A l'initiative de la jeunesse de la communauté Cedeao de Guibéroua, l'Ambassadeur Kima Youkalian Emile y a été animer un meeting, le samedi 6 décembre 2009.
En meeting dans le village de Zabiahio (canton Krihiri), dans le département de Guibéroua, le président du Comité de soutien à l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et ses camarades ont réussi un grand coup. Celui d'avoir pu réunir Gnahoua Jonas, chef du village de Zabiahio et le chef de la communauté burkinabé. " Devant les autorités politiques et administratives ici présentes, je voudrais que vous preniez le pari de vous entendre et vivre ensemble. Car, je suis venu vous apporter la paix dans la tête". C'est avec ces paroles que Kima Y. Emile s'est adressé aux autorités traditionnelles. C'est que le chef Bété n'apprécie pas que les Burkinabè refusent de quitter les campements de leur canton, pour les rejoindre au village. Où, selon lui, il est prévu de la place pour ceux d'entre eux qui veulent y vivre. " Ce qui me dérange, c'est que les Burkinabè refusent de venir vivre au village ici avec nous. Ils préfèrent rester dans les campements. Or, nous ne voulons pas de cela ", a expliqué le chef Gnahoua Jean. Qui a eu la réplique de la part du chef des Burkinabè. Mettant plutôt en avant, leurs différents dons en espèces comme en nature, fait au village, chaque fois que sa notabilité veut entreprendre une action : construction d'école, dispensaire ou toute autre activité. Chacun d'eux, campant sur sa position, il est revenu à l'Ambassadeur de la paix, Kima Y. Emile, de trouver les mots justes, dans un langage approprié, en alternance avec le Moré (dialecte burkinabé), pour les ramener à la raison. "Parce que la Côte d'Ivoire ne mérite pas ça. Ce n'est pas un pays xénophobe. On a été trompé sur son sort. Mais le temps est venu pour qu'on se dise la vérité ". Prenant donc à témoin, le maire de la commune de Guibéroua, Zady Michel, son épouse Zady Pauline, présidente de la cérémonie, le Député de Guibéroua, Kiemtoré Tinkoudougou, chef central burkinabé de sous-préfecture de Guibéroua, Ouédraogo Souleymane, délégué consulaire du Burkina Faso à Guibéroua, les villageois et burkinabé -venus pour la circonstance des campements du canton Krihiri-, les deux chefs, placés face-à-face par Kima, se sont donné la main. Promettant œuvrer dans le sens d'un vrai rapprochement. Gage de solidarité agissante. Parlant du processus électoral, Kima Emile a demandé à ses compatriotes de rester chez eux, le jour du vote. " Ce processus concerne uniquement que les Ivoiriens et ceux qui ont acquis la nationalité ivoirienne de façon légale. Ne vous laissez pas tromper. Il faut respecter les lois de ce pays. Respectez également les us et coutumes de Zabiahio qui vous accueille et vous n'aurez aucun problème avec qui que ce soit. Surtout laissez les Ivoiriens voter leur Président de la République. Le moment viendra où nous irons aussi voter au Burkina ", les a-t-il suppliés, les genoux à terre. Avant de les exhorter à être fier de leur nationalité respective (burkinabé, malienne, guinéenne etc). " Allez-y dans vos représentations diplomatiques ici en Côte d'Ivoire, pour vous faire établir vos cartes d'identité consulaire. C'est tout ce que le Président Laurent Gbagbo vous demande et vous vivrez en paix. Avec cette pièce, vous n'aurez plus à présenter à qui que ce soit, un certificat de résidence. Le Président Gbagbo l'a supprimé aussi (…). La Côte d'Ivoire est un bon pays. Parce que je suis fier de vous voir circuler en toute liberté. C'est grâce à Gbagbo qui a supprimé la carte de séjour. Aidons-le à aller de l'avant. Les Ivoiriens ne sont pas xénophobes, comme certains veulent le faire croire. Vous et moi (communauté Cedeao), nous avons le devoir d'accompagner nos frères Ivoiriens à la paix. Protégeons ensemble, la Côte d'Ivoire. Si quelqu'un vient vous dire autre chose, ne le suivez pas", leur a-t-il recommandé. Pour sa part, la présidente de la cérémonie, Mme Zady Pauline a appelé les deux communautés à faire la paix, pour que " vive une Côte d'Ivoire nouvelle ". Quant au maire Zady Michel, il a fait siens les propos du président Kima et ceux de son épouse.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Envoyé spécial à Guibéroua
En meeting dans le village de Zabiahio (canton Krihiri), dans le département de Guibéroua, le président du Comité de soutien à l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et ses camarades ont réussi un grand coup. Celui d'avoir pu réunir Gnahoua Jonas, chef du village de Zabiahio et le chef de la communauté burkinabé. " Devant les autorités politiques et administratives ici présentes, je voudrais que vous preniez le pari de vous entendre et vivre ensemble. Car, je suis venu vous apporter la paix dans la tête". C'est avec ces paroles que Kima Y. Emile s'est adressé aux autorités traditionnelles. C'est que le chef Bété n'apprécie pas que les Burkinabè refusent de quitter les campements de leur canton, pour les rejoindre au village. Où, selon lui, il est prévu de la place pour ceux d'entre eux qui veulent y vivre. " Ce qui me dérange, c'est que les Burkinabè refusent de venir vivre au village ici avec nous. Ils préfèrent rester dans les campements. Or, nous ne voulons pas de cela ", a expliqué le chef Gnahoua Jean. Qui a eu la réplique de la part du chef des Burkinabè. Mettant plutôt en avant, leurs différents dons en espèces comme en nature, fait au village, chaque fois que sa notabilité veut entreprendre une action : construction d'école, dispensaire ou toute autre activité. Chacun d'eux, campant sur sa position, il est revenu à l'Ambassadeur de la paix, Kima Y. Emile, de trouver les mots justes, dans un langage approprié, en alternance avec le Moré (dialecte burkinabé), pour les ramener à la raison. "Parce que la Côte d'Ivoire ne mérite pas ça. Ce n'est pas un pays xénophobe. On a été trompé sur son sort. Mais le temps est venu pour qu'on se dise la vérité ". Prenant donc à témoin, le maire de la commune de Guibéroua, Zady Michel, son épouse Zady Pauline, présidente de la cérémonie, le Député de Guibéroua, Kiemtoré Tinkoudougou, chef central burkinabé de sous-préfecture de Guibéroua, Ouédraogo Souleymane, délégué consulaire du Burkina Faso à Guibéroua, les villageois et burkinabé -venus pour la circonstance des campements du canton Krihiri-, les deux chefs, placés face-à-face par Kima, se sont donné la main. Promettant œuvrer dans le sens d'un vrai rapprochement. Gage de solidarité agissante. Parlant du processus électoral, Kima Emile a demandé à ses compatriotes de rester chez eux, le jour du vote. " Ce processus concerne uniquement que les Ivoiriens et ceux qui ont acquis la nationalité ivoirienne de façon légale. Ne vous laissez pas tromper. Il faut respecter les lois de ce pays. Respectez également les us et coutumes de Zabiahio qui vous accueille et vous n'aurez aucun problème avec qui que ce soit. Surtout laissez les Ivoiriens voter leur Président de la République. Le moment viendra où nous irons aussi voter au Burkina ", les a-t-il suppliés, les genoux à terre. Avant de les exhorter à être fier de leur nationalité respective (burkinabé, malienne, guinéenne etc). " Allez-y dans vos représentations diplomatiques ici en Côte d'Ivoire, pour vous faire établir vos cartes d'identité consulaire. C'est tout ce que le Président Laurent Gbagbo vous demande et vous vivrez en paix. Avec cette pièce, vous n'aurez plus à présenter à qui que ce soit, un certificat de résidence. Le Président Gbagbo l'a supprimé aussi (…). La Côte d'Ivoire est un bon pays. Parce que je suis fier de vous voir circuler en toute liberté. C'est grâce à Gbagbo qui a supprimé la carte de séjour. Aidons-le à aller de l'avant. Les Ivoiriens ne sont pas xénophobes, comme certains veulent le faire croire. Vous et moi (communauté Cedeao), nous avons le devoir d'accompagner nos frères Ivoiriens à la paix. Protégeons ensemble, la Côte d'Ivoire. Si quelqu'un vient vous dire autre chose, ne le suivez pas", leur a-t-il recommandé. Pour sa part, la présidente de la cérémonie, Mme Zady Pauline a appelé les deux communautés à faire la paix, pour que " vive une Côte d'Ivoire nouvelle ". Quant au maire Zady Michel, il a fait siens les propos du président Kima et ceux de son épouse.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Envoyé spécial à Guibéroua
