La matinée d’hier a été marquée par un gros bouchon sur le tronçon Riviera après barrage, Kilomètre 9, vers Cocody. La raison, le général Philippe Mangou, Chef d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), y a procédé au démantèlement du corridor de police. Désormais, a-t-il déclaré, au lieu d’un poste de contrôle, ce sera un poste d’observation militaire.
Le général Mangou a signalé que cette opération s’inscrit dans la droite ligne de celle lancée en juin 2008, à la faveur de l’amélioration de la fluidité routière. Ceci, pour permettre tant aux populations qu’aux opérateurs économiques de vaquer librement à leurs occupations. La présente opération, a-t-il poursuivi, est la résultante du cadre global de la lutte contre le racket qui s’était estompée, faute de moyens de financement. Grâce donc à un appui de 50 millions de Fcfa de la Banque mondiale, qui sera renforcé, selon lui, la campagne d’information et de sensibilisation atteindra le résultat escompté.
L’objectif, à terme, est de permettre à la Côte d’Ivoire, à travers la sensibilisation des Forces de défense et de sécurité, de capter la part substantielle de ressources qui lui échappe sur les routes du fait du racket estimée à au moins 500 milliards de Fcfa, selon la Banque mondiale.
Séance tenante, le Cema a piloté la passation des charges entre l’adjudant Ariko Donatien de la Brigade de Gendarmerie de Cocody, précédemment chef du poste de contrôle, et le sergent Koffi Yao, le nouveau chef du poste d’observation militaire. La mission dévolue à ce dernier poste reste strictement l’observation, a insisté le général. Il n’est donc pas question de contrôle de routine. Sauf instruction expresse dans le cadre d’une situation exceptionnelle. Le général a salué l’équipe du poste de contrôle sortante, pour y avoir travaillé avec dévouement.
Les premiers 50 millions octroyés sont logés au Don de la gouvernance et de développement institutionnel (Dgdi) au ministère de l’Economie et des Finances, qui accompagne la mise en œuvre de cette première phase, avec le Comité technique de fluidité routière.
Interrogé sur le phénomène des coupeurs de route, qui représente une entrave à la libre circulation des biens et des personnes sur les axes routiers du pays, le général a tranché en déclarant qu’une réponse appropriée est donnée par les 500 hommes mobiles, qu’il a déployés depuis quelque temps. Il s’agit notamment du groupement ouest, qui est parvenu à mettre les axes routiers de l’ouest sous contrôle. Pour sa part, le Cecos appuie efficacement le Com’ théâtre sur l’autoroute du nord. Le général Mangou a reconnu tout de même que lorsque ses éléments se déploient pour sécuriser un axe, les bandits vont perpétrer des attaques en d’autres endroits. «Nous sommes à pied d’œuvre pour améliorer cet état de fait et bientôt, nous communiquerons sur ce que nos éléments font sur le terrain», a conclu le chef d’état-major.
Deux autres financements de la Banque mondiale de 500 millions et d’un milliard de Fcfa sont annoncés dans les mois à venir, pour porter l’enveloppe globale de la lutte contre le racket à 1 milliard et demi.
Cissé Mamadou
Le général Mangou a signalé que cette opération s’inscrit dans la droite ligne de celle lancée en juin 2008, à la faveur de l’amélioration de la fluidité routière. Ceci, pour permettre tant aux populations qu’aux opérateurs économiques de vaquer librement à leurs occupations. La présente opération, a-t-il poursuivi, est la résultante du cadre global de la lutte contre le racket qui s’était estompée, faute de moyens de financement. Grâce donc à un appui de 50 millions de Fcfa de la Banque mondiale, qui sera renforcé, selon lui, la campagne d’information et de sensibilisation atteindra le résultat escompté.
L’objectif, à terme, est de permettre à la Côte d’Ivoire, à travers la sensibilisation des Forces de défense et de sécurité, de capter la part substantielle de ressources qui lui échappe sur les routes du fait du racket estimée à au moins 500 milliards de Fcfa, selon la Banque mondiale.
Séance tenante, le Cema a piloté la passation des charges entre l’adjudant Ariko Donatien de la Brigade de Gendarmerie de Cocody, précédemment chef du poste de contrôle, et le sergent Koffi Yao, le nouveau chef du poste d’observation militaire. La mission dévolue à ce dernier poste reste strictement l’observation, a insisté le général. Il n’est donc pas question de contrôle de routine. Sauf instruction expresse dans le cadre d’une situation exceptionnelle. Le général a salué l’équipe du poste de contrôle sortante, pour y avoir travaillé avec dévouement.
Les premiers 50 millions octroyés sont logés au Don de la gouvernance et de développement institutionnel (Dgdi) au ministère de l’Economie et des Finances, qui accompagne la mise en œuvre de cette première phase, avec le Comité technique de fluidité routière.
Interrogé sur le phénomène des coupeurs de route, qui représente une entrave à la libre circulation des biens et des personnes sur les axes routiers du pays, le général a tranché en déclarant qu’une réponse appropriée est donnée par les 500 hommes mobiles, qu’il a déployés depuis quelque temps. Il s’agit notamment du groupement ouest, qui est parvenu à mettre les axes routiers de l’ouest sous contrôle. Pour sa part, le Cecos appuie efficacement le Com’ théâtre sur l’autoroute du nord. Le général Mangou a reconnu tout de même que lorsque ses éléments se déploient pour sécuriser un axe, les bandits vont perpétrer des attaques en d’autres endroits. «Nous sommes à pied d’œuvre pour améliorer cet état de fait et bientôt, nous communiquerons sur ce que nos éléments font sur le terrain», a conclu le chef d’état-major.
Deux autres financements de la Banque mondiale de 500 millions et d’un milliard de Fcfa sont annoncés dans les mois à venir, pour porter l’enveloppe globale de la lutte contre le racket à 1 milliard et demi.
Cissé Mamadou
