Jacqueline Oble, Candidate indépendante :“Que d'autres problèmes ne viennent pas compromettre la nouvelle date”
Ce qu'il reste à faire, c'est de faire en sorte que d'autres problèmes ne viennent pas compromettre la nouvelle date. A y voir de près les tâches qui restent à exécuter, on peut respecter le délai. Ce qu'il est bon de savoir, c'est que c'est en tenant des imprévus que nous allons à cette fourchette qui a été arrêtée hier, c'est-à-dire au premier trimestre 2010.
Karim Fadiga, Directeur national adjoint de Francis Wodié :“Wodié n'était pas le seul à s'accrocher au 29 novembre”
Compte tenu des tâches qui restent à exécuter, fin février est la date qui nous sied. La fourchette qui a été retenue correspond donc à peu près à ce que nous avions indiqué. Ce qu'il faut comprendre dans ce genre de réunion, c'est que la fixation de la date électorale relève de la souveraineté nationale. Il serait dès lors intéressant que la nouvelle date soit fixée en Côte d'Ivoire par les autorités. En ce qui concerne la date, le président Wodié n'était pas le seul à s'accrocher au 29 novembre 2009. Tous les autres, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Anaky Kobena se sont accrochés aussi à cette date. C'était la seule date qui nous avait été indiquée.
Philippe Légré, Sg Mfa :“Nous allons nous concerter”
L'essentiel n'est pas de fixer des dates. Ce qu'il y a d'important, c'est de les respecter. Au niveau du Rhdp, nous avions misé sur le 29 novembre 2009. Concernant le Cpc, nous avons pensé que fin février 2010 serait la date idéale. Nous allons nous concerter pour voir ce qu'il y a à dire.
Après la lecture du communiqué final sanctionnant la quatrième réunion du Cpc, nous avons recueilli les propos des acteurs clés de la sortie de crise.
Guillaume Soro, Premier ministre de Côte d'Ivoire :“Maintenant qu'il y a un chronogramme, le reste relève de la Cei”
Ce qu'il faut dire c'est que les uns et les autres ont convergé dans le sens de faire en sorte que les élections se tiennent. Je dois avouer que pour une fois je suis satisfait que dans une grande clarté et dans la transparence, on ait précisé les tâches qui restent à réaliser et qu'à ces tâches on ait collé un chronogramme. Le reste relève de la CEI. Une fois qu'on sera en Côte d'Ivoire, elle mettra la mécanique habituelle pour proposer au gouvernement la nouvelle date des élections.
La part de l'Etat dans le financement du processus électoral jusqu'à présent a été assez bien tenue. Naturellement, il y a encore quelques reliquats. Des dates nous ont été fixées pour tenir nos engagements, nul doute que le gouvernement tiendra les engagements indiqués dans le communiqué.
Pour l'unicité des caisses de l'Etat, c'est un processus qui est en cours, ce n'est pas péremptoire. Quand on lance une opération, elle évolue et puis atteint une vitesse de croisière. Déjà dans le Nord du pays, il y a certaines activités qui ont déjà été réalisées, il y a le guichet unique, etc. Le dédouanement des biens et des marchandises, c'est un processus qui est en cours et qui s'achèvera à son rythme.
Robert Mambé Beugré, président de la Commission électorale indépendante (CEI): “La date précise sera connue plus tard”
La première étape du processus électoral qui se présente à nous c'est la gestion du contentieux administratif et judiciaire qui doit se terminer en fin décembre-début janvier. Du début du mois de janvier jusqu'à la fin du mois de janvier, les opérateurs techniques vont confectionner les listes définitives et les cartes d'électeurs et ensuite vont les conditionner. En début février nous allons procéder à la distribution de ces cartes sur toute l'étendue du territoire et ces cartes doivent être distribuée 8 jours avant la date du premier tour de l'élection présidentielle). Mais entre temps certainement, nous allons permettre aux candidats de commencer la campagne électorale et les élections sont prévues fin février-début mars au plus tard. La date précise sera connue quand la Commission centrale de la CEI aura proposé un décret au Premier ministre et au chef de l'Etat pour être signé de façon à ce qu'on rende public cette date. Ce n'est pas pour nous un plaisir de donner des dates et puis d'avoir à gérer des difficultés, il faut savoir que les difficultés qui se présentent dans le processus sont exogènes à la CEI. Par conséquent nous sommes obligés de chercher avec les autres partenaires les solutions chaque fois que cela est nécessaire. L'étape la plus délicate c'est de finaliser le contentieux. Après, tout le reste c'est un processus mécanique qui se met en marche et qui devait nous conduire aux élections. Nous sommes pressés de finir ces élections mais dans la paix.
Alassane Ouattara, président du RDR :“Nous sommes confiants”
Nous sommes très déçus que la date du 29 novembre n'ait pas été respectée. Nous avons passé beaucoup de temps à interroger le président de la Commission électorale indépendante pour en connaître les raisons qu'il nous a indiquées et nous avons pris toutes les dispositions pour que ces retards ne se répètent plus. Et au vu de cela le chronogramme devient mécanique. La deuxième chose qui est importante, c'est de dire qu'à partir de maintenant, seule la Commission électorale indépendante est responsable du processus électoral. Il n'y aura plus d'interférence d'autres structures et en conséquence nous sommes confiants que ces élections se tiendront fin février-début mars. Il appartient bien sûr la CEI de faire des propositions au gouvernement et au chef de l'Etat pour signature par un décret.
Laurent Gbagbo, président de la République : “Pour la première fois, nous avons un chronogramme”
Ce n'est pas le moment où le décret est signé qui est important. Ce qui est important c'est le moment où les élections ont lieu donc, si je dois signer ou après, ce n'est pas ça l'important. Pour la première fois dans nos réunions du CPC, la CEI nous a donné un chronogramme précis. Maintenant, il faut bander les muscles pour pouvoir faire tout ce qui a été chronogrammé.
Blaise Compaoré, président du Faso, facilitateur : “Les élections auront lieu aux dates prévues”
Je parle au nom de tous les membres du CPC pour réaffirmer les sentiments positifs dans la mise en œuvre de l'APO mais particulièrement sur le processus électoral qui, aujourd'hui après des difficultés objectives à la fois technique et financière, est bien avancé. Après les discussions fortes que nous avons eues avec beaucoup de rigueur et de méthode, nous pouvons vous assurer que les élections auront lieu aux dates que nous avons prévues. Nous avons salué la validation de 14 candidatures et je peux vous assurer que tous ces candidats sont pressés d'aller aux élections, donc je ne pense pas qu'il y ait des problèmes au niveau d'une signature quelconque d'un document pour ces élections à venir.
Nous avons échangé longuement sur les détails de ces tâches qui restent pour parachever le processus.
Propos recueillis par M. D.
Ce qu'il reste à faire, c'est de faire en sorte que d'autres problèmes ne viennent pas compromettre la nouvelle date. A y voir de près les tâches qui restent à exécuter, on peut respecter le délai. Ce qu'il est bon de savoir, c'est que c'est en tenant des imprévus que nous allons à cette fourchette qui a été arrêtée hier, c'est-à-dire au premier trimestre 2010.
Karim Fadiga, Directeur national adjoint de Francis Wodié :“Wodié n'était pas le seul à s'accrocher au 29 novembre”
Compte tenu des tâches qui restent à exécuter, fin février est la date qui nous sied. La fourchette qui a été retenue correspond donc à peu près à ce que nous avions indiqué. Ce qu'il faut comprendre dans ce genre de réunion, c'est que la fixation de la date électorale relève de la souveraineté nationale. Il serait dès lors intéressant que la nouvelle date soit fixée en Côte d'Ivoire par les autorités. En ce qui concerne la date, le président Wodié n'était pas le seul à s'accrocher au 29 novembre 2009. Tous les autres, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Anaky Kobena se sont accrochés aussi à cette date. C'était la seule date qui nous avait été indiquée.
Philippe Légré, Sg Mfa :“Nous allons nous concerter”
L'essentiel n'est pas de fixer des dates. Ce qu'il y a d'important, c'est de les respecter. Au niveau du Rhdp, nous avions misé sur le 29 novembre 2009. Concernant le Cpc, nous avons pensé que fin février 2010 serait la date idéale. Nous allons nous concerter pour voir ce qu'il y a à dire.
Après la lecture du communiqué final sanctionnant la quatrième réunion du Cpc, nous avons recueilli les propos des acteurs clés de la sortie de crise.
Guillaume Soro, Premier ministre de Côte d'Ivoire :“Maintenant qu'il y a un chronogramme, le reste relève de la Cei”
Ce qu'il faut dire c'est que les uns et les autres ont convergé dans le sens de faire en sorte que les élections se tiennent. Je dois avouer que pour une fois je suis satisfait que dans une grande clarté et dans la transparence, on ait précisé les tâches qui restent à réaliser et qu'à ces tâches on ait collé un chronogramme. Le reste relève de la CEI. Une fois qu'on sera en Côte d'Ivoire, elle mettra la mécanique habituelle pour proposer au gouvernement la nouvelle date des élections.
La part de l'Etat dans le financement du processus électoral jusqu'à présent a été assez bien tenue. Naturellement, il y a encore quelques reliquats. Des dates nous ont été fixées pour tenir nos engagements, nul doute que le gouvernement tiendra les engagements indiqués dans le communiqué.
Pour l'unicité des caisses de l'Etat, c'est un processus qui est en cours, ce n'est pas péremptoire. Quand on lance une opération, elle évolue et puis atteint une vitesse de croisière. Déjà dans le Nord du pays, il y a certaines activités qui ont déjà été réalisées, il y a le guichet unique, etc. Le dédouanement des biens et des marchandises, c'est un processus qui est en cours et qui s'achèvera à son rythme.
Robert Mambé Beugré, président de la Commission électorale indépendante (CEI): “La date précise sera connue plus tard”
La première étape du processus électoral qui se présente à nous c'est la gestion du contentieux administratif et judiciaire qui doit se terminer en fin décembre-début janvier. Du début du mois de janvier jusqu'à la fin du mois de janvier, les opérateurs techniques vont confectionner les listes définitives et les cartes d'électeurs et ensuite vont les conditionner. En début février nous allons procéder à la distribution de ces cartes sur toute l'étendue du territoire et ces cartes doivent être distribuée 8 jours avant la date du premier tour de l'élection présidentielle). Mais entre temps certainement, nous allons permettre aux candidats de commencer la campagne électorale et les élections sont prévues fin février-début mars au plus tard. La date précise sera connue quand la Commission centrale de la CEI aura proposé un décret au Premier ministre et au chef de l'Etat pour être signé de façon à ce qu'on rende public cette date. Ce n'est pas pour nous un plaisir de donner des dates et puis d'avoir à gérer des difficultés, il faut savoir que les difficultés qui se présentent dans le processus sont exogènes à la CEI. Par conséquent nous sommes obligés de chercher avec les autres partenaires les solutions chaque fois que cela est nécessaire. L'étape la plus délicate c'est de finaliser le contentieux. Après, tout le reste c'est un processus mécanique qui se met en marche et qui devait nous conduire aux élections. Nous sommes pressés de finir ces élections mais dans la paix.
Alassane Ouattara, président du RDR :“Nous sommes confiants”
Nous sommes très déçus que la date du 29 novembre n'ait pas été respectée. Nous avons passé beaucoup de temps à interroger le président de la Commission électorale indépendante pour en connaître les raisons qu'il nous a indiquées et nous avons pris toutes les dispositions pour que ces retards ne se répètent plus. Et au vu de cela le chronogramme devient mécanique. La deuxième chose qui est importante, c'est de dire qu'à partir de maintenant, seule la Commission électorale indépendante est responsable du processus électoral. Il n'y aura plus d'interférence d'autres structures et en conséquence nous sommes confiants que ces élections se tiendront fin février-début mars. Il appartient bien sûr la CEI de faire des propositions au gouvernement et au chef de l'Etat pour signature par un décret.
Laurent Gbagbo, président de la République : “Pour la première fois, nous avons un chronogramme”
Ce n'est pas le moment où le décret est signé qui est important. Ce qui est important c'est le moment où les élections ont lieu donc, si je dois signer ou après, ce n'est pas ça l'important. Pour la première fois dans nos réunions du CPC, la CEI nous a donné un chronogramme précis. Maintenant, il faut bander les muscles pour pouvoir faire tout ce qui a été chronogrammé.
Blaise Compaoré, président du Faso, facilitateur : “Les élections auront lieu aux dates prévues”
Je parle au nom de tous les membres du CPC pour réaffirmer les sentiments positifs dans la mise en œuvre de l'APO mais particulièrement sur le processus électoral qui, aujourd'hui après des difficultés objectives à la fois technique et financière, est bien avancé. Après les discussions fortes que nous avons eues avec beaucoup de rigueur et de méthode, nous pouvons vous assurer que les élections auront lieu aux dates que nous avons prévues. Nous avons salué la validation de 14 candidatures et je peux vous assurer que tous ces candidats sont pressés d'aller aux élections, donc je ne pense pas qu'il y ait des problèmes au niveau d'une signature quelconque d'un document pour ces élections à venir.
Nous avons échangé longuement sur les détails de ces tâches qui restent pour parachever le processus.
Propos recueillis par M. D.
