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Politique Publié le jeudi 3 décembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Présidentielle / Laurent Gbagbo sur France 24 - ‘’J’attends la date des élections’’

Le Président de la République était sur le plateau de la chaine française France 24, dans la soirée du mercredi 2 décembre 2009. L’évolution du processus de sortie de crise ont été au centre des échanges.

« Je suis candidat comme les autres candidats et j’attends la date des élections. Je vous recommande d’aller interroger le président de la Commission électorale indépendante, il s’appelle Beugré Mambé et il vous recevra pour vous donner des indications vous permettant de vous retrouver », a lancé le président Laurent Gbagbo, en réponse à la question de savoir quand les élections présidentielles auront lieu. Pour Laurent Gbagbo, les partis de l’opposition parlent parce qu’il faut parler. « Laissez l’opposition là où elle est, puisque c’est l’opposition ivoirienne qui est maitresse de la Commission électorale indépendante. Mes partisans sont 1/3 et ceux qui se disent opposition mais qui ne sont pas l’opposition sont 2/3. Nous avons pris cette décision à Pretoria pour calmer l’opposition qui était très excitée (…) J’observe que certains de mes partisans ont dit hier « nous voulons la fixation de la date des élections le plus tôt possible. C’est ce qui nous intéresse. Mais dans un pays qui a connu la guerre, le problème du désarmement est toujours un problème (…) Nous prenons les précautions pour voir comment organiser la sécurisation des élections », a expliqué Laurent Gbagbo, qui a insisté sur le fait que la confiance est de mise au sein de la communauté internationale et des organisations de la sous-région, quant à une sortie de crise en Côte d’Ivoire. « Laissez-nous travailler et je vous dis qu’il y aura des élections sans guerre », a coupé le chef de l’Etat. L’affaire Guy-André Kieffer a également été évoqué et sur ce sujet, Laurent Gbagbo a été on ne peut clair. « La disparition de Guy-André Kieffer n’est pas un point d’accroc entre nous et le gouvernement français. Il y a des Ivoiriens qui disparaissent en France, il y a des Français qui disparaissent en Côte d’Ivoire. Nous avons fait ce que nous pouvions pour le retrouver, mais on ne l’a pas retrouvé ; les Français aussi essaient de le retrouver, mais ce que je au juge qui a le dossier en charge, ce n’est pas d’enquêter sur la disparition d’un Français, mais de vouloir politiser cette affaire qui n’en est pas une. Si les juges qui ont ce dossier veulent l’utiliser comme un instrument politique, je dis non et me braque », a coupé le président Gbagbo.
Olivier Dion
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