La décision a été prise à Ouaga. Afin de ne pas retarder davantage le processus électoral et en se basant sur la fiabilité du système d'identification, certains Ivoiriens pourraient être autorisés à voter avec des documents comportant de petites erreurs sur les données alphanumériques. Mais chose curieuse, tous les leaders du Cpc qui se sont jusque-là exprimés sur les acquis de ce 6e Cpc se sont abstenus de commenter cette concession de taille arrachée aux forceps à Gbagbo par les présidents Bédié et Ouattara. Une bombe à vite désamorcer.
"Afin de ne pas retarder le processus électoral, le Cpc recommande qu'en raison de la fiabilité du système, les erreurs matérielles sur les noms des électeurs ne soient pas un obstacle à la participation des détenteurs des cartes d'électeurs à l'élection présidentielle". Voilà en substance la décision importante prise par les membres du Cpc pour régler au moins deux problèmes urgents : la nécessité d'aller rapidement aux élections et l'impossibilité de confectionner en tenant compte du nouveau timing électoral arrêté à Ouaga de nouvelles cartes d'identité ou d'électeurs.
En effet, selon les informations qui nous sont parvenues de la rencontre du 3 décembre dernier à Ouaga, les cartes d'identité et les cartes d'électeurs des Ivoiriens qui figurent sur la liste électorale provisoire seraient déjà confectionnées et prêtes. Il se trouve cependant que de petites erreurs d'orthographe se sont glissées dans l'inscription de certains noms. Et ces erreurs ont été logiquement répétées sur les cartes d'identité des électeurs. Dès lors que faire ?
Les membres du Cpc ont estimé qu'il serait fastidieux de demander à tous ceux qui se trouvent dans cette situation de corriger lesdites erreurs et transmettre par la suite leurs dossiers à Sagem et à l'Ins pour la confection de leur nouveau titre d'identité. Cela prendrait du temps et allongerait davantage l'opération dans son ensemble. Voilà pourquoi il a été retenu de laisser ces personnes aller voter avec leurs cartes d'identité étant donné que le système est tel qu'il y a d'autres éléments qui permettent de certifier que le pétitionnaire n'a pas usurpé sa qualité d'électeurs. Si par exemple, il y a une faute dans l'orthographe du nom, il existe d'autres données alphanumériques et même biométriques qui permettent d'identifier la personne. L'une des spécificités de la présente liste électorale est qu'elle comporte la photo des électeurs.
Laurent Gbagbo qui n'est plus pressé d'aller aux élections, il faut le signaler, était opposé à une telle décision. Mais il a perdu la bataille des arguments à Ouaga devant Bédié et Ouattara. Il faut donc s'attendre à ce que une fois rentré à Abidjan, il prépare ses affidés à contester cette décision. C'est pourquoi, il serait judicieux d'éventer la question et d'expliquer déjà aux Ivoiriens les motivations d'une telle décision. Qui, non seulement, ne remet pas en cause la fiabilité du système mais permet d'aller vite aux élections. Mais avant tout, il y a urgence à désamorcer cette bombe avant que Gbagbo et ses partisans n'aient l'idée de s'en servir pour torpiller le processus.
AKWABA SAINT CLAIR
"Afin de ne pas retarder le processus électoral, le Cpc recommande qu'en raison de la fiabilité du système, les erreurs matérielles sur les noms des électeurs ne soient pas un obstacle à la participation des détenteurs des cartes d'électeurs à l'élection présidentielle". Voilà en substance la décision importante prise par les membres du Cpc pour régler au moins deux problèmes urgents : la nécessité d'aller rapidement aux élections et l'impossibilité de confectionner en tenant compte du nouveau timing électoral arrêté à Ouaga de nouvelles cartes d'identité ou d'électeurs.
En effet, selon les informations qui nous sont parvenues de la rencontre du 3 décembre dernier à Ouaga, les cartes d'identité et les cartes d'électeurs des Ivoiriens qui figurent sur la liste électorale provisoire seraient déjà confectionnées et prêtes. Il se trouve cependant que de petites erreurs d'orthographe se sont glissées dans l'inscription de certains noms. Et ces erreurs ont été logiquement répétées sur les cartes d'identité des électeurs. Dès lors que faire ?
Les membres du Cpc ont estimé qu'il serait fastidieux de demander à tous ceux qui se trouvent dans cette situation de corriger lesdites erreurs et transmettre par la suite leurs dossiers à Sagem et à l'Ins pour la confection de leur nouveau titre d'identité. Cela prendrait du temps et allongerait davantage l'opération dans son ensemble. Voilà pourquoi il a été retenu de laisser ces personnes aller voter avec leurs cartes d'identité étant donné que le système est tel qu'il y a d'autres éléments qui permettent de certifier que le pétitionnaire n'a pas usurpé sa qualité d'électeurs. Si par exemple, il y a une faute dans l'orthographe du nom, il existe d'autres données alphanumériques et même biométriques qui permettent d'identifier la personne. L'une des spécificités de la présente liste électorale est qu'elle comporte la photo des électeurs.
Laurent Gbagbo qui n'est plus pressé d'aller aux élections, il faut le signaler, était opposé à une telle décision. Mais il a perdu la bataille des arguments à Ouaga devant Bédié et Ouattara. Il faut donc s'attendre à ce que une fois rentré à Abidjan, il prépare ses affidés à contester cette décision. C'est pourquoi, il serait judicieux d'éventer la question et d'expliquer déjà aux Ivoiriens les motivations d'une telle décision. Qui, non seulement, ne remet pas en cause la fiabilité du système mais permet d'aller vite aux élections. Mais avant tout, il y a urgence à désamorcer cette bombe avant que Gbagbo et ses partisans n'aient l'idée de s'en servir pour torpiller le processus.
AKWABA SAINT CLAIR