Arrivé samedi de Ouagadougou où il a pris part au 6ème Cadre permanent de concertation (Cpc), Laurent Gbagbo s'est adressé à la population depuis l'aéroport militaire (ex-Gatl): « Les Ivoiriens doivent retenir que les élections se préparent. Tout ce que je dis toujours sur les élections, je le tiens de la Cei (Ndlr, Commission électorale indépendante). Parce que chacun fait son travail ». Laurent Gbagbo, rappelant le chronogramme arrêté par le Cpc (affichage de la liste définitive, distribution des cartes d'électeurs et d'identité, campagne) a soutenu que le travail qui reste à faire est minime. « Le plus gros du travail est derrière nous, parce qu'on n'a jamais atteint ce niveau de travail (…). Ce qui reste n'est plus important du point de vue du volume de travail », a-t-il rassuré précisant que la Cei s'est engagée à vider le contentieux durant le mois de décembre. Concernant d'éventuels troubles à l'occasion du scrutin, le chef de l'Etat s'est voulu clair : « Nous allons aller tranquillement aux élections. Je disais aux gens qu'ils ne se rendront même pas compte que les élections sont terminées en Côte d'Ivoire. Il n'y aura pas de troubles et les élections se passeront tranquillement ». De l'avis du candidat de la Mouvance présidentielle, les retards accusés dans le processus électoral sont du fait des « choix initiaux » des acteurs. « Quand nous avons signé l'Accord Politique de Ouagadougou, j'ai proposé un schéma pour aller aux élections. Ce schéma n'a pas été accepté par manque de confiance (…) J'ai résisté un peu, mais pour montrer que je n'avais rien à cacher, j'ai tout accepté. Cela nous a coûté et cela continue de nous coûter très cher, en argent et en temps ». « Cela marque une autre reprise des relations entre la France et la Côte d'Ivoire », a-t-il commenté l'appel téléphonique qu'il a reçu du président Sarkozy.
Bamba K. Inza (Stagiaire)
Avec macotedivoirepr.ci
Bamba K. Inza (Stagiaire)
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