Fait surprenant qui n'a échappé à personne hier à Ouaga. Au terme de cette 6e réunion du Cpc et après la lecture du communiqué final approuvé, du reste, par tous les membres de cette instance, Laurent Gbagbo n'a pas voulu faire de déclaration à la presse. Il s'est dirigé, à pas pressés, vers son véhicule pour quitter les lieux. Pourquoi cette attitude ? Gbagbo qui a perdu la bataille du dialogue devant Bédié et Ouattara s'apprêterait-il à appliquer son plan B ?
Dès son arrivée à Ouaga, le chef de l'Etat ivoirien avait été le premier à se lancer dans des déclarations. Il a voulu un peu court-circuiter tout le monde en essayant de baliser le terrain. S'il a refusé de parler, hier, à la presse, c'est qu'il n'a pas obtenu ce qu'il recherchait. Il faut craindre qu'il vienne à Abidjan pour ameuter ses "jeunes patriotes" et les pousser à contester les acquis de cette réunion. L'on notera aussi que pour ce Cpc, Gbagbo qui avait l'habitude de rallier Ouaga à la veille de ces rencontres, s'est envolé pour la capitale burkinabé 48 heures avant. Et selon nos informations, il séjournera à Ouaga jusqu'à lundi prochain. Pour quoi faire ? Cette réunion du Cpc semble opérer une rupture. Car, alors qu'habituellement ces réunions se tenaient dans le centre de conférence internationale de Ouaga 2000, cette fois-ci, c'est dans l'enceinte même du palais présidentiel de Ouaga que les travaux de ce Cpc se sont déroulés. Au lieu de 9 heures ou 10 heures comme d'habitude, c'est à 11 heures que les travaux ont démarré.
A. S. C
Sarkozy demande à Gbagbo une nouvelle date pour la présidentielle
Nicolas Sarkozy a répété jeudi au président ivoirien Laurent Gbagbo qu`il souhaitait qu`une nouvelle date soit "rapidement" fixée pour l`élection présidentielle dans son pays, reportée depuis des années, lors d`un entretien téléphonique rapporté par l`Elysée. Lors de cette conversation, le président français s`est "félicité des progrès récemment accomplis dans la préparation des élections" et a "exprimé l`espoir qu`une nouvelle date, aussi rapprochée que possible, serait rapidement fixée pour la tenue du scrutin présidentiel". Les autorités ivoiriennes viennent de reporter pour la sixième fois le premier tour du scrutin présidentiel, dont la dernière date avait été fixée au 29 novembre. Sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, ce scrutin est censé mettre un terme à la longue crise née d`un coup d`Etat manqué en 2002, qui a coupé en deux le pays, ex-colonie française, entre le Nord tenu par les rebelles et le Sud loyaliste. Les principaux dirigeants ivoiriens devaient se retrouver jeudi (Ndlr : hier) à Ouagadougou (Burkina Faso) pour donner un nouvel horizon à ce processus électoral, après le rendez-vous manqué du 29 novembre. Les relations franco-ivoiriennes se sont réchauffées avec l`arrivée au pouvoir en mai 2007 de Nicolas Sarkozy, mais leur retour à la normale a été conditionné par Paris à la tenue de l`élection présidentielle. Longtemps privilégiées, les relations entre Abidjan et Paris se sont dégradées sous la présidence de Jacques Chirac après la tentative de coup d`Etat contre M. Gbagbo en 2002, dont les partisans ont accusé Paris d`avoir soutenu les rebelles des Forces nouvelles (FN).
AFP
Dès son arrivée à Ouaga, le chef de l'Etat ivoirien avait été le premier à se lancer dans des déclarations. Il a voulu un peu court-circuiter tout le monde en essayant de baliser le terrain. S'il a refusé de parler, hier, à la presse, c'est qu'il n'a pas obtenu ce qu'il recherchait. Il faut craindre qu'il vienne à Abidjan pour ameuter ses "jeunes patriotes" et les pousser à contester les acquis de cette réunion. L'on notera aussi que pour ce Cpc, Gbagbo qui avait l'habitude de rallier Ouaga à la veille de ces rencontres, s'est envolé pour la capitale burkinabé 48 heures avant. Et selon nos informations, il séjournera à Ouaga jusqu'à lundi prochain. Pour quoi faire ? Cette réunion du Cpc semble opérer une rupture. Car, alors qu'habituellement ces réunions se tenaient dans le centre de conférence internationale de Ouaga 2000, cette fois-ci, c'est dans l'enceinte même du palais présidentiel de Ouaga que les travaux de ce Cpc se sont déroulés. Au lieu de 9 heures ou 10 heures comme d'habitude, c'est à 11 heures que les travaux ont démarré.
A. S. C
Sarkozy demande à Gbagbo une nouvelle date pour la présidentielle
Nicolas Sarkozy a répété jeudi au président ivoirien Laurent Gbagbo qu`il souhaitait qu`une nouvelle date soit "rapidement" fixée pour l`élection présidentielle dans son pays, reportée depuis des années, lors d`un entretien téléphonique rapporté par l`Elysée. Lors de cette conversation, le président français s`est "félicité des progrès récemment accomplis dans la préparation des élections" et a "exprimé l`espoir qu`une nouvelle date, aussi rapprochée que possible, serait rapidement fixée pour la tenue du scrutin présidentiel". Les autorités ivoiriennes viennent de reporter pour la sixième fois le premier tour du scrutin présidentiel, dont la dernière date avait été fixée au 29 novembre. Sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, ce scrutin est censé mettre un terme à la longue crise née d`un coup d`Etat manqué en 2002, qui a coupé en deux le pays, ex-colonie française, entre le Nord tenu par les rebelles et le Sud loyaliste. Les principaux dirigeants ivoiriens devaient se retrouver jeudi (Ndlr : hier) à Ouagadougou (Burkina Faso) pour donner un nouvel horizon à ce processus électoral, après le rendez-vous manqué du 29 novembre. Les relations franco-ivoiriennes se sont réchauffées avec l`arrivée au pouvoir en mai 2007 de Nicolas Sarkozy, mais leur retour à la normale a été conditionné par Paris à la tenue de l`élection présidentielle. Longtemps privilégiées, les relations entre Abidjan et Paris se sont dégradées sous la présidence de Jacques Chirac après la tentative de coup d`Etat contre M. Gbagbo en 2002, dont les partisans ont accusé Paris d`avoir soutenu les rebelles des Forces nouvelles (FN).
AFP