Elie Hallassou, alias « le libanais de Gbagbo ». ce surnom (le libanais de Gbagbo), même si c’est un sobriquet n’est pas du tout du goût de bon nombre de libanais. Certains estiment que c’est une utilisation abusive du nom d’une communauté à des fins purement politiciennes. Quand d’autres avancent qu’Elie Hallassou, à travers ce sobriquet « libanais de Gbagbo » insinue une ingérence de la communauté libanaise dans la politique intérieure du pays d’accueil. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase n’était rien d’autre que l’interview que M. Elie Hallasou lui-même a accordée au quotidien « Le Mandat » dans lequel il affirme himself, sa fierté du sobriquet qu’il porte à savoir « le libanais de Gbagbo ». “Cela prouve que le discours a été audible finalement dans ma communauté (ndlr : communauté libanaise) et même dans les autres communautés blanches (…) parce que je porte un sobriquet, « le libanais de Gbagbo »… dixit dans son interview. Il n’en fallait pas plus pour que le représentant légitime et légal du pays du cèdre en Côte d’Ivoire, monte au créneau pour clarifier les choses. Surtout, appeler la conscience collective à éviter les amalgames entre le nommé Elie Hallassou et l’appellation « libanais ». Pour l’Ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire, Dr Ali Ajami « Que Elie Hallassou se réclame ivoirien et donc apte à faire la politique de son pays, c’est tout à son honneur. Qu’il se réclame président d’une association citoyenne et membre de la jeunesse patriotique, qu’à cela ne tienne » ! Cependant, a-t-il rectifié, « il n’est pas normal d’utiliser le nom d’une communauté étrangère à des fins politiciennes à l’intérieur d’un pays d’accueil. Car cela est contre les principes et les règles internationales. Donc si l’on n’y prend garde, cela risque de créer des incidences à l’avenir ». Selon SEM Ali Ajami, la Côte d’Ivoire et le Liban sont deux pays frères dont l’excellence des relations n’est plus à démontrer. Par conséquent, les deux peuples ont toujours vécu en bonne intelligence. Depuis des décennies, les libanais ont eu une intégration parfaite en Côte d’Ivoire avec leurs frères ivoiriens.
Même la guerre militaro-politique n’a pas réussi à les déloger de leur terre d’accueil, encore moins entamer l’harmonie de leur coexistence pacifique avec leurs frères ivoiriens. C’est pourquoi l’Ambassadeur a insisté pour dire « qu’il faudrait éviter tout ce qui pourrait nuire à la cohésion de l’amitié ivoiro-libanaise ». Pour lui, Elie Hallassou à travers l’apellation “Libanais de Gbagbo” pourraît indirectement porter atteinte à cette cohésion. Or qu’il n’est nullement libanais comme il le prétend. « Monsieur le journaliste si vous voulez parler d’Elie Hallassou écrivez son nom mais ne le qualifiez jamais de « libanais de Gbagbo » car il n’est pas libanais » nous a-t-il annoncé hier lundi, aux environs de 12 H GMT au téléphone. Donc le mandat en prend acte.
Paul Arnaud Digbeu
Même la guerre militaro-politique n’a pas réussi à les déloger de leur terre d’accueil, encore moins entamer l’harmonie de leur coexistence pacifique avec leurs frères ivoiriens. C’est pourquoi l’Ambassadeur a insisté pour dire « qu’il faudrait éviter tout ce qui pourrait nuire à la cohésion de l’amitié ivoiro-libanaise ». Pour lui, Elie Hallassou à travers l’apellation “Libanais de Gbagbo” pourraît indirectement porter atteinte à cette cohésion. Or qu’il n’est nullement libanais comme il le prétend. « Monsieur le journaliste si vous voulez parler d’Elie Hallassou écrivez son nom mais ne le qualifiez jamais de « libanais de Gbagbo » car il n’est pas libanais » nous a-t-il annoncé hier lundi, aux environs de 12 H GMT au téléphone. Donc le mandat en prend acte.
Paul Arnaud Digbeu