Alors même que l’actualité socio-politique du pays est émaillée par des sujets brûlants tels que le règlement du contentieux électoral, la fixation d’une nouvelle date de l’élection présidentielle, et l’épineux problème du désarmement avant ledit scrutin, le congrès national pour la résistance et la démocratie (CNRD) continue d’entretenir un mutisme des plus déroutants. Pourquoi, a-t-elle finalement décidé de se taire au moment où l’on a le plus besoin de l’entendre ? Analysé ! Créé pour contrer l’offensive du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le CNRD s’était donné pour mission de défendre Laurent Gbagbo en bute à une rébellion armée depuis le 19 septembre 2002. A maintes reprises, le président de cette structure, le doyen Bernard B. Dadié est donc monté pour brocarder l’opposition ivoirienne et l’ancienne puissance colonisatrice. Ainsi donc, le CNRD, mouvement composé d’une dizaine de partis politiques dont le FPI, le RPPP, l’UDCY, le PURCI, l’URD, et d’autres associations de la société civile n’a pas hésité à lancer la grande offensive pour la défense des intérêts du camp présidentiel. Tant et si bien qu’en 2006, lorsqu’il s’était agi de choisir un Premier ministre « accepté par tous », le CNRD a fait bloc autour du candidat du chef de l’Etat qui n’était autre que M. Gervais Coulibaly. Au cours de cette même année d’ailleurs, Bernard Dadié, Simone Ehivet, Affi N’guessan et leurs hommes ont mené plusieurs autres combats visant à soutenir sans réserve, le chef de l’exécutif ivoirien. Ainsi, pendant la crise des audiences foraines, les dirigeants de cette structure ont fait plusieurs sorties visant à empêcher les étrangers de prendre part à ce processus. Mais, bien avant, le CNRD avait indiqué que contrairement à la résolution 1633, le Premier ministre Charles Konan Banny n’était pas fondé à signer des décrets pour l’avancement du processus de paix. Car, pour Simone Ehivet et les siens, un chef de gouvernement ne peut raisonnablement se substituer au Président de la République puisque nommé par celui-ci.
Les grands combats menés par le CNRD
Par la suite, le même CNRD ne s’était pas embarrassé de fioritures pour tirer à boulets rouge sur le Groupe de travail international (GTI) pour avoir dissout l’assemblée nationale. La dénonciation de cette situation par le congrès de la résistance a même engendré, on s’en souvient, de violentes manifestations dans les différentes artères de la capitale économique ivoirienne. Et ce soutien inconditionnel à Laurent Gbagbo et au camp présidentiel, la signature de l’APO en mars 2007. Dans un communiqué rendu public à cet effet, le CNDR avait même rappelé que cet accord était le dernier que Laurent Gbagbo devait signer pour le retour à la paix en Côte d’Ivoire. Mais, depuis cette époque, le doyen Bernard Dadié et ses hommes ont adopté la langue de bois. De sorte que, sur les autres dossiers qui engageaient la vie de la nation, le CNRD a entretenu un mutisme troublant. En 2008, au moment où l’opposition politique menaçait de ne plus reconnaître l’actuel chef de l’Etat comme tel si des élections ne se tenaient pas le 30 octobre, le CNRD lui, est resté de marbre. Pas plus qu’il n’a réagi lorsque le processus d’identification avait pris du plomb dans l’aile avec la disparition du matériel de l’opération technique à Williamsville et au Plateau. Au demeurant, lorsque l’avion du Premier minsitre Guillaume Soro avait fait l’objet d’un bombardement à Bouaké, le CNRD n’avait pas non plus réagi, au moment où le RHDP pointait un doigt accusateur sur le camp présidentiel. Ce mutisme, le congrès des résistants l’a une fois de plus entretenu lorsque le débat sur la prorogation ou non de l’enrôlement a été ouvert. Là encore, seuls les Houphouétistes ont donné de la voix en donnant un ultimatum aux opérateurs techniques et même au Président Laurent Gbagbo.
La démission du CNRD
Pis, au plus fort du débat sur le respect de la date du 29 novembre 2009 et au moment où le RHDP criait sur tous les toits que passé ce délais, il devrait s’instaurer en Côte d’Ivoire un nouvel ordre politique, le CNRD n’a pas non plus réagi. Mais bien avant, Simone Ehivet et ses amis sont restés sans réaction devant la mobilisation de l’opposition lors de l’enrôlement des Ivoiriens. Aujourd’hui encore, le CNRD ne donne pas non plus de la voix sur l’épineux problème du contentieux électoral qui devait s’étendre sur 38 jours alors qu’il est de notoriété que plus d’un million de compatriotes sont introuvables sur les fichiers historiques. Un sujet assez important voire délicat qui devrait pourtant nécessiter une réaction de la part du CNRD censé être le répondeur automatique du camp présidentiel. Surtout qu’en plus, le règlement des cas de ces électeurs pourrait s’avérer déterminant dans les résultats du futur scrutin présidentiel. Or, pour des raisons qu’on ignore encore, le CNRD n’a pas daigné se prononcer sur le règlement du contentieux électoral. Egalement, pendant que le RHDP jure d’avoir une position commune à Ouaga pour arracher la date des élections au camp présidentiel, le CNRD ne fait pas non plus signe de vie. Pourtant, sa réaction est attendue sur la fixation d’une nouvelle date du scrutin présidentiel. De même que sur le débat du désarmement des FN avant la future élection instauré par le président du Conseil constitutionnel. Or, le mutisme de cette structure sur tous ces faits incite à croire qu’elle a abandonné le candidat Laurent Gbagbo.
Michel Ziki
Les grands combats menés par le CNRD
Par la suite, le même CNRD ne s’était pas embarrassé de fioritures pour tirer à boulets rouge sur le Groupe de travail international (GTI) pour avoir dissout l’assemblée nationale. La dénonciation de cette situation par le congrès de la résistance a même engendré, on s’en souvient, de violentes manifestations dans les différentes artères de la capitale économique ivoirienne. Et ce soutien inconditionnel à Laurent Gbagbo et au camp présidentiel, la signature de l’APO en mars 2007. Dans un communiqué rendu public à cet effet, le CNDR avait même rappelé que cet accord était le dernier que Laurent Gbagbo devait signer pour le retour à la paix en Côte d’Ivoire. Mais, depuis cette époque, le doyen Bernard Dadié et ses hommes ont adopté la langue de bois. De sorte que, sur les autres dossiers qui engageaient la vie de la nation, le CNRD a entretenu un mutisme troublant. En 2008, au moment où l’opposition politique menaçait de ne plus reconnaître l’actuel chef de l’Etat comme tel si des élections ne se tenaient pas le 30 octobre, le CNRD lui, est resté de marbre. Pas plus qu’il n’a réagi lorsque le processus d’identification avait pris du plomb dans l’aile avec la disparition du matériel de l’opération technique à Williamsville et au Plateau. Au demeurant, lorsque l’avion du Premier minsitre Guillaume Soro avait fait l’objet d’un bombardement à Bouaké, le CNRD n’avait pas non plus réagi, au moment où le RHDP pointait un doigt accusateur sur le camp présidentiel. Ce mutisme, le congrès des résistants l’a une fois de plus entretenu lorsque le débat sur la prorogation ou non de l’enrôlement a été ouvert. Là encore, seuls les Houphouétistes ont donné de la voix en donnant un ultimatum aux opérateurs techniques et même au Président Laurent Gbagbo.
La démission du CNRD
Pis, au plus fort du débat sur le respect de la date du 29 novembre 2009 et au moment où le RHDP criait sur tous les toits que passé ce délais, il devrait s’instaurer en Côte d’Ivoire un nouvel ordre politique, le CNRD n’a pas non plus réagi. Mais bien avant, Simone Ehivet et ses amis sont restés sans réaction devant la mobilisation de l’opposition lors de l’enrôlement des Ivoiriens. Aujourd’hui encore, le CNRD ne donne pas non plus de la voix sur l’épineux problème du contentieux électoral qui devait s’étendre sur 38 jours alors qu’il est de notoriété que plus d’un million de compatriotes sont introuvables sur les fichiers historiques. Un sujet assez important voire délicat qui devrait pourtant nécessiter une réaction de la part du CNRD censé être le répondeur automatique du camp présidentiel. Surtout qu’en plus, le règlement des cas de ces électeurs pourrait s’avérer déterminant dans les résultats du futur scrutin présidentiel. Or, pour des raisons qu’on ignore encore, le CNRD n’a pas daigné se prononcer sur le règlement du contentieux électoral. Egalement, pendant que le RHDP jure d’avoir une position commune à Ouaga pour arracher la date des élections au camp présidentiel, le CNRD ne fait pas non plus signe de vie. Pourtant, sa réaction est attendue sur la fixation d’une nouvelle date du scrutin présidentiel. De même que sur le débat du désarmement des FN avant la future élection instauré par le président du Conseil constitutionnel. Or, le mutisme de cette structure sur tous ces faits incite à croire qu’elle a abandonné le candidat Laurent Gbagbo.
Michel Ziki