Contentieux sur la liste électorale : L`Onuci vole au secours de la Cei

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a assuré la Commission électorale indépendante électorale (Cei) de son soutien dans la phase de gestion du contentieux électoral. « L'Onuci va mettre à disposition des photocopieuses dans le cadre de son appui logistique au processus électoral », a indiqué hier à Sébroko, siège de l'Onuci, Hamadoun Touré, porte-parole de l'institution. Le haut fonctionnaire onusien a motivé ce nouvel appui à la Cei par le fait qu'il a été rapporté à l'Onuci que « dans certains villages reculés, les populations ne pouvaient pas multiplier les formulaires qui leur ont été distribués dans le cadre du traitement du contentieux sur l'inscription sur la liste électorale qui a débuté le 24 novembre 2009. Notre soutien vise à aider les populations à s'acquitter de ce devoir. C'est particulièrement à l'intérieur du pays que nous pouvons éventuellement faire face à ce genre de difficultés. Tous les bureaux régionaux de l'Onuci sont mobilisés pour faciliter l'accès des populations aux formulaires. Nous allons multiplier les formulaires et les mettre à la disposition des populations parce qu'il y a des villages où il n'y a pas d'électricité. Il est nécessaire que les citoyens Ivoiriens aient les mêmes chances et les mêmes possibilités de faire appel lors de cette période de réclamation ou de contentieux ». Mais pour résorber tous les problèmes qui se posent dans la gestion du contentieux électoral, le porte-parole de l'Onuci a exhorté la Cei à se rapprocher des populations pour rendre plus efficace les réclamations et leur traitement. « L'Onuci se félicite de la volonté affichée par la Cei, de définir de nouvelles stratégies de travail pour rapprocher davantage l'Administration électorale des populations des villages les plus éloignés dans le cadre du contentieux aux fins de recueillir in situ leurs réclamations le cas échéant. Donc en plus de ce problème de copies à faire, il y a également les distances qui séparent certains villages des centres de coordination », a recommandé le conférencier.

Marc Dossa