Rentré samedi dernier de Ouagadougou où il a pris part à la réunion du CPC, le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, a donné des assurances sur le processus de paix.
Laurent Gbagbo se veut serein face aux rumeurs de troubles qui ont envahi ces jours-ci l`atmosphère socio-politique en Côte d’Ivoire. De retour, samedi, de la capitale burkinabé où il a pris part à la réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), le chef de l`Etat a rassuré ses compatriotes. “Qui va faire des troubles ici? Il ne faut pas que nous nous effrayions. Les discours politiques en Afrique sont toujours des discours belliqueux. Mais, il ne faut pas s`en faire. Nous allons aller tranquillement aux élections”, a précisé le président de la République. Accueilli à sa descente d`avion par le général Philippe Mangou, chef d`état-major des armées, Laurent Gbagbo s`est ensuite prononcé sur les conclusions du conclave du CPC. Sur la question, il a indiqué que le processus électoral avance et que chaque acteur doit s`atteler à son travail. “Les Ivoiriens doivent retenir que les élections se préparent. Tout ce que je dis sur les élections, je le tiens de la CEI (ndlr : Commission électorale indépendante). Chacun à son travail, chacun fait son travail”, dira le chef de l`Etat qui, s`agissant de la date du premier tour de la présidentielle, croit plutôt à la période de début mars 2010.
Toujours à propos des élections, le président Gbagbo regrette que les acteurs du processus de paix aient opté pour un schéma qu`il trouve long et coûteux là où il avait proposé un schéma plus pragmatique basé sur le listing de 2000. “Quand nous avons signé les accords de Ouagadougou, le 4 mars 2007, j`ai proposé un schéma pour aller aux élections. Le schéma n`a pas été accepté par manque de confiance. On a des préfets et des sous-préfets qui sont rompus à la chose électorale. J`avais proposé qu`on prenne la liste électorale de 2000 et que chaque préfet et sous-préfet la mette à jour. Et c`est cette liste à la base qui aurait été saisie par l`INS (ndlr : Institut national de la statistique). Si on avait fait ça, on aurait fait les élections en décembre 2007 ou bien dans le courant de l`année 2008. Comme les gens ont refusé, ça nous a coûté cher en argent et en temps”.
Les relations entre la France et la Côte d`Ivoire étaient également au menu des échanges que le numéro un ivoirien a eus avec la presse. Pour Laurent Gbagbo, le coup de fil qu`il a reçu, la semaine dernière, de son homologue français, Nicolas Sarcozy marque la reprise des relations entre les deux pays. “Les coups de fil de chef d`Etat, je les reçois régulièrement. ça fait partie de mon travail. C`est bien, ça marque la reprise des relations. ça marque une autre reprise de l`assurance entre la France et la Côte d`Ivoire”, a-t-il souligné. Invité à donner son avis sur le tirage au sort de la coupe du monde de football qui a placé les Eléphants dans la même poule que le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord, le président Gbagbo a dit que tout se jouera au niveau du mental. “Il n`y a pas de poule facile ou difficile. Il faut rompre avec la peur. Malheur aux peureux! Les Brésiliens, les Portugais et les Nord Coréens disent que la Côte d`Ivoire est dangereuse. Ils ont peur de nous. L`ascendant que nous pouvons avoir pour les vaincre, c`est de ne pas avoir peur d`eux”, conseille le chef de l`Etat, grand passionné de football et premier supporter des Eléphants.
Junior Dekassan
Laurent Gbagbo se veut serein face aux rumeurs de troubles qui ont envahi ces jours-ci l`atmosphère socio-politique en Côte d’Ivoire. De retour, samedi, de la capitale burkinabé où il a pris part à la réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), le chef de l`Etat a rassuré ses compatriotes. “Qui va faire des troubles ici? Il ne faut pas que nous nous effrayions. Les discours politiques en Afrique sont toujours des discours belliqueux. Mais, il ne faut pas s`en faire. Nous allons aller tranquillement aux élections”, a précisé le président de la République. Accueilli à sa descente d`avion par le général Philippe Mangou, chef d`état-major des armées, Laurent Gbagbo s`est ensuite prononcé sur les conclusions du conclave du CPC. Sur la question, il a indiqué que le processus électoral avance et que chaque acteur doit s`atteler à son travail. “Les Ivoiriens doivent retenir que les élections se préparent. Tout ce que je dis sur les élections, je le tiens de la CEI (ndlr : Commission électorale indépendante). Chacun à son travail, chacun fait son travail”, dira le chef de l`Etat qui, s`agissant de la date du premier tour de la présidentielle, croit plutôt à la période de début mars 2010.
Toujours à propos des élections, le président Gbagbo regrette que les acteurs du processus de paix aient opté pour un schéma qu`il trouve long et coûteux là où il avait proposé un schéma plus pragmatique basé sur le listing de 2000. “Quand nous avons signé les accords de Ouagadougou, le 4 mars 2007, j`ai proposé un schéma pour aller aux élections. Le schéma n`a pas été accepté par manque de confiance. On a des préfets et des sous-préfets qui sont rompus à la chose électorale. J`avais proposé qu`on prenne la liste électorale de 2000 et que chaque préfet et sous-préfet la mette à jour. Et c`est cette liste à la base qui aurait été saisie par l`INS (ndlr : Institut national de la statistique). Si on avait fait ça, on aurait fait les élections en décembre 2007 ou bien dans le courant de l`année 2008. Comme les gens ont refusé, ça nous a coûté cher en argent et en temps”.
Les relations entre la France et la Côte d`Ivoire étaient également au menu des échanges que le numéro un ivoirien a eus avec la presse. Pour Laurent Gbagbo, le coup de fil qu`il a reçu, la semaine dernière, de son homologue français, Nicolas Sarcozy marque la reprise des relations entre les deux pays. “Les coups de fil de chef d`Etat, je les reçois régulièrement. ça fait partie de mon travail. C`est bien, ça marque la reprise des relations. ça marque une autre reprise de l`assurance entre la France et la Côte d`Ivoire”, a-t-il souligné. Invité à donner son avis sur le tirage au sort de la coupe du monde de football qui a placé les Eléphants dans la même poule que le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord, le président Gbagbo a dit que tout se jouera au niveau du mental. “Il n`y a pas de poule facile ou difficile. Il faut rompre avec la peur. Malheur aux peureux! Les Brésiliens, les Portugais et les Nord Coréens disent que la Côte d`Ivoire est dangereuse. Ils ont peur de nous. L`ascendant que nous pouvons avoir pour les vaincre, c`est de ne pas avoir peur d`eux”, conseille le chef de l`Etat, grand passionné de football et premier supporter des Eléphants.
Junior Dekassan