Le Conseil de sécurité de l`ONU a regretté mardi le nouveau report de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, tout en l`imputant à des problèmes techniques, et a exhorté les parties ivoiriennes à la reprogrammer le plus tôt possible.
Le Conseil "prend note avec préoccupation du report du premier tour de l`élection présidentielle qui était prévu pour le 29 novembre", a déclaré l`ambassadeur du Burkina Faso, Michel Kafando, président du Conseil en décembre.
Il "note" que selon la Commission électorale indépendante, "le report de l`élection est dû à des problèmes techniques et financiers" et que le premier tour de l`élection "sera organisé fin février ou début mars 2010", ajoute la
déclaration.
Le Conseil "exhorte les acteurs ivoiriens à surmonter les derniers obstacles et à tenir une élection présidentielle ouverte, libre, juste et transparente le plus tôt possible".
Il rappelle son intention de "réagir de manière adéquate" vis-à-vis de ceux qui "entraveraient la bonne marche du processus électoral" en Côte d`Ivoire.
Le Conseil dispose à cet égard d`un régime de sanctions déjà en place vis-à-vis de ce pays.
Enfin le Conseil demande au secrétaire général, Ban Ki-moon, de lui fournir dans son prochain rapport des propositions concernant l`avenir de la force de l`ONU en Côte d`Ivoire (Unoci), "y compris de premières indications sur un
calendrier et des modalités d`un possible retrait graduel" de cette force, "surtout si les listes électorales définitives sont alors publiées et un calendrier électoral crédible est établi".
Le Conseil de sécurité doit prendre une décision en janvier sur le renouvellement du mandat de l`Onuci.
Réunis jeudi à Ouagadougou autour du "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, les principaux dirigeants ivoiriens ont arrêté la période de fin février-début mars 2010 pour le scrutin censé clore la crise née en 2002
du coup d`Etat manqué de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé le pays en deux.
L`élection a été reportée le 29 novembre pour la sixième fois depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo.
"Nous considérons que ce retard du 29 novembre, quelque regrettable qu`il soit, est fondé en réalité sur des problèmes techniques, c`est-à-dire sur la constitution d`une liste électorale crédible", a déclaré l`ambassadeur de
France à l`ONU, Gérard Araud.
"C`est un processus lent et nous espérons que les élections se tiendront au mois de février ou au mois de mars 2010", a-t-il ajouté.
Le diplomate français a indiqué que par cette déclaration, le Conseil de sécurité avait voulu montrer qu`il "continuait à surveiller la situation".
"C`est aussi un signal de confiance, a-t-il dit. Le processus va enfin de l`avant et nous espérons qu`il aboutira le plus rapidement possible".
Le Conseil "prend note avec préoccupation du report du premier tour de l`élection présidentielle qui était prévu pour le 29 novembre", a déclaré l`ambassadeur du Burkina Faso, Michel Kafando, président du Conseil en décembre.
Il "note" que selon la Commission électorale indépendante, "le report de l`élection est dû à des problèmes techniques et financiers" et que le premier tour de l`élection "sera organisé fin février ou début mars 2010", ajoute la
déclaration.
Le Conseil "exhorte les acteurs ivoiriens à surmonter les derniers obstacles et à tenir une élection présidentielle ouverte, libre, juste et transparente le plus tôt possible".
Il rappelle son intention de "réagir de manière adéquate" vis-à-vis de ceux qui "entraveraient la bonne marche du processus électoral" en Côte d`Ivoire.
Le Conseil dispose à cet égard d`un régime de sanctions déjà en place vis-à-vis de ce pays.
Enfin le Conseil demande au secrétaire général, Ban Ki-moon, de lui fournir dans son prochain rapport des propositions concernant l`avenir de la force de l`ONU en Côte d`Ivoire (Unoci), "y compris de premières indications sur un
calendrier et des modalités d`un possible retrait graduel" de cette force, "surtout si les listes électorales définitives sont alors publiées et un calendrier électoral crédible est établi".
Le Conseil de sécurité doit prendre une décision en janvier sur le renouvellement du mandat de l`Onuci.
Réunis jeudi à Ouagadougou autour du "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, les principaux dirigeants ivoiriens ont arrêté la période de fin février-début mars 2010 pour le scrutin censé clore la crise née en 2002
du coup d`Etat manqué de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé le pays en deux.
L`élection a été reportée le 29 novembre pour la sixième fois depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo.
"Nous considérons que ce retard du 29 novembre, quelque regrettable qu`il soit, est fondé en réalité sur des problèmes techniques, c`est-à-dire sur la constitution d`une liste électorale crédible", a déclaré l`ambassadeur de
France à l`ONU, Gérard Araud.
"C`est un processus lent et nous espérons que les élections se tiendront au mois de février ou au mois de mars 2010", a-t-il ajouté.
Le diplomate français a indiqué que par cette déclaration, le Conseil de sécurité avait voulu montrer qu`il "continuait à surveiller la situation".
"C`est aussi un signal de confiance, a-t-il dit. Le processus va enfin de l`avant et nous espérons qu`il aboutira le plus rapidement possible".
