Le Rdr est à la croisée des chemins dans le nord de la Côte d'Ivoire, tout précisément à Korhogo. Paniqués, ses partisans, pour beaucoup, commencent à perdre le nord.
Le maire de la commune de Korhogo, Amadou Gon a décidé de faire voir des vertes et des pas mûres à son propre oncle le Dr Issa Malick Coulibaly, le Directeur national de campagne du chef de l'Etat. Le ministre de l'Agriculture entend s'imposer comme le maitre incontesté de la région. Et malheur à qui voudrait lui disputer une parcelle de son territoire. Il l'apprendra très vite à ses dépens. A preuve, le vendredi 27 novembre dernier, jour de la tabaski, il s'est illustré en adoptant un comportement moyenâgeux, aux antipodes de la démocratie. Il s'est catégoriquement imposé lorsque le Dr Issa Malick Coulibaly a été invité à prendre la parole au nom du Président de la République par le préfet de la région des savanes pour faire des dons à la communauté musulmane. "Il n'a pas le droit de prendre la parole en ces lieux", a-t-il hurlé devant l'assistance ahurie par une telle attitude dans la maison de Dieu, un vendredi, jour de la fête de tabaski. Le maire de Korhogo a gonflé à bloc ses sbires dans l'après-midi, un commando s'est rendu à la place, du musée pour démonter les bâches devant abriter une cérémonie du Dr Issa Malick Coulibaly pour faire installer à la place des bâches pour sa propre manifestation. Le samedi 28 novembre, au stade, ses bras séculiers se sont encore illustrés. Dès le début de l'hommage de l'association des femmes (6000 adhérentes) dirigées par Madame Yéo Tenindja, les hôtesses commises à la tâche et certaines dames du comité d'organisation se sont mises à distribuer le drapeau de la Côte d'Ivoire aux populations. Contre toute attente, un élément des Forces nouvelles, du nom de Yaya (surnommé Youl) appartenant à la division 110, de l'état-major de Korhogo, visiblement excité, se présente devant une hôtesse qui tenait en main un lot de drapeaux. Il les lui arrache violemment, se met à les déchirer et les jette dans tous les sens en proférant des injures. C'est ainsi que le jeune Coulibaly N'Golo Ousmane, vice-président de l'Union des mouvements pour la victoire de Gbagbo, offusqué par le comportement de l'élément du commandant Fofié, l'interpelle en ces termes: "pourquoi vous déchirez ainsi le drapeau de la Côte d'Ivoire? C'est une atteinte à l'honorabilité du pays ". Le rebelle Yaya lui rétorque : "Si je déchire, ça fait quoi? " Le jeune patriote contre-attaque pour dire: "si tu ne connais pas les couleurs du drapeau national, et si tu n'a aucun respect pour la patrie, tu dois au moins voir qu'il y a la photo du Président de la République de Côte d'Ivoire affiché dessus". Il n'en fallait pas plus pour soulever le courroux de Youl. Il est rentré dans une colère indescriptible. Il s'est rué sur le jeune Coulibaly N'Golo Ousmane lui assenant des coups de poings au visage. Il est rejoint par ses camarades qui passent à tabac le donneur de leçon. Le voyant dans les cordes, ses collaborateurs volent à son secours et s'en suit une bagarre rangée. C'est la panique, la débandade dans le stade. Mais grâce à la maîtrise des Forces de défense et de sécurité, le calme revient et la cérémonie peut continuer à la grande joie de la population, sortie en grand nombre. Il est à noter que très tôt le matin, les hommes de Fofié ont prélevé la somme de 30000 Fcfa à 40000 Fcfa aux camions qui transportaient les populations vers le lieu du meeting.
Une correspondance particulière
Le maire de la commune de Korhogo, Amadou Gon a décidé de faire voir des vertes et des pas mûres à son propre oncle le Dr Issa Malick Coulibaly, le Directeur national de campagne du chef de l'Etat. Le ministre de l'Agriculture entend s'imposer comme le maitre incontesté de la région. Et malheur à qui voudrait lui disputer une parcelle de son territoire. Il l'apprendra très vite à ses dépens. A preuve, le vendredi 27 novembre dernier, jour de la tabaski, il s'est illustré en adoptant un comportement moyenâgeux, aux antipodes de la démocratie. Il s'est catégoriquement imposé lorsque le Dr Issa Malick Coulibaly a été invité à prendre la parole au nom du Président de la République par le préfet de la région des savanes pour faire des dons à la communauté musulmane. "Il n'a pas le droit de prendre la parole en ces lieux", a-t-il hurlé devant l'assistance ahurie par une telle attitude dans la maison de Dieu, un vendredi, jour de la fête de tabaski. Le maire de Korhogo a gonflé à bloc ses sbires dans l'après-midi, un commando s'est rendu à la place, du musée pour démonter les bâches devant abriter une cérémonie du Dr Issa Malick Coulibaly pour faire installer à la place des bâches pour sa propre manifestation. Le samedi 28 novembre, au stade, ses bras séculiers se sont encore illustrés. Dès le début de l'hommage de l'association des femmes (6000 adhérentes) dirigées par Madame Yéo Tenindja, les hôtesses commises à la tâche et certaines dames du comité d'organisation se sont mises à distribuer le drapeau de la Côte d'Ivoire aux populations. Contre toute attente, un élément des Forces nouvelles, du nom de Yaya (surnommé Youl) appartenant à la division 110, de l'état-major de Korhogo, visiblement excité, se présente devant une hôtesse qui tenait en main un lot de drapeaux. Il les lui arrache violemment, se met à les déchirer et les jette dans tous les sens en proférant des injures. C'est ainsi que le jeune Coulibaly N'Golo Ousmane, vice-président de l'Union des mouvements pour la victoire de Gbagbo, offusqué par le comportement de l'élément du commandant Fofié, l'interpelle en ces termes: "pourquoi vous déchirez ainsi le drapeau de la Côte d'Ivoire? C'est une atteinte à l'honorabilité du pays ". Le rebelle Yaya lui rétorque : "Si je déchire, ça fait quoi? " Le jeune patriote contre-attaque pour dire: "si tu ne connais pas les couleurs du drapeau national, et si tu n'a aucun respect pour la patrie, tu dois au moins voir qu'il y a la photo du Président de la République de Côte d'Ivoire affiché dessus". Il n'en fallait pas plus pour soulever le courroux de Youl. Il est rentré dans une colère indescriptible. Il s'est rué sur le jeune Coulibaly N'Golo Ousmane lui assenant des coups de poings au visage. Il est rejoint par ses camarades qui passent à tabac le donneur de leçon. Le voyant dans les cordes, ses collaborateurs volent à son secours et s'en suit une bagarre rangée. C'est la panique, la débandade dans le stade. Mais grâce à la maîtrise des Forces de défense et de sécurité, le calme revient et la cérémonie peut continuer à la grande joie de la population, sortie en grand nombre. Il est à noter que très tôt le matin, les hommes de Fofié ont prélevé la somme de 30000 Fcfa à 40000 Fcfa aux camions qui transportaient les populations vers le lieu du meeting.
Une correspondance particulière