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Politique Publié le samedi 5 décembre 2009 | Notre Voie

Gbagbo, présidentielle, Coulibaly Gon - Lanciné Gon rompt le silence

A l`occasion de la visite du directeur national de campagne du président Laurent Gbagbo à Korhogo, nous avons rencontré Coulibaly Lanciné Gon. Dans l`entretien qui suit, il rassure sur la victoire du candidat de la majorité présidentielle

Notre Voie : M. Gon au moment où prend fin la première visite du directeur de campagne du président Gbagbo visite à laquelle vous avez pris une part active, quels sont vos sentiments ?

Coulibaly Lanciné Gon : Je pense que la tournée du docteur Malick était importante à double titre.

Premièrement, il est venu chez lui. Il fallait qu`il vienne dire à ses parents l`honneur qui lui a été fait par le chef de l`Etat qui l`a désigné pour diriger sa campagne présidentielle.

Deuxièmement, les populations de notre ville et de ses environs immédiats avaient aussi à cœur de remercier le président Laurent Gbagbo d`avoir choisi leur fils. Vous avez vous-même vu la forte mobilisation au stade de Korhogo. L`autre aspect tout aussi important, c`est que mon neveu devait mobiliser nos troupes ici dans la région des savanes et particulièrement dans la capitale de cette région. Et vous avez vu vous-même le monde qui est sorti à son appel pour manifester son soutien au président Laurent Gbagbo. Je retiens donc que ça a été une tournée positive qui a démontré l`implantation du FPI ici. Mais qui a aussi démontré que la majorité présidentielle est très active à Korhogo. Je repars donc à Abidjan heureux d`avoir vu ce que j`ai vu à Korhogo.


N.V. : Vous aviez été fortement ovationné à la 6ème convention extraordinaire du FPI à Yamoussoukro. Qu`est-ce que vous avez ressenti en ce moment précis ?

C.L.G. : Je dois dire que j`ai vécu des instants de joie intense quand j`ai été ovationné par les camarades du parti et par tous ceux qui soutiennent notre candidat. J`ai été particulièrement heureux parce qu`en 10 ans de présence ailleurs, je n`ai pas eu droit à une seule acclamation. En sortant de là, puisque mon neveu et moi, nous étions dans le même véhicule, lorsqu`il m`a dit : «mon oncle, tu étais la vedette», j`ai répondu que le FPI, c`est ma famille. Cela voulait tout dire.


N.V. : Vous voilà donc de retour en famille. Que voulez-vous que les militants retiennent ?

C.L.G. : Que je suis effectivement de retour en famille simplement ! Et je demande aux uns et aux autres, et particulièrement à nos sœurs et frères ici à Korhogo de soutenir plus que jamais le candidat Laurent Gbagbo. Ils ont su et compris que notre leader est un homme d`Etat. Ils doivent donc faire en sorte que le pouvoir lui revienne légitimement à l`issue des élections présidentielles qui viennent. Qu`ils ne disent pas que la victoire est déjà acquise. Qu`ils disent que chacun doit mobiliser les populations autour de soi pour que notre victoire soit sans bavure, éclatante et que personne n`ait à en redire.


N.V. : Vous avez proclamé votre retour dans votre famille politique, le FPI. Mais vous êtes aussi un dignitaire de Korhogo au plan de la tradition. Alors comment appréhendez-vous cette élection ici même après les agissements d`Amadou Gon Coulibaly ?

C.L.G. : Il faut être clair là-dessus: ces petits incidents n`ont aucune portée. Je l`ai dit au cours du meeting : à Korhogo nous nous connaissons. Chacun normalement doit connaître sa place. Et personne ne peut effrayer personne ici. Partant de là, c`est un simple conseil que j`ai donné au stade. A savoir que les gens cessent de s`agiter. Qu`ils cessent de s`agiter inutilement. Parce que le bruit et le fracas pour rien ne servent à rien. Nous allons de manière sereine aux élections et nous savons qu`à Korhogo, dans la région des savanes, compte tenu des personnalités qui se sont engagées fortement à visage découvert pour Laurent Gbagbo, ici nous n`aurons pas de problème. Et nous savons par ailleurs que, dans le reste du pays, il n`y aura pas de problème. Donc ce sont des agitations puériles. Il ne faut pas en faire toute une montagne. Au moment venu, vous verrez vous-même qu`il n`y aura rien, absolument rien. C`est peut-être même la dernière agitation.


N.V. : Que voulez-vous qu`on retienne au moment où nous quittons Korhogo ?

C.L.G. : je voudrais demander à mes sœurs et frères de Korhogo, à mes sœurs et frères des savanes, à mes frères et sœurs de l`ensemble du pays, notre cher pays la Côte d`Ivoire qui revient dans sa position initiale, c`est-à-dire une position de paix, d`union et de fraternité, d`aller de manière sereine aux élections présidentielles et de voter pour le candidat Laurent Gbagbo. Pourquoi voter pour Gbagbo ? La raison est simple. Je connais l`homme. Je sais qu`il aime profondément ce pays. Et c`est un amour gratuit. C`est-à-dire que ce n`est pas l`argent que Laurent Gbagbo cherche comme certains. Ce n`est pas non plus les honneurs qu`il cherche comme d`autres. Il veut l`efficacité pour la Côte d`Ivoire. Il veut que les ivoiriens sortent des difficultés matérielles qu`ils vivent. Il veut que tous les enfants puissent être scolarisés et dans les meilleures conditions pour leur famille quel que soit le statut social de la famille en question. Il veut que les ivoiriens puissent être soignés quand ils sont malades. Il veut que notre pays ait les infrastructures nécessaires pour que les gens puissent aller et venir en toute sécurité. Parce que quand les routes sont impraticables, le nombre d`accidents s`accroît. Donc il y a un problème de sécurité. Tous ces problèmes, le président Gbagbo a prévu dans son programme de les résoudre. Bref, il veut faire de la Côte d`Ivoire une véritable puissance émergeante. Nous avons tous le devoir de le soutenir pour que notre pays retrouve son lustre d`antan et aille toujours de l`avant.

Entretien réalisé à Korhogo par Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
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