Après avoir rejoint Bléhoué Aka, Sassan Kouao et autres au conseil national des sages de la filière café-cacao, il y a quelques semaines, le planteur de Bettié dit avoir pris l’engagement de soutenir le candidat Laurent Gbagbo dans les futures échéances électorales. Dans cet entretien Augustin Adé Pra dit pourquoi il ne soutiendra pas la candidature de Bédié à Bettié.
Confirmez-vous l’information qui annonce votre entrée au Conseil National des sages de la filière café-cacao ?
C’est vrai. Je suis maintenant membre du Conseil National des sages de la filière café-cacao. Cela devait être fait depuis longtemps. Si les choses ne se sont pas vite passées, c’est parce qu’il existait un différend entre Sassan Kouao et moi. Maintenant que toutes les incompréhensions ont été dissipées, j’ai rejoint Bléhoué Aka et les autres au Conseil National de la filière café-cacao. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour dire merci au président du comité de gestion de la filière café-cacao, M. Anoh Gilbert et M. Bléhoué Aka Georges, président du Conseil National des sages de la filière café-cacao, qui ont pesé de tout leur poids pour me rapprocher de Sanssan Kouao et du CNS. Maintenant je peux vous rassurer qu’il n’y a plus rien.
Vous étiez à la cérémonie de présentation du mouvement de soutien des agriculteurs au Président Gbagbo. Soutenez-vous aussi la candidature du chef de l’Etat ?
Oui, vous m’avez vu parmi les agriculteurs de Côte d’Ivoire qui soutiennent Gbagbo, on n’a plus à s’interroger encore. Je soutiens la candidature de Gbagbo. Moi, je suis chef de canton, je suis chef du village de Bettié, je suis tout pour Bettié et Gbagbo m’a honoré devant les rois à Abengourou. C’est devant ces rois que Gbagbo a dit que Adé Pra, tu va battre ma campagne à Bettié. Il n’y a pas un plus grand honneur que celui que m’a donné ce jour là le Président Laurent Gbagbo. Je lui ai donné ma parole. Et c’est normal que je batte campagne aujourd’hui pour Gbagbo. C’est lui qui a érigé Bettié aujourd’hui en département. On doit comprendre qu’il y a longtemps que Bettié existe. Gbagbo est un homme respectueux et qui s’est ce qu’il faut dire à son prochain partout il va. C’est encore à Abengourou qu’il avait annoncé devant tous les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire qu’il allait remettre la filière café-cacao aux paysans. Ce qu’il a fait. Gbagbo est un homme reconnaissant. Je suis né en 1925, je suis donc vieux. Qu’est-ce que je peux rechercher encore si ce n’est pas le respect. Et quand un chef d’Etat me le rend bien, je ne peux qu’être heureux. Ce que vous ne savez pas, c’est que le Président Laurent a conditionné la signature du décret du renouvellement du mandat du CNS par mon entrée audit conseil. C’est ce qui a été fait par le président Bléhoué Aka, avec qui je n’ai d’ailleurs pas de problème, avant que le Président Laurent Gbagbo ne signe. Je suis aujourd’hui prêt à faire gagner Gbagbo à Bettié. Et c’est le jour de la proclamation des résultats qu’on verra. Je ne parlerai plus et on jugera pendant la période des élections. Je ferai ce que je peux pour le Président Laurent à Bettié.
Vous parlez de Gbagbo aujourd’hui alors qu’il y a quelques mois, vous avez été décoré par Bédié à Bettié. Avez-vous tourné dos au Pdci ?
C’est mon choix et qu’on ne donne pas dans de fausses interprétations. Je suis Pdci, mais j’ai décidé de soutenir la candidature de Gbagbo. Mon petit frère Jean Marie Adiaffi était un militant du Fpi quand il a décidé à un moment de collaborer avec Bédié en son temps. Soutenir Gbagbo aujourd’hui ne veut pas dire que j’ai quitté le Pdci. Beaucoup de militants soutiennent aujourd’hui Gbagbo étant au Pdci. Je dois le soutenir pour ce qu’il a apporté à Bettié. Je crois que sa réélection soulagera encore les populations de Bettié.
Grand planteur de café cacao, comment se porte aujourd’hui vos produits sur le marché ?
Le cacao se porte bien aujourd’hui sur le marché. La preuve est que le kilogramme est vendu à 1200 F CFA. Aujourd’hui tout le monde veut devenir planteur, ce qui n’était pas le cas autrefois. Le planteur donne aujourd’hui envie. Nous sommes satisfaits du travail qu’abattent Ano Gilbert et Bléhoué Aka pour le bonheur des paysans de Côte d’Ivoire. Ils ont encore notre soutien. A voir aujourd’hui le cacao se porter bien sur le marché, nous ne pouvons que regretter. Et nos remords prennent leur source dans cette crise. C’est maintenant que tout le monde est entrain de comprendre que si on avait laisser travailler Gbagbo, tranquillement, les choses auraient pu être meilleures que ce que nous constatons en ce moment. Je sais de quoi je parle. Je suis planteur depuis l’époque du ministre Adoulaye Sawadogo, ancien collaborateur d’Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, ce sont les vrais planteurs qui se réjouissent, parce que les choses s’améliorent de plus en plus.
L’agriculture vous a tout donné. Aujourd’hui Bettié se confond à vous pour tout ce que vous avez réalisé. Doit-on dire que Adé Pra est un homme riche ?
Non je ne suis pas un homme riche. Je suis tout simplement intelligent. Il n’y a pas de riche sur cette terre. Sinon l’on ne serait pas perpétuellement être entrain de chercher de l’argent. Je peux vous dire que ce que j’ai réalisé comme infrastructures à Bettié, est une grâce de Dieu. Quand Dieu te fait grâce, il faut la mettre au profit de tous. C’est ce que j’ai fait à Bettié. Ce n’est pas tout le monde qui le fait. Mais, pour ma part, je ne suis pas renfermé sur moi-même. Bettié est donc mon pur produit et je suis toujours heureux d’être témoin de son développement.
Huberson Digbeu
Confirmez-vous l’information qui annonce votre entrée au Conseil National des sages de la filière café-cacao ?
C’est vrai. Je suis maintenant membre du Conseil National des sages de la filière café-cacao. Cela devait être fait depuis longtemps. Si les choses ne se sont pas vite passées, c’est parce qu’il existait un différend entre Sassan Kouao et moi. Maintenant que toutes les incompréhensions ont été dissipées, j’ai rejoint Bléhoué Aka et les autres au Conseil National de la filière café-cacao. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour dire merci au président du comité de gestion de la filière café-cacao, M. Anoh Gilbert et M. Bléhoué Aka Georges, président du Conseil National des sages de la filière café-cacao, qui ont pesé de tout leur poids pour me rapprocher de Sanssan Kouao et du CNS. Maintenant je peux vous rassurer qu’il n’y a plus rien.
Vous étiez à la cérémonie de présentation du mouvement de soutien des agriculteurs au Président Gbagbo. Soutenez-vous aussi la candidature du chef de l’Etat ?
Oui, vous m’avez vu parmi les agriculteurs de Côte d’Ivoire qui soutiennent Gbagbo, on n’a plus à s’interroger encore. Je soutiens la candidature de Gbagbo. Moi, je suis chef de canton, je suis chef du village de Bettié, je suis tout pour Bettié et Gbagbo m’a honoré devant les rois à Abengourou. C’est devant ces rois que Gbagbo a dit que Adé Pra, tu va battre ma campagne à Bettié. Il n’y a pas un plus grand honneur que celui que m’a donné ce jour là le Président Laurent Gbagbo. Je lui ai donné ma parole. Et c’est normal que je batte campagne aujourd’hui pour Gbagbo. C’est lui qui a érigé Bettié aujourd’hui en département. On doit comprendre qu’il y a longtemps que Bettié existe. Gbagbo est un homme respectueux et qui s’est ce qu’il faut dire à son prochain partout il va. C’est encore à Abengourou qu’il avait annoncé devant tous les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire qu’il allait remettre la filière café-cacao aux paysans. Ce qu’il a fait. Gbagbo est un homme reconnaissant. Je suis né en 1925, je suis donc vieux. Qu’est-ce que je peux rechercher encore si ce n’est pas le respect. Et quand un chef d’Etat me le rend bien, je ne peux qu’être heureux. Ce que vous ne savez pas, c’est que le Président Laurent a conditionné la signature du décret du renouvellement du mandat du CNS par mon entrée audit conseil. C’est ce qui a été fait par le président Bléhoué Aka, avec qui je n’ai d’ailleurs pas de problème, avant que le Président Laurent Gbagbo ne signe. Je suis aujourd’hui prêt à faire gagner Gbagbo à Bettié. Et c’est le jour de la proclamation des résultats qu’on verra. Je ne parlerai plus et on jugera pendant la période des élections. Je ferai ce que je peux pour le Président Laurent à Bettié.
Vous parlez de Gbagbo aujourd’hui alors qu’il y a quelques mois, vous avez été décoré par Bédié à Bettié. Avez-vous tourné dos au Pdci ?
C’est mon choix et qu’on ne donne pas dans de fausses interprétations. Je suis Pdci, mais j’ai décidé de soutenir la candidature de Gbagbo. Mon petit frère Jean Marie Adiaffi était un militant du Fpi quand il a décidé à un moment de collaborer avec Bédié en son temps. Soutenir Gbagbo aujourd’hui ne veut pas dire que j’ai quitté le Pdci. Beaucoup de militants soutiennent aujourd’hui Gbagbo étant au Pdci. Je dois le soutenir pour ce qu’il a apporté à Bettié. Je crois que sa réélection soulagera encore les populations de Bettié.
Grand planteur de café cacao, comment se porte aujourd’hui vos produits sur le marché ?
Le cacao se porte bien aujourd’hui sur le marché. La preuve est que le kilogramme est vendu à 1200 F CFA. Aujourd’hui tout le monde veut devenir planteur, ce qui n’était pas le cas autrefois. Le planteur donne aujourd’hui envie. Nous sommes satisfaits du travail qu’abattent Ano Gilbert et Bléhoué Aka pour le bonheur des paysans de Côte d’Ivoire. Ils ont encore notre soutien. A voir aujourd’hui le cacao se porter bien sur le marché, nous ne pouvons que regretter. Et nos remords prennent leur source dans cette crise. C’est maintenant que tout le monde est entrain de comprendre que si on avait laisser travailler Gbagbo, tranquillement, les choses auraient pu être meilleures que ce que nous constatons en ce moment. Je sais de quoi je parle. Je suis planteur depuis l’époque du ministre Adoulaye Sawadogo, ancien collaborateur d’Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, ce sont les vrais planteurs qui se réjouissent, parce que les choses s’améliorent de plus en plus.
L’agriculture vous a tout donné. Aujourd’hui Bettié se confond à vous pour tout ce que vous avez réalisé. Doit-on dire que Adé Pra est un homme riche ?
Non je ne suis pas un homme riche. Je suis tout simplement intelligent. Il n’y a pas de riche sur cette terre. Sinon l’on ne serait pas perpétuellement être entrain de chercher de l’argent. Je peux vous dire que ce que j’ai réalisé comme infrastructures à Bettié, est une grâce de Dieu. Quand Dieu te fait grâce, il faut la mettre au profit de tous. C’est ce que j’ai fait à Bettié. Ce n’est pas tout le monde qui le fait. Mais, pour ma part, je ne suis pas renfermé sur moi-même. Bettié est donc mon pur produit et je suis toujours heureux d’être témoin de son développement.
Huberson Digbeu
