’est pour l’instant pas en mesure de dire quand les élections présidentielles se tiendront en Côte d’Ivoire après le non respect de la date du 29 novembre 2009. Robert Mambé Beugré préfère en finir, dans la sérénité, avec la gestion du contentieux électoral en cours. « Il est trop tôt pour fixer une date. Nous voulons nous atteler à mener à bien l’opération de gestion du contentieux, à régler le problème de sécurisation et de publication de la liste électorale définitive. Les réclamations concernent les articulations sur les noms, ensuite nous avons des données sur le terrain qui permettent de commencer à trouver des solutions pour certaines personnes qui n’ont pas retrouvé leurs noms sur les fichiers historiques », a expliqué le président de la CEI, qui était venu faire le point du contentieux électoral au président de la République, SEM Laurent Gbagbo, en compagnie du ministre de la Défense, des généraux Mangou, Bakayoko, Hogard et du représentant spécial du facilitateur et de celui du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire. A en croire le président de la CEI, aucune prorogation du délai des 30 jours que doit durer cette étape n’est à l’ordre du jour. Le dimanche 29 novembre dernier, les Ivoiriens avaient été appelés à aller voter, mais cette date a dû être décalée pour des raisons d’ordre technique.
Olivier Dion
Le président de la CEI n’est pour l’instant pas en mesure de dire quand les élections présidentielles se tiendront en Côte d’Ivoire après le non respect de la date du 29 novembre 2009. Robert Mambé Beugré préfère en finir, dans la sérénité, avec la gestion du contentieux électoral en cours. « Il est trop tôt pour fixer une date. Nous voulons nous atteler à mener à bien l’opération de gestion du contentieux, à régler le problème de sécurisation et de publication de la liste électorale définitive. Les réclamations concernent les articulations sur les noms, ensuite nous avons des données sur le terrain qui permettent de commencer à trouver des solutions pour certaines personnes qui n’ont pas retrouvé leurs noms sur les fichiers historiques », a expliqué le président de la CEI, qui était venu faire le point du contentieux électoral au président de la République, SEM Laurent Gbagbo, en compagnie du ministre de la Défense, des généraux Mangou, Bakayoko, Hogard et du représentant spécial du facilitateur et de celui du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire. A en croire le président de la CEI, aucune prorogation du délai des 30 jours que doit durer cette étape n’est à l’ordre du jour. Le dimanche 29 novembre dernier, les Ivoiriens avaient été appelés à aller voter, mais cette date a dû être décalée pour des raisons d’ordre technique.
Olivier Dion
