OUAGADOUGOU - Il vaut mieux tenir "tard" une élection qui n`entraîne pas de conflit que d`en organiser "vite" une qui fera des morts, a estimé mardi soir le président ivoirien Laurent Gbagbo à Ouagadougou, alors que la présidentielle vient d`être reportée pour la sixième fois depuis 2005.
"Nous voulons aller à des élections pour ne plus avoir de problèmes. Au dehors les gens disent: +allez aux élections!+ Mais nous sortons d`une guerre, donc nous voulons aller aux élections sans que la guerre ne revienne à cause des élections", a-t-il déclaré devant la presse à son arrivée au Burkina Faso.
"Mieux vaut aller à des élections tard et ne plus avoir de conflits que d`avoir des élections vite et puis il y aura des morts. Nous sommes fatigués de pleurer nos morts", a-t-il ajouté.
Le président Gbagbo est arrivé à Ouagadougou peu après son Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord ivoirien depuis son coup d`Etat manqué de 2002, pour prendre part jeudi à une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC).
Cette rencontre doit "faire une évaluation" du processus en cours en vue d`élections "propres, équitables et qui ne vont pas entraîner des contentieux post-électoraux", a expliqué le chef de l`Etat burkinabè et "facilitateur"
Blaise Compaoré.
Les deux principaux opposants ivoiriens, l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, participeront à la réunion.
Aucune nouvelle date n`a encore été annoncée pour ce scrutin qui n`a pu se tenir dimanche, sixième report depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005.
"Il ne faut plus raisonner en terme de date mais en terme de masse de travail qu`il reste à faire", a jugé le numéro un ivoirien.
Le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire a démarré la semaine dernière, et doit permettre de régler notamment quelque 1,033 million de "cas litigieux".
"Moi-même, ma mère, son nom n`était pas sur la liste (...) Il y a manifestement des erreurs, mais elles sont techniques. C`est ce à quoi nous nous attelons, nous avons au moins un mois pour faire ce travail. Quand il sera fait et bien fait, la CEI (Commission électorale indépendante) va reprendre toutes les corrections pour sortir la liste définitive, l`afficher et puis nous appeler à aller aux élections", a indiqué M. Gbagbo.
"Nous on est tranquille" parce qu`"à ce stade, il reste une seule chose, finir le contentieux, retaper la liste et aller voter, c`est tout", a-t-il insisté.
"Nous voulons aller à des élections pour ne plus avoir de problèmes. Au dehors les gens disent: +allez aux élections!+ Mais nous sortons d`une guerre, donc nous voulons aller aux élections sans que la guerre ne revienne à cause des élections", a-t-il déclaré devant la presse à son arrivée au Burkina Faso.
"Mieux vaut aller à des élections tard et ne plus avoir de conflits que d`avoir des élections vite et puis il y aura des morts. Nous sommes fatigués de pleurer nos morts", a-t-il ajouté.
Le président Gbagbo est arrivé à Ouagadougou peu après son Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord ivoirien depuis son coup d`Etat manqué de 2002, pour prendre part jeudi à une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC).
Cette rencontre doit "faire une évaluation" du processus en cours en vue d`élections "propres, équitables et qui ne vont pas entraîner des contentieux post-électoraux", a expliqué le chef de l`Etat burkinabè et "facilitateur"
Blaise Compaoré.
Les deux principaux opposants ivoiriens, l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, participeront à la réunion.
Aucune nouvelle date n`a encore été annoncée pour ce scrutin qui n`a pu se tenir dimanche, sixième report depuis la fin du mandat du président Gbagbo en 2005.
"Il ne faut plus raisonner en terme de date mais en terme de masse de travail qu`il reste à faire", a jugé le numéro un ivoirien.
Le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire a démarré la semaine dernière, et doit permettre de régler notamment quelque 1,033 million de "cas litigieux".
"Moi-même, ma mère, son nom n`était pas sur la liste (...) Il y a manifestement des erreurs, mais elles sont techniques. C`est ce à quoi nous nous attelons, nous avons au moins un mois pour faire ce travail. Quand il sera fait et bien fait, la CEI (Commission électorale indépendante) va reprendre toutes les corrections pour sortir la liste définitive, l`afficher et puis nous appeler à aller aux élections", a indiqué M. Gbagbo.
"Nous on est tranquille" parce qu`"à ce stade, il reste une seule chose, finir le contentieux, retaper la liste et aller voter, c`est tout", a-t-il insisté.