“Contribution des médias, des partis et des groupements politiques à un environnement électoral apaisé". C`est autour de ce thème que l`Onuci a réuni plusieurs journalistes et des représentants de partis politiques pour un atelier à Grand Bassam. Débuté, hier, cet atelier qui s`achève aujourd`hui, a enregistré plusieurs exposés en plénière suivis d`échanges. Le sous thème 2 : "Contribution des acteurs politiques, des éditeurs de presse et des journalistes à un climat électoral apaisé, respect des codes de bonne conduite" a été un des moments forts de l`atelier. En ce sens qu`il a nécessité quatre communications dites par la Commission électorale indépendante (Cei), le Groupement des éditeurs de presse de Cote d`Ivoire (Gepci), le Conseil national de la presse (Cnp) et le Conseil national de la communication audio visuelle (Cnca). Mme Traoré Fatoumata Diop, vice-présidente de la Cei, qui a d`abord exposé sur ce sous-thème avant M Zion Kah Danis, président du Gepci, a dans le cadre du rôle de la Cei en période électorale apporté des éclaircissements à certaines questions qui alimentent la polémique. "En ce qui concerne les futures étapes, on est très proche des élections. Il y a eu une dernière rencontre du Cpc. Aujourd`hui, on a terminé avec la publication de la liste provisoire, elle est affichée depuis un moment et il y a un mois pour gérer le contentieux. Mais dans les juridictions, on dit qu`ils sont en grève. Eux aussi, ils doivent gérer le processus pour qu`on puisse respecter le délai d`un mois huit jours. Cette décision, elle ne va pas revenir à la Cei, il faut que tout le monde voit ensemble", a-t-elle dit. Et de poursuivre "Il y a des grèves. Est- ce que ces grèves vont avoir une répercussion sur des localités par rapport au traitement ? Tout ça on apprécie au fur et à mesure sinon, la Cei doit terminer dans la dernière semaine de décembre, l`affichage. Nous entendons que certains sont en grève. Ça, c`est des actions de certaines personnes tapies dans l`ombre. Ça ne peut pas marcher pour des élections transparentes". Aussi la vice-présidente de la Cei a-t-elle lancé un appel aux médias : "Ces grèves ne doivent pas être encouragées dans vos écrits, dans vos émissions parce que ça ne fait que perturber la population". Par ailleurs, le no 2 de la Cei a indiqué que pour avoir une campagne apaisée, "Il faut faire en sorte qu`il puisse avoir un bon maillage du territoire avec tout le monde et que chacun joue son rôle". Modératrice lors de l`exposé du Cnp et du Cnca, Fatoumata Traoré Diop, à la suite de Me Faky Konaté, commissaire à la Cei, a indiqué qu`"il n`appartient pas au Cnca et à la Rti de définir seuls les temps d`antenne". Pour elle, "La Cei qui organise les élections a prévu un certain nombre de rencontres très bientôt par rapport aux débats et au temps d`antenne. Nous allons voir l`ordre de passage, le temps et faire en sorte que l`équilibre puisse être respecté entre les acteurs et les organisations qui les soutiennent. En période de campagne, nous allons demander l`égalité parfaite. La difficulté, c`est qu`il y a un candidat qui est en même temps président de la République. Mais il y a un temps dans le journal télévisé pour les Institutions avec un ordre de protocole qui met en première position le président de la République. Il y a un autre temps pour les organisations. Il y a aussi un temps pour la campagne électorale. Comme pour la plage des "infos régionales", tous devront être servis équitablement. Il faut que le Cnca et la Cei s`asseyent pour faire les découpages. C`est mathématique, ça fait partie des attributions de la Cei et nous allons le faire", a-t-elle déclaré.
Diarrassouba Soryvi
Diarrassouba Soryvi